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La Poste serait-elle tombée sur la tête ?

Vendredi 20 décembre 2019, la presse nous apprenait à travers plusieurs articles émanant de journaux différents que le staff postal s’interrogeait sur l’opportunité de racheter le réseau de détail des agences de la banque HSBC !
Cette annonce est surprenante à plus d’un titre : aucune information en interne, mais des fuites organisées en externe.
Surprenante aussi cette annonce d’alliance entre une banque d’affaires à la réputation sulfureuse et la Banque Postale, dite banque citoyenne et dont la raison d’être, nous dit-on, est le bien public, la garantie de l’accessibilité bancaire à tous.
Surprenante encore cette annonce de rachat de 270 agences bancaires alors que La Poste ne cesse de fermer ou de transformer ses bureaux en zones rurales comme urbaines. La Poste rachèterait un réseau d’agences alors que l’inexorable digitalisation amènerait à près de 50000 suppressions de postes dans le secteur bancaire!
Surprenante enfin cette boulimie de croissance alors que le gâteau de mariage « CNP et Banque Postale » n’est pas encore sorti du four !
Et qu’en pense Bercy ?

Pour Force Ouvrière, après l’effet de surprise, la contradiction apparente, entre la politique actuelle du groupe et l’acquisition envisagée, laisse place à la question de l’intérêt non avoué d’une telle opération !

Une victoire : France Télécom et ses anciens dirigeants reconnus coupables de « harcèlement moral institutionnel »

Le jugement, très attendu, vient de tomber ce vendredi 20 décembre : les trois anciens dirigeants de France Télécom – Didier Lombard, ex-président-directeur général, Louis-Pierre Wenès, ex-numéro 2, et Olivier Barberot, ex-directeur des ressources humaines -, ont été déclarés coupables de « harcèlement moral institutionnel ». Les 4 autres ont été reconnus coupables de complicité. Les trois principaux prévenus ont été condamnés à un an de prison dont huit mois avec sursis, ainsi qu’à 15.000 euros d’amende. L’ensemble des prévenus sont condamnés solidairement à payer des indemnités à la plupart des parties civiles.

Le total des sommes représentent plusieurs millions d’euros. Ils ont en revanche été relaxés pour la période 2008-2010. France Télécom a été condamnée à 75.000 euros d’amende, soit la peine maximale prévue.

Si ces sanctions semblent dérisoires par rapport au préjudice subi par les salariés, c’est la première fois qu’un tribunal reconnaît cette notion de « harcèlement institutionnel » : une victoire pour les parties civiles au procès, dont FO Com, qui avaient plaidé pour que soient établies les responsabilités des dirigeants de l’époque, comme de l’entreprise, dans la crise et ses conséquences dramatiques. Une nécessité pour que les victimes et leurs proches puissent retrouver une certaine sérénité. Mais aussi pour que les pratiques de management néfastes soient clairement caractérisées afin que cela fasse jurisprudence dans l’ensemble du monde du travail.

La Direction d’Orange a confirmé qu’elle ne fera pas appel du jugement.

Inégalité salariale des cadres femmes : une préoccupation essentielle pour FO Com

L’accord NAO 2019 a permis de réduire les écarts de salaires des cadres femmes de la classe III et le groupe A avec les salaires des cadres masculins.

Deux mesures individuelles non cumulables ont permis à 370 bénéficiaires (fonctionnaires et salariées) de bénéficier d’une augmentation moyenne de 1.84% en supplément à leur augmentation salariale. En 2018, ce sont 290 cadres femmes qui ont pu bénéficier d’une mesure de réduction de l’inégalité salariale. Sur un effectif de 7092, ce n’est au total que 660 cadres femmes qui sont impactées.

Pour FO Com, ce n’est pas assez ! La Poste doit augmenter l’enveloppe de plusieurs milliers d’euros pour effacer ces inégalités.

Lors des NAO qui vont se dérouler début 2020, FO Com continuera le combat.

17 décembre: Mobilisés pour dire NON au projet de réforme des retraites !

17 decembre manifestationAprès les annonces du Premier Ministre le mercredi 11 décembre 2019, FO Com est plus que déterminée pour affirmer son opposition au projet de réforme des retraites. Suite aux mobilisations du 5 et du 10 décembre dernier, les travailleurs, retraités, étudiants et privés d’emploi ont montré qu’ils n’étaient pas dupes… Cette réforme amènera précarité et incertitude dans un contexte où l’emploi n’est pas au rendez-vous. Car Oui ! Sans travail, pas de points ! Pas de points, pas de retraites ! Ou du moins des miettes…

Notre système intergénérationnel actuel est dans le viseur du gouvernement, qui ne pensent qu’à des économies budgétaires plutôt qu’à améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Face à l’austérité grandissante sur plusieurs plans,  cet acquis social bâti de longue haleine dans une France en ruine ne doit pas être sacrifié pour les intérêts économiques de quelques-uns.

La retraite par points, c’est l’individualisation des droits, la précarité assurée, et la nécessité de travailler même au-delà de l’âge pivot si vous n’avez pas assez de points ! Ce qui se passera pour bon nombre de travailleurs car avec le chômage de masse, les contrats précaires, et de bas salaires : soit vous prendrez votre retraite mais votre pension sera ridicule face au coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, soit vous travaillerez encore à plus de 70 ans !

FO Com, résolument CONTRE ce projet de réforme, appelle tous les postiers et les télécommunicants,  actifs et retraités, à rejoindre massivement les manifestations prévues le 17 décembre 2019 partout en France.

Indemnités Transports : trop peu d’agents en bénéficient

Indemnités TransportsSur 65 000 agents pouvant y prétendre, on recense  à fin octobre, seulement 9 752 bénéficiaires  pour un montant moyen de 78.95€.

Pour FO Com, c’est TROP PEU ! Cette mesure est loin de la revendication de FO Com de 368€ par an.

La mise en œuvre tardive de la mesure par La Poste (octobre  au lieu de juillet 2019) couplée à une information déficiente n’a pas permis à chaque agent susceptible d’y prétendre de se déclarer sur m@vieRH.

N’hésitez pas à vous rendre sur https://mavierh.legroupelaposte.fr pour effectuer une demande.

Pour FO Com, dans le cadre des NAO qui s’engagent en décembre 2019, cette revendication demeure un des points essentiels.