Cadres de proximité au Courrier

La « charge de travail clandestine », star des organisations!

La Direction du Courrier, toujours en quête d’innovation a résolu la problématique de la « surchauffe » des cadres. La solution était simple : il suffisait de cacher le thermomètre ! Derrière ce constat affligeant se cache une situation de plus en plus difficile à vivre pour bon nombre de cadres de proximité.

Aux responsabilités de l’encadrement viennent s’ajouter structurellement les tâches d’exécution sans qu’aucune évaluation sérieuse de la charge de travail totale ne soit menée correctement.

Pour La Poste, ce que l’on ne chiffre pas n’existe pas ! 

Les cadres de proximité sont ainsi devenus une variable d’ajustement, corvéables à merci, à faibles coûts et dont les conditions de travail ne cessent de se dégrader. Est-il besoin de rappeler que le statut des cadres III-1 et III-2 ne cesse de poser question dans notre entreprise : toujours plus de contraintes et d’exigences sans pour autant bénéficier des contreparties et garanties propres aux cadres (cotisations retraite, rémunérations …)

Le système ainsi mis en place présente certains « avantages » puisqu’il permet à La Poste de s’exonérer du paiement des heures supplémentaires.

En agissant ainsi, La direction crée le terreau de la grogne et participe activement, à sa manière, à préparer la rentrée sociale… Pour FO, il y a urgence à mettre en place un outil effectif et opérationnel de suivi de la charge de travail pour tous les cadres Courrier.