Santé / Sécurité

Santé – sécurité : quand vient l’hiver

La Poste est, comme toute entreprise, soumise à la réglementation générale en matière de santé et de sécurité au travail, tant pour la canicule que pour la période hivernale.

En ce qui concerne les températures il n’y a pas de loi précisant les minimales. En revanche, l’INRS (Institut National de Recherche et de sécurité) donne une valeur à titre indicatif : en dessous 5°C, il peut y avoir un risque d’accident.

La Poste dans son obligation de sécurité doit veiller à maintenir des conditions de travail adéquates pour ses postiers et ce, en lien avec les activités exercées mais aussi en fonction des conditions climatiques. Les représentants du personnel au CHSCT et le médecin du travail de La Poste peuvent soumettre à l’entreprise des indications plus spécifiques suivant l’environnement de travail et les risques.

Pour les postiers exposés au froid à l’extérieur comme en cas de conditions météorologiques extrêmement froides, La Poste doit leur fournir des équipements de protection individuelle adaptés, tels que des vêtements chauds et imperméables. Des pauses régulières dans un local chauffé doivent également être prévues pour permettre aux agents de se réchauffer.

Pour FO Com la santé et la sécurité au travail demeurent une nécessité immuable. Il est capital de prendre en compte les risques liés au froid avant l’arrivée de températures trop faibles et d’assurer la prévention.

Victime de souffrance au travail, comment réagir?

souffrance au travailLes postières et les postiers victimes de souffrance au travail rencontrent souvent des difficultés à exprimer ce qu’ils ressentent, de peur soit d’être incompris ou de ne pas être crus, soit de ne pas parvenir à formaliser une situation qui les touchent au plus profond, ou bien encore en raison de la honte qu’ils éprouvent.

Pourtant, pour que la situation génératrice de souffrance cesse, il est nécessaire de la faire connaître et d’alerter les instances compétentes.

  • Il est donc important de s’en ouvrir en premier lieu auprès de la médecine du travail, qui a pour mission préventive de veiller à la protection de la santé des salariés.
  • Il est également utile, d’informer un représentant du personnel au CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et le responsable syndical.
  • Une alerte auprès de l’inspecteur du travail peut s’avérer efficace, FO Com vous soutiendra dans vos démarches.

En clair, il est primordial de ne pas rester isolé et de faire savoir publiquement la souffrance que vous éprouvez. Quand bien même cette démarche serait douloureuse, elle est indispensable.

La Poste est tenue à une obligation de sécurité, donc de résultat !

Pour FO COM, il convient de lui rappeler qu’elle doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Voilà l’été…

l’étéLa période estivale est souvent synonyme de soleil, de chaleur et de vacances bien méritées. Mais pour ceux qui doivent travailler, il est essentiel de prendre des précautions supplémentaires pour faire face aux conditions estivales et garantir la sécurité des employés.

Voici quelques démarches importantes à suivre en cas de difficultés liées à la chaleur au travail, en se basant sur les principes de la gestion des risques et de la prévention des accidents : connaître les risques liés à la chaleur ; s’informer sur les mesures préventives recommandées ; veiller à ce qu’il y ait de l’eau à disposition et bien s’hydrater ; s’assurer que la ventilation soit suffisante ; enfin, lorsque la chaleur est intense, il est essentiel de faire des pauses régulières.

Si vous constatez des difficultés liées à la chaleur sur votre lieu de travail, il est important de les signaler immédiatement à votre supérieur hiérarchique en utilisant les canaux de communication appropriés, tel que le cahier d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (HSCT), en alertant les représentants du personnel ou organisations syndicales ou tout autres systèmes d’alerte mis en place dans votre établissement.

Il est également important d’avoir suivi les formations sur la santé et la sécurité au travail (e-learning) car connaître les procédures d’urgence et les premiers secours peut s’avérer vital en cas de situation critique.

Il est aussi possible d’envisager en concertation avec le CHSCT, des horaires de travail modifiés pour éviter les périodes les plus chaudes de la journée en anticipant les prises de services par exemple.

Pour FO Com, la période estivale est évidemment agréable, mais elle peut aussi présenter des défis en matière de sécurité et santé. En suivant ces démarches, la hiérarchie peut contribuer à maintenir un environnement préventif, afin de respecter les conditions de travail dégradées.

Du 19 au 23 juin, semaine de la Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT)

QVCTDepuis 20 ans, l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) organise une semaine QVCT pour valoriser les démarches d’entreprises qui conjuguent amélioration des conditions de travail et performance des organisations. En 2023, « Écologique, numérique et sociétale…transitions et travail, on en parle ? » est le fil rouge des expressions proposées par l’ANACT et ses délégations régionales sur tout le territoire.

La Semaine QVCT 2023 est l’occasion d’échanger et d’identifier des pistes d’action d’un travail facteur de santé, d’inclusion et de performance. Autour de ce thème, de nombreux débats constructifs sont lancés au travers de questions telles que : comment conserver la capacité des entreprises à mener les transformations qu’exigent les transitions écologiques, numériques et sociétales en cours ? Comment s’assurer que ces transformations, non seulement ne dégraderont pas la santé, mais seront également propices au développement des femmes et des hommes au travail ? Quelles évolutions des modalités de dialogue pour que ces transitions soient « justes » ? Quel rôle en particulier pour le dialogue social ?

La qualité de vie et les conditions de travail à La Poste peuvent varier en fonction de différents facteurs tels que le poste occupé, l’organisation de la branche locale, les politiques de l’établissement et les réglementations en vigueur. Dans ce domaine, La Poste met en place différentes initiatives pour favoriser le bien-être de ses employés. Cela peut inclure des programmes de santé et de prévention, des mesures visant à concilier vie professionnelle et vie privée, ainsi que des opportunités de formation et de développement personnel. Elle met également l’accent sur la diversité et l’inclusion en tant qu’éléments clés de la qualité de vie au travail.

A propos des conditions de travail, La Poste est soumise à des règles et des conventions collectives qui régissent les droits et les obligations des postiers.  Ces conditions peuvent varier en fonction du type d’emploi, des horaires de travail, des avantages sociaux et des dispositions spécifiques à chaque poste.

Des préoccupations ont été et sont toujours largement soulevées quant à la charge de travail, au stress lié aux objectifs de productivité, à la Santé, Sécurité au Travail et à la sécurité de l’emploi. Ces problèmes ont parfois conduit à des mouvements sociaux et à des négociations importantes entre FO Com et la direction pour améliorer les conditions de travail. La Poste s’engage à favoriser le dialogue social et mettre en œuvre des mesures pour améliorer la situation et répondre aux préoccupations des postiers, malheureusement, cela semble insuffisamment suivi de fait en local.

A FO Com, nous martelons que la Qualité de Vie et des Conditions de Travail est primordiale, bien au-delà de la partie obligatoire et réglementaire.

Le baromètre d’engagement 2022

baromètre d’engagementUn périmètre élargi qui dope le taux de participation

En début d’année La Poste a présenté aux organisations syndicales le baromètre d’engagement de l’année 2022. Ce baromètre a évolué en intégrant GeoPost dans son périmètre, soit « un nombre de personnes jamais atteint » avec une participation forte (à la BSCC de 65 à 68%).

L’engagement baisse mais pas de façon homogène ; il se maintient dans toutes les branches sauf à la BSCC.

Si certains indicateurs progressent comme la communication sur les enjeux du Groupe (+4) et le fait que le plan stratégique réponde bien à ces enjeux (+4), d’autres sont en régression, notamment les conditions d’hygiène et de sécurité au travail qui enregistrent une baisse de -7 points dans toutes les branches.

Pour les autres indicateurs en baisse, on notera la démotivation due au mauvais équilibre vie pro/vie perso (-4), pas de confiance non plus dans le contenu du travail (-5) pas plus que dans l’atteinte des objectifs (-4) et le fait qu’ils soient réalisables (-3), le fonctionnement des établissements/directions laisse à désirer (-4) et l’accompagnement lors d’une mobilité est également en baisse (-6).

Selon La Poste, les analyses quantitatives et qualitatives du baromètre vont permettre aux managers de capitaliser sur les indicateurs qui progressent et de mettre en place des plans d’action sur les indicateurs qui régressent. La démultiplication doit se faire dans chaque branche qui mettra en place ses propres plans d’action.