Sur le terrain

Des temps forts pour nos syndicats domiens et corse

FO Com s’organise et crée des temps forts dans les DOM et en Corse

Martinique : des militants engagés et déterminés

À travers un maillage territorial important, Sandra VADO, Secrétaire Départementale de la Martinique, et les nombreux militants du syndicat Martinique Poste, s’engagent au quotidien pour la défense individuelle et collective de leurs nombreux adhérents et de tous les postiers en général, en matière de santé, sécurité et pour leurs conditions de travail. Le rapport d’activité présenté lors du congrès du syndicat a notamment insisté sur toutes les visites de sites effectuées : pour exemple en 2022, elles se chiffraient à plus de 200 ! Fichier à jour, relais locaux, communication à travers différents canaux font la force de ce syndicat. La persévérance de leurs actions a permis de convaincre de nombreux agents à rejoindre FO Com.
Ensemble, ils sont chaque jour plus forts pour plus de justice sociale.

Guyane : « La relève est assurée »

Le Congrès Poste de la Guyane s’est tenu en présence de camarades issus des métiers du CREC, de la BGPN, du Courrier ainsi que des retraités. Notre camarade Marcel REGIS, ayant décidé de passer la main, Lorette FERNAND a été élue nouvelle Secrétaire Départementale. Rentrée à La Poste en 2011, avec un parcours professionnel au Courrier, puis au CREC, Lorette a bien compris les enjeux qui l’attendaient. Avec son équipe, son objectif premier sera le développement à travers une proximité auprès de l’ensemble des agents quel que soit le métier. Lorette va poursuivre le travail de Marcel qui assurait le dialogue social pour porter toutes les revendications des adhérents, tout en travaillant sur le maillage territorial de militants notamment au Courrier.
Un seul mot d’ordre pour demain, la réussite des élections CSE et la présence de FO Com pour la défense des agents en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

Guadeloupe : pour la défense du pouvoir d’achat

Le 5 octobre dernier, de nombreux adhérents étaient réunis autour des camarades militants de la section FO Com Guadeloupe. Jocelyn CLODINE-FLORENT, nouveau Secrétaire Départemental depuis 2022 nous a présenté son rapport d’activité en développant l’ensemble des visites de terrain et l’action forte de développement syndical et de syndicalisation. Le fil rouge de toutes les visites de terrain : la défense du pouvoir d’achat. Tous les militants œuvrent d’arrache-pied pour informer, accompagner et conseiller tous les adhérents et agents sur ce sujet. Trop de mesures qui amélioreraient la qualité de vie des postiers sont encore méconnues alors que la vie chère reste la préoccupation majeure des domiens. Aussi, à tous les niveaux, le syndicat porte les revendications pour un meilleur salaire ainsi que l’augmentation substantielle de la prime ultramarine.
Fort de sa présence, le syndicat FO Com s’engage plus que jamais pour la défense des salariés.

Mayotte Poste : des jeunes pour assurer l’avenir

Sans surprise, lors du congrès départemental Poste de Mayotte, qui s’est tenu le 4 novembre dernier, Abdoul Karim KAMARDINE a été réélu pour la troisième fois Secrétaire Départemental. Abdoul a fait de FO Com la première organisation syndicale sur l’île et entend bien continuer avec une équipe de jeunes militants qui vient d’intégrer le bureau. Mamy BINALY secrétaire adjointe, Abdou YASSER, trésorier et Abdoul WAHAB, trésorier adjoint, sont conscients du travail syndical à accomplir et savent déjà quelles difficultés les attendent, en particulier, la pénurie d’eau et la mise aux normes des sites postaux.
Malgré la lourde tâche, ils sont tous déterminés à «  rafler la mise » lors des prochaines élections de 2024.

Corse : l’emploi doit être préservé sur l’île

Réunis en congrès le 31 octobre dernier, les militants FO Com Corse ont brossé la situation postale : mise en place du nouveau schéma industriel, restructurations, fermetures de sites, et ont partagé les actions pour la préservation des emplois en Corse.
Ils ont également fait le bilan de ces quatre années, avec comme premier constat, la priorité donnée à la proximité avec les postiers. Courrier, Centre Financier, BGPN, services supports… tous les agents de tous les métiers sont rencontrés régulièrement. Comme dit Claire Calendini, Secrétaire du syndicat de Corse, et réélue à l’issue de ce congrès, « à FO Com, proximité et terrain sont nécessaires pour défendre les adhérents, les agents, porter la voix de tous et développer le syndicat  ».
Les équipes sont plus que jamais prêtes pour parcourir les routes sinueuses de Corse et porter haut et fort les couleurs de FO Com pour réussir les futures élections CSE.

MAYOTTE – FO Com au plus près des postiers

Mayotte est un archipel situé dans l’océan Indien. Le chef-lieu, Mamoudzou se trouve sur la plus grande île qu’on nomme Grande-Terre et compte près de 75 000 habitants soit autant que Cannes ou La Rochelle. C’est en 2009 que les mahoraises et les mahorais décident, par référendum, de devenir un « département et région d’outre-mer » (DROM), le 101ème département français. L’officialisation de ce statut a eu lieu le 31 mars 2011. Les compétences du Conseil Général et du Conseil Régional sont réunies dans une même assemblée entraînant une uniformisation du système social comme l’augmentation des minima sociaux ou l’instauration du RSA. Mais l’intégration administrative de l’île de Mayotte n’empêche pas une situation sociale qui demeure difficile. Les mahorais sont-ils sur un même pied d’égalité en termes de santé, d’éducation, de services publics que les français de métropole ? Au regard de diverses statistiques, nous sommes en droit d’en douter.

Qu’en est-il à La Poste ?

210 postiers sont présents à Mayotte, représentant les branches courrier-colis (130) et réseau (80). La Poste met-elle les moyens pour que les conditions de travail de ses salariés et fonctionnaires soient optimales ? Non, définitivement non ! En témoigne l’expertise du cabinet Technologia concernant une réorganisation à la PDC de Chirongui, initiée par FO Com et démontrant que l’absence de structure ne permet pas à l’ensemble des postières et des postiers de s’épanouir dans leurs activités. Le rapport dénonce notamment la vétusté et l’exigüité des locaux, l’absence de salle de repos digne de ce nom, des risques accrus de troubles musculosquelettiques… Il met en lumière aussi les difficultés que pourraient rencontrer les postiers dans l’exercice de leur fonction (routes non-goudronnées, trafic difficile, topographie des lieux non-alignés sur les standards d’adressage…).
Il ressort également que les postiers mahorais ont le dégradant ressenti d’être considérés comme des agents de seconde zone, de ne pas avoir les mêmes droits en termes de santé et sécurité que leurs collègues métropolitains. L’absence d’assistants sociaux, de médecins du travail sur le territoire ne leur permet pas de libérer leur parole et de faire part de leur souffrance.

FO Com, présents et constructifs !

Malgré ces conditions difficiles, l’équipe FO Com de Mayotte, sous la houlette de Abdoul Karim KAMARDINE soutenue par le responsable des DROM à la Fédération, Thierry NICOLAS, travaille dur et négocie fermement avec La Poste en bons connaisseurs des spécificités locales, par exemple, en signant, récemment, un accord historique portant sur la reconduction d’une allocation spécifique d’accompagnement à la retraite pour les personnels rattachés comme fonctionnaires.

NON MAIS À L’EAU QUOI !

L’île fait face à une pénurie d’eau potable à tel point que le réseau est coupé parfois pendant 24 heures. Quand il est réactivé, et par recommandations de l’ARS, il ne faut pas boire cette eau pendant au moins 12 heures, le temps que tout cela s’écoule dans les tuyaux ou alors, il faut la faire bouillir avant de la consommer… Pratique n’est-ce pas ? L’équipe FO Com de Mayotte a alerté la Poste, via le CHSCT sur ce sujet et réclamé que chaque agent bénéficie d’une bouteille d’eau potable par jour et que des citernes soient installées sur les sites pour des raisons évidentes d’hygiène : actuellement, nos collègues « tirent la chasse » avec un seau d’eau stockée dans une bassine ! Délirant ! Mais ce qui est plus délirant encore, c’est la réponse de La Poste : « Pour les bassines, nous avons prévu des couvercles pour éviter la prolifération des moustiques ». CQFD

Chronique du Tour de France des PIC

Poitiers, Cestas, Valence, Lille, Lyon, Royes, Rouen, Saint Gibrien, Dijon, Auvergne…
Depuis le début de l’année 2021, le référent PIC national est allé à la rencontre des militants et agents de ces PIC.

Ce Tour de France nous a permis d’entretenir un contact avec les agents dans une période charnière pour leur organisation de travail et d’établir le cahier revendicatif de demain. L’échange régulier, la proximité au quotidien avec les postières et postiers sont au cœur de nos valeurs. La présence FO Com est importante pour les agents des PIC et nous tenons à souligner la qualité des débats.

Avec 26 PIC sur tout le territoire, l’objectif est d’avoir 26 référents (actuellement 23) afin d’avoir une présence FO au plus près des agents. Chaque mois, l’organisation d’échanges permet de suivre les différentes évolutions, de faire remonter l’ensemble des informations et problématiques de chaque entité, d’étudier celles-ci lors des instances nationales et de pouvoir faire entendre nos revendications. Il n’est pas question de laisser La Poste décider seule de l’avenir des postiers. Encore beaucoup trop de dispositions non négociées sont le résultat des changements subis par les postiers.

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Lors des rencontres et échanges avec le personnel, on se rend compte très rapidement qu’ils sont soucieux de leur avenir au sein du Courrier.
Des doutes planent sur des transformations de PIC en plateforme Multi-flux avec des conséquences sur les effectifs (environ 50 % de moins, pas de brigade de nuit ou très peu…). Avec cette évolution, La Poste rationalise ses surfaces et ses effectifs, bien souvent au détriment des conditions de travail. S’ajoute à ceci l’ambiance entre agents qui devient pesante. L’intégration des UAP et EAP, le volet promotionnel très insuffisant (910 promotions sur les 26 PIC), une prime d’équipe liée aux objectifs et à l’appartenance des UAP, tout cela va générer des discordes entre équipes et surtout une forme de compétition, nuisant malheureusement au moral des agents.

D’une manière générale, le constat est un vrai manque de reconnaissance, et la difficulté d’avoir une véritable perspective de carrière avec une évolution professionnelle en PIC. Les efforts durant la crise sanitaire n’ont pas été récompensés (pas de prime d’intéressement, NAO quasi nulles) et ce, malgré les différentes organisations transitoires durant cette période. Leur rémunération est très faible et cela prouve encore davantage que les personnels des PIC sont les parents pauvres de la Branche Courrier.

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Stéphane Chaumeil,
Référent National PIC FO Com

« La direction que prend La Poste vis-à-vis des PIC doit être construite au travers d’un véritable dialogue social. C’est avec ce préalable nécessaire que les postières et postiers des PIC s’estimeront reconnus au travers des organisations de travail. Il est inadmissible que le volet promotion ne concerne que les agents volontaires pour faire partie d’une UAP ou d’une EAP. C’est un facteur discriminant et cela instaure une scission supplémentaire dans les équipes. De plus, la rémunération du personnel des PIC est insuffisante au regard des efforts fournis. Pourtant, c’est un élément clé pour faire en sorte que les postières et les postiers se sentent bien dans leur travail, intégrés dans l’entreprise et trouvent du sens à ce qu’ils font au quotidien ».

UAP : Unité Autonome de Production (de 7 à 10 agents ou 8 à 12 agents)
EAP : Équipe Autonome et Performante (de 15 à 30 agents)

Interview Pierre Marquier

Pierre Marquier
Responsable FO Com des filiales des activités de La Poste

Tu viens d’être récemment désigné Responsable des filiales des activités postales, peux-tu nous décrire ton parcours militant ?

Je suis rentré à La Poste en 1995 comme CDI intérimaire, en 2000 je suis finalement passé en CDI temps plein dans le métier du Courrier. Simple adhérent en 2003, au fil du temps je suis devenu responsable FO à Limoux PDC qui était mon entité de travail, pour ensuite m’investir sur l’ensemble du département de l’Aude.

J’étais passionné par mon métier et l’adhésion à FO a été pour moi une évidence, avec plusieurs objectifs : défendre les droits des agents, fédérer autour de revendications collectives et travailler le terrain seul endroit où la légitimité s’obtient de façon pérenne.

Membre et secrétaire du CHSCT de mon établissement, j’accorde une importance capitale à m’investir sur l’amélioration des conditions de travail. Je me suis impliqué avec opiniâtreté et passion pour aider, écouter et défendre les adhérents de notre très dynamique section.

Notre crédo restant une présence sur le terrain, mais aussi une exemplarité de comportement où la démagogie est totalement bannie !

Selon toi, quels sont les principaux défis à relever dans les filiales ?

Nous avons plusieurs défis à relever pour les filiales. La sous-traitance est devenue monnaie courante pour réduire les coûts salariaux notamment dans les domaines d’activités de la collecte et de la distribution de colis, de la manutention et du tri, y compris jusqu’à l’ubérisation ! La présence de FO est plus qu’essentielle pour combattre ces pratiques inhumaines.

À FO Com nous nous battons au quotidien pour le respect de l’ensemble du personnel, du code du travail et des textes protecteurs pour tous : salariés, intérimaires, sous-traitants et indépendants. Une des choses qui nous tient à cœur est l’extension des « avantages » postiers à tous les salariés des filiales. Nous revendiquons également la négociation d’accords de Groupe afin d’assurer les mêmes avancées sociales à l’ensemble des salariés de toutes les filiales, ainsi qu’une vraie politique de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, Nous défendons également l’évolution professionnelle au sein de tout le Groupe La Poste.

Pour que FO soit écoutée et entendue par toutes les directions dans les entreprises, la représentativité et l’implantation restent centrales. Les filiales font parties des métiers de demain dans le Groupe La Poste et FO Com doit être présente dans chaque branches.

Chez DPD, Chronopost, Docapost, Néolog, Mediapost… nous avons des représentants qui font un excellent travail de terrain, avec une communication de proximité à tous les agents. Il est important de les soutenir et de les accompagner dans leur développement. De plus, chacun peut publier sur le site FO Com.

Nous avons mis en place des échanges dans ces filiales, avec en particulier les futures échéances NAO. Ces rendez-vous importants à propos de la rémunération des salariés ne doivent pas être manqués.

Si tu devais jeter une bouteille à la mer, quel message syndical choisirais-tu ?

Il est nécessaire, à travers la présence de FO sur tous les lieux de travail au plus près de tous les agents, de créer ce lien de confiance et de pédagogie pour faire aimer notre syndicalisme libre et indépendant.
À mon sens, le syndicalisme n’est pas une activité individuelle mais une vraie stratégie collective où les égos et les intérêts individuels n’ont pas lieu d’être.

Pour finir, je citerais cette phrase de Jacques Brel « Je préfère les gens qui donnent, à ceux qui expliquent » pour dire que la sincérité et la générosité supplantent et de loin les plus grands discours. Notre chemin doit être celui du combat, mais aussi celui du cœur.

Salaires : retrouver de la dignité dans le travail

Le salaire permet de subvenir à ses besoins, à celui de sa famille ainsi qu’au financement de plusieurs composantes de notre modèle social. Il est une reconnaissance du temps de travail effectué et/ou des tâches réalisées. Mais ce que beaucoup de dirigeants oublient, c’est qu’il est le symbole de l’effort, souvent invisible à leurs yeux au moment où il est produit. Au-delà du pouvoir d’achat des personnels, le salaire permet d’alimenter les différentes infrastructures liées aux services publics, mais aussi aux caisses de retraites, d’assurance maladie, de formation, etc. Ce double enjeu est primordial à intégrer dans tout processus de relance économique, surtout après une crise telle que nous venons de vivre.

Rendre le travail décent par un salaire juste

Et pourtant, sans revalorisation des salaires, pas de relance économique. L’amortisseur social que constitue le salaire est évident. Dans le même temps, la croissance ne pourra repartir que si la consommation des ménages est au beau fixe. Comment lutter contre la précarité et la récession ? Le salaire est une réponse partielle à ce sombre paysage qui se dessine un peu plus chaque jour. Les entreprises arbitrent sans cesse entre l’emploi et les salaires, avant tout déterminés par la répartition des gains de productivité. Mais quand on regarde le nombre de positions de travail supprimé (équivalent temps plein) et les augmentations salariales au ras des pâquerettes, nous pouvons nous poser légitimement la question : mais où va l’argent ? Dans l’investissement, la recherche, le développement ? Dans la poche d’actionnaires toujours plus avides ?

D’après les données de l’INSEE publiées en avril 2019, le salaire médian mensuel net se situe à 1 789 euros. Beaucoup de postiers trouveront cette somme astronomique tellement elle est éloignée de leur réalité. Cependant, il est demandé aux postiers davantage d’agilité et d’adaptabilité, de compétences et de productivité et une augmentation des salaires permettant de valoriser la participation de chacun à l’effort collectif. Car qu’on se le dise, les vœux pieux de l’entreprise et les boîtes de chocolat ne peuvent payer les impondérables de la vie de tous les jours. Et ce ne sont pas les demandes d’aides pécuniaires – faites par les postiers à La Poste – fortement liées aux charges courantes, voire aux achats de première nécessité, qui nous prouvent le contraire…

Reconnaître l’engagement de toutes et tous

Considérée comme ayant des activités essentielles à la Nation, La Poste ne valorise pas la force de travail et la disponibilité de ses agents à remplir leurs missions de services publics. Les Négociations Annuelles Obligatoires de ces dernières années, ponctuées par celles de 2020, ne nous démontrent pas le contraire : seulement 0,3 % d’augmentation générale des bas salaires et 0,4 % en moyenne pour les personnels cadres. Rapportée à l’inflation qui se si-tue à 1,1 % en 2020, on est bien loin du compte ! Ajoutons à cela les hausses successives des dépenses liées à l’énergie, au logement, aux mutuelles et autres assurances, aux achats du quotidien, la conclusion est assez simple : l’augmentation du pouvoir d’achat n’est pas une priorité ! Or, les gains de productivité réalisés par La Poste sont bels et bien palpables.

En tout cas, les « derniers de cordées » n’en voit pas la couleur… Ils doivent faire face à la descente infernale et lente vers la précarité. « Serrer-vous la ceinture ! » Cette expression connue depuis des décennies n’est pas valable pour tout le monde… Elle s’applique surtout à ceux qui fournissent un effort considérable pour répondre aux exigences de La Poste.

À FO Com, nous continuons de revendiquer : le grade de base 2.1, le 13e mois pour tous, et la nécessaire transposition des grilles indiciaires pour les fonctionnaires (PPCR).

« Qui se contente de belles paroles risque d’attendre fort longtemps »

À cette maxime, les fonctionnaires peuvent aisément s’identifier. Depuis plusieurs années, toujours aucun prémisse de la transposition des grilles indiciaires de la fonction publique aux postiers concernés. En plus du point d’indice gelé depuis plus d’une décennie, les postiers fonctionnaires subissent de plein fouet l’austérité salariale. Et quel mépris ! En juin 2020, un énième courrier est parvenu au Ministre de l’économie chargé de faire publier les décrets relatifs à ce changement. Mais pour seule réponse, nous n’avons simplement qu’un accusé de réception du courrier. L’urgence n’est encore une fois pas du côté de l’augmentation des salaires.