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Un Service public à géométrie variable est-il encore un Service public ?

présence postaleLe nouveau contrat de présence postale territoriale qui vient d’être signé entre l’État, l’association des maires de France et des présidents d’intercommunalité et La Poste pour la période 2020-2022 fixe les règles d’aménagement du territoire en matière de services postaux.

Avec la transformation des bureaux de poste en agence postale communale (APC), relais-Poste, Maisons de Service au Public (MSAP) et maintenant maison France services, les maires et présidents d’intercommunalité sont de plus en plus sollicités et portent pour une large part la présence postale dans leur commune. Pour un indispensable dialogue territorial le mieux adapté, ce nouveau contrat réaffirme donc la place centrale  de ces élus.

L’une des priorités semble être « d’augmenter l’offre et l’accès aux services » à travers une  présence postale « caméléon » susceptible de répondre aux attentes supposées de la population. Avant la suppression/transformation d’un grand nombre de bureaux de poste, la population avait accès à tous les services de La Poste quel que soit sa situation géographique, ainsi il était répondu d’emblée à l’ensemble des attentes qu’elles soient supposées ou réelles !

Pour FO Com, transformer ne doit pas conduire à mettre en place une Poste à plusieurs vitesses : celle d’un bureau de poste classique, celle d’une agence, celle d’un relai, celle d’une maison de services… Notre syndicat revendique, depuis toujours, les mêmes services partout, pour tous avec des postiers formés et assermentés quel que soit le format du bureau. C’est l’indispensable condition pour remplir la mission d’aménagement du territoire dont La Poste a la charge. Sans cela, l’entreprise publique perdra sa véritable raison d’être à savoir garantir l’égalité des citoyens en matière de services postaux.

Quand travail rime avec peur !

Et une de plus…Mais cette fois l’agression passe au cran supérieur puisque des menaces de mort ont été proférées envers des agents de La Poste du bureau central de Montélimar.

La raison ? Le refus de donner une lettre recommandée à un client démuni de documents d’identité pourtant imposés par la loi. Encore un agent menacé alors qu’il n’applique que la réglementation…

Entre menaces de mort, risques de représailles (plus de 5000 en 2017) et incivilités (plus de 17000 déclarées en 2017), les postiers n’en finissent plus de subir une violence grandissante et trop quotidienne.

Pour FO Com, il est urgent que La Poste prenne des mesures concrètes avec la re-mise en place des moyens humains et financiers nécessaires pour enrayer un phénomène dont elle ne peut se dédouaner totalement. La sécurité des postières et des postiers et le maintien des services postaux méritent quelques efforts budgétaires ! De notre côté, nous continuons à travailler à la mise en place d’une véritable politique de prévention dans ce domaine  avec les membres des CHSCT, les encadrants, les préventeurs et les médecins du travail.

NON les agents ne doivent pas venir au travail « la boule au ventre » et se sentir en insécurité!

Quelle destination pour demain ?

destination demain

Digital, Intelligence Artificielle, automatisation des processus, le monde bancaire change et évolue toujours plus vite ! La Banque Postale a non seulement l’ambition d’acquérir la vitesse du TGV, mais aussi celle de voyager en première classe. FO Com est là pour lui rappeler que le personnel de bord entend être reconnu pour son investissement et ses qualités d’adaptation.

Oui, mais quel est le prix à payer ?

Pour FO Com, personne ne doit rester sur le quai face aux changements profonds et rapides du sec-teur bancaire.

Doit-on craindre le pire ?

Sans doute, si nos dirigeants font du dialogue social un dialogue de sourds.

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Une nouvelle pratique managériale : l’Espace Temps Développement

L’Espace Temps Développement (ETD) est une nouvelle pratique managériale au Réseau qui concerne la ligne conseil bancaire et les Chargés de Clientèle.

Ce rendez-vous collectif, 42 heures par an pour les conseillers bancaires et 22 heures par an pour les chargés de clientèle, vise à contribuer au développement des compétences, à échanger sur le respect des obligations réglementaires et à travailler sur le développement commercial.

Ce nouveau temps de communication doit être bénéfique pour aider les agents à monter en compétences sur leur domaine d’activité et maîtriser la réglementation en constante évolution.

Sur le papier,  le temps consacré au développement de compétence collectif n’augmente pas mais est mieux organisé. Dans la réalité, ce nouvel acte de management a-t-il été bien pesé ?