Actus Courrier – Colis

Primes Colis : FO exige une revalorisation légitime !

Primes ColisLors de la dernière commission de suivi concernant l’accord sur les primes Colis, FO a revendiqué un avenant prolongeant l’accord (qui se termine en octobre 2020) et intégrant une augmentation du Challenge pour le porter à 700 € minimum (versus 550€). Cette prime serait la moindre des choses au regard de l’investissement du personnel qui n’a eu aucune reconnaissance financière à la hauteur à ce jour.

Rappelons que le tsunami de colis déjà observé, notamment ces derniers mois, va atteindre des proportions jamais vues pour la Peak Période à venir. FO sera vigilante quant aux renforts apportés à la production mais aussi à l’encadrement et aux services « support ».

Les conditions de travail des postiers du Colis doivent être respectueuses de leur santé et de leur sécurité.

Vente de quartiers : le bon sens est-il aux abonnés absents ?

Vente de quartiersLa notion de titulaire de quartiers est historiquement un des piliers de l’organisation du métier de facteur. Elle permet de garantir une relation de confiance avec la population, elle est une des garanties de la qualité de service public postal, elle assure au facteur des conditions de travail stables via une parfaite connaissance de sa tournée.

En prenant prétexte de la pandémie pour geler la vente de quartiers de mars 2020, La Poste joue contre son camp, contre les agents de la distribution, et contre ses intérêts futurs (lancement de nouveaux services). Elle fragilise la confiance de la population, car cette confiance passe d’abord par le lien quotidien établi avec le facteur !

FO Com n’a cessé, par de multiples interventions, de demander le retour des ventes de quartier. Mais La Poste s’entête et semble décidée à faire disparaitre la notion de titulaire de quartier notamment le samedi, en attendant la suite…

Pour FO Com, ceci est inacceptable et exige : 1 tournée  = 1 titulaire du lundi au samedi.

Externalisation de l’informatique postale : FO écrit au ministre

externalisation-ministreEn pleine crise du COVID, alors que l’économie française souffre d’une baisse importante de l’activité, La Poste poursuit ses actions d’externalisations de pan entier de ses activités. FO Com ne cesse d’agir pour s’opposer à ces projets qui sont à l’origine de la baisse constante des effectifs d’informaticiens postiers, mais aussi la perte d’emplois en France de nos propres sous traitants, au profit de pays moins disant au niveau social notamment au Maroc et en Inde. Nous avons déjà interpellé le président de La Poste à ce sujet en juillet 2020 [à lire ici]

Il s’agissait pour FO de réagir à ce véritable dumping social visant la mise en concurrence des conditions de travail et de rémunération des postiers, avec des pratiques salariales et sociales de pays peu préoccupés des conditions d’existence de leurs travailleurs. Et pourtant, La Poste se devrait de prendre soin de sa politique affichée de responsabilité sociale et environnementale en mettant un peu de cohérence avec ses choix économiques.

La réponse du 9 juillet 2020 du Président Wahl par l’intermédiaire de Mme Decaux, DRH du Groupe La Poste est décevante : [lire la réponse ici]

Aucune réelle réponse au contenu de notre demande ! Oubliés les beaux discours sur la solidarité nationale dès lors qu’il y a quelques intérêts (financiers) à les transgresser. La DRH ne réagit en rien à nos préoccupations pourtant clairement énoncées et ne remet donc nullement en cause la politique de sourcing offshore de La Poste. Bien que la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que l’État soient les deux seuls actionnaires de La Poste, la direction de l’entreprise publique n’entend pas faire sienne la politique gouvernementale de relocalisation d’activités sur le territoire national… Quel jeu de dupes !  Bref, le monde d’après ne s’annonce pas différent du monde d’avant, la preuve : à peine sortie du confinement, La Poste n’a pas hésité à signer un autre contrat de prestations pour envoyer de l’activité en Pologne !

FO ne lâche rien et a décidé d’interpeller désormais le ministre de l’économie : M. Bruno Lemaire. [Lire la lettre au Ministre]

PIC : La Poste instaure le sous effectif chronique !

sous effectifTel Machiavel, La Poste saisit l’opportunité de la pandémie liée au covid pour faire du sous effectif dans les PIC un mode de gestion quotidien. Sans aucun complexe, elle entend faire payer aux postières et postiers les effets économiques de la crise sanitaire sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.

Quel bel acte de management…Est-ce cela le prix de la reconnaissance de leur engagement collectif ?

La Poste avait déjà institué la mise en place d’une gestion « au fil de l’eau » avec CDD et intérimaires pour faire passer le trafic dans les périodes les plus tendues. Désormais, les périodes les plus tendues c’est tous les jours et sans l’appoint des emplois précaires ! Nous avions combattu en son temps cette gestion déjà peu respectueuse des salariés.

Avec les conséquences de la pandémie, La Poste a trouvé pire.

Les prises de congés et autres absences ne sont que très peu remplacées et ce sont les conditions de travail des agents qui en pâtissent : la poly-activité devient la règle, les positions de travail sont laissées à découvert, on court d’un chantier à un autre. La priorité consiste à garantir « l’alimentation machine », alors on n’hésite pas à déplacer les agents du tri manuel ou de l’ensachement au pilotage d’une TTF (Trieuse Tous Formats) ou d’une MTI (Machine de Tri Industriel) qu’il faut aussi décaser, sans oublier l’alimentation de la TPF (Trieuse Petit Format) et de la TOP (Trieuse d’Objets Plats).

Constamment, on déshabille Pierre pour habiller Paul…

Force Ouvrière exige le retour de toutes les positions de travail nécessaires.

 

Télétravail à La Poste: Un accord à booster !

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FO Com s’est pleinement investie dans l’accord de 2018 et continue de s’investir pour sa nécessaire évolution. Faut-il rappeler à La Poste que durant la crise sanitaire, le fonctionnement de l’entreprise a pu notamment être garanti en élargissant les possibilités d’exercice du travail à domicile. Pour nous, ce qui s’est fait dans l’urgence doit maintenant faire l’objet de négociations pour asseoir et sécuriser ces nouvelles modalités de travail.

[Lire le tract]