- Western union : évolution du partenariat ou fin annoncée ?
- Quand bouger mérite une prime ou une promotion
- Andjaro : un ersatz de solution pour remédier à l’absentéisme
- Entretiens d’appréciation 2023
- L’entretien professionnel 2023
- La KYC : know your customer
Archives: BGPN
BGPN, il faut éviter le pire
La Poste a reçu les organisations syndicales pour une plénière concernant l’accord BGPN « Un quotidien amélioré pour les postiers et les clients en bureau de poste ».
Cette réunion accouche d’une souris! En effet, peu d’évolutions sont à noter : une légère amélioration, toutefois insuffisante, à propos des zones de mobilité, un article dédié aux Chargés de Clientèle Remplaçants, mais « moins-disant » que dans l’accord de 2017 ou la création d’une équipe de CC remplaçants départementale en cas de besoin.
FO Com en a profité pour porter, à nouveau, ses revendications :
- Augmentation des salaires et primes pour les Chargés de Clientèle, avec en particulier la mise en place d’une prime de fonction. La forte hausse des prix des produits de première nécessité impacte très fortement le reste à vivre des classes I et II. Il faut absolument augmenter leur salaire.
- Augmentation de la rémunération fixe et variable des Conseillers Bancaires, inchangée depuis 2014. Nous demandons aussi une intégration d’une partie de la prime de fonction dans le salaire.
- Un Lieu Habituel de Travail pour les Conseillers Bancaires.
- Une réelle prise en compte des heures supplémentaires et leur paiement effectif.
Aujourd’hui, le comportement de certaines directions locales laisse penser que l’application d’un accord pas encore validé est en train de se mettre en place. Pour autant, FO, soucieuse de l’amélioration du quotidien des postiers, n’aura de cesse de négocier pied à pied pour que La Poste ne revienne pas sur les acquis du passé et redonne aux métiers des bureaux de poste toute leur attractivité. Le Réseau est la vitrine de La Poste, il faut lui donner les moyens.
Vous pouvez lire la déclaration préalable de l’intersyndicale ainsi que notre tract faisant suite à la première bilatérale.
REC, RE, Encadrants – Les oubliés de la BGPN
La Poste nous avait reçus en septembre 2020, pour que nous partagions les revendications des cadres des CoDir de la BGPN, quel constat pouvons-nous tirer en janvier 2023 ?
RIEN ! La Poste n’a proposé aucune avancée concernant ces personnels. Ils sont tout simplement les oubliés de la BGPN, corvéables à merci.
[Lire le tract]Le Coba Libre n°26 – Février 2023
- « C’était mieux avant » et c’est La Poste qui le dit !,
- Restitution de notre consultation LCB : « Que des cas particuliers ! »,
- Tchao au taux de curiosité,
- Résultats élections professionnelles de décembre 2022,
- « Le bon coin des accords »
Quand La Poste recherche une expérience « client remarquable »
Quand La Poste entreprend de faire revenir les clients dans les bureaux de poste :
- Elle supprime le timbre rouge incitant ainsi les clients à utiliser les canaux numériques pour envoyer leurs courriers
- Elle supprime dans certains bureaux la possibilité d’effectuer des opérations en cash
- Elle supprime le service Western Union, transférant ainsi 4.3 millions de transactions (à l’extérieur des guichets du bureau de poste)
- Elle supprime à une certaine catégorie de clientèle la possibilité d’avoir un conseiller dédié
Quand La Poste tente d’améliorer la satisfaction client :
- Elle expérimente la distribution alternée du courrier
- Elle facture l’autorisation de découvert même si celui-ci n’est pas utilisé
Mais que se passe-t-il à la tête de l’entreprise ?
En prenant pour prétexte le Covid, La Poste n’a de cesse de nous répéter que la fréquentation des bureaux de poste s’est effondrée ; mais, à force d’appauvrir l’offre de services, il ne faut pas s’étonner que les clients boudent les bureaux. Le chargé de clientèle est alors pris au piège. Il subit les choix de l’entreprise et se retrouve démuni face à des clients qui demandent des explications.
FO Com ne comprend pas cette direction prise par La Poste allant à l’encontre du développement et mettant en difficulté les agents. La désaffection des clients ne pourra que s’accentuer et il ne faudra pas en faire porter la responsabilité aux chargés de clientèle.