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NAO : une réponse qui se fait attendre

NAOFO Com est intervenue le 13 septembre auprès de la DRH Groupe pour exiger une nouvelle augmentation générale des salaires. La situation économique reste très compliquée et l’inflation encore très élevée notamment en ce qui concerne les produits alimentaires et l’énergie.

Nous avons également demandé le versement de la prime PEPA (Prime Exceptionnelle de Pouvoir d’Achat). Notre demande est bien le versement pour tous, fonctionnaires comme salariés.

La Poste nous a fixé une nouvelle rencontre le 26 octobre pour nous apporter des réponses à nos propositions. Cette réponse tient en 3 lettres : NON.

Pour FO Com c’est inacceptable. 60% des salaires des postiers sont en dessous du salaire médian français. Pour résumer, les postiers sont mal payés. Nous avions d’ailleurs déjà alerté La Poste quant aux difficultés d’emploi : rupture conventionnelle, démission, absentéisme, difficultés d’embauche, etc. Malgré tous ces échanges nous ne sommes ni écoutés ni entendus !

Trop c’est trop. Nous sommes mécontents de cette décision et continuons d’intervenir auprès de la DRH pour faire entendre nos revendications qui sont montées jusqu’au Président du Groupe en espérant une réponse satisfaisante pour les postiers.

NAO : activation de la clause de revoyure

clause de revoyureEn tant que signataire de l’accord sur les négociations annuelles obligatoires (NAO), FO Com a, dès juillet 2023, écrit à la DRH demandant l’activation de la clause de revoyure. Nous avons été reçus le 13 septembre et avons ainsi pu porter nos revendications. Notre demande prioritaire est l’augmentation générale des salaires. En effet, face à une inflation qui reste importante, il est plus qu’urgent que La Poste entende notre revendication. Le pouvoir d’achat des postières et des postiers reste un fil rouge capital.

Nous avons également demandé des précisions sur la prime PEPA (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat). En effet, le ministre de la Transformation et de la fonction publique a annoncé cette mesure validée par décret ; elle concernerait certains agents de la fonction publique (fonctionnaires).

Un bilan a été fait lors de cette réunion concernant les mesures « transport » tels l’ITVP (indemnité transport véhicule personnel) ou encore le forfait mobilité durable. Notre action syndicale reste d’actualité pour permettre à tous les bénéficiaires de ces mesures de pouvoir en bénéficier. Beaucoup trop d’agents ne connaissent pas encore l’existence de ces mesures ou sont en « rupture numérique » et n’osent pas demander du soutien.

La DRH nous propose une prochaine rencontre le 26 octobre pour, nous l’espérons, répondre favorablement à nos revendications.

A noter également que le vendredi 13 octobre, FO Com se joint à la journée de mobilisation et de manifestation à l’échelle européenne qui sera organisée contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme.

Face à l’ inflation, nous agissons

InflationToujours sur la brèche en ce qui concerne le pouvoir d’achat, FO Com écrit à la DRH Groupe pour exiger une nouvelle hausse des salaires en activant la « clause de revoyure ». [Lire le courrier]

Cette clause est inscrite dans l’accord NAO 2023 que FO Com a signé en mars et permet de réouvrir les négociations salariales en cas d’évolution de la situation économique.

Certains nous diront que l’inflation ralentit mais elle reste à +4.5%. Cela ne signifie pas que les prix baissent, ils montent moins vite, voilà tout. Les postiers, comme des millions de salariés et fonctionnaires, continuent de se serrer la ceinture !

Selon l’INSEE, la baisse de la consommation des produits agroalimentaires se situe aux alentours de 8,9% et  de 2,1% pour les produits d’équipement. Sans compter qu’également, beaucoup peinent à faire face à leurs dépenses contraintes (loyer, assurances…). D’autres encore préfèrent se mettre en arrêt maladie plutôt qu’utiliser leur véhicule pour se rendre au travail. Les situations individuelles sont nombreuses et deviennent pour beaucoup, catastrophiques.

Les propositions salariales de la Poste lors des négociations annuelles obligatoires et l’augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires ne suffisent pas à affronter ce contexte inflationniste. Il est donc urgent d’obtenir de nouvelles augmentations. Sans compter que les rémunérations font partie intégrantes des conditions de travail ! L’augmentation salariale, c’est aussi la reconnaissance.

DOCAPOSTE BPO IS – NAO 2023 – Pas d’augmentation générale, FO ne signe pas !

Les NAO 2023 (Négociations Annuelles Obligatoires) viennent de s’achever. Pour les élus FO, malgré quelques réelles avancées, elles nous laissent un goût amer. En même temps, compte tenu du retard accumulé toutes ces années où il n’y a pas eu de réelles hausses salariales, il était temps pour la direction de répondre, du moins en partie, aux demandes des salariés. Demandes que notre organisation syndicale a relayé sans cesse depuis des années auprès de la direction.

Dans le contexte de forte inflation, la direction ne pouvait pas se permettre de rester immobile. Cependant, ne nous y trompons pas ! Le scénario de ces NAO avait été soigneusement préparé à l’avance par la direction.

Pour en savoir plus [Lire le tract]

Cadres : vous avez dit NAO ?

La loi oblige les entreprises à engager, chaque année, des négociations salariales avec les Organisations Syndicales : ce sont les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires).

A La Poste, les salaires, du facteur au cadre sont insuffisamment élevés pour pouvoir absorber l’inflation du moment (6% selon l’INSEE) !

Concernant les cadres, La Poste propose pour le moment 1% d’augmentation générale et 2% d’augmentation individuelle. Nous savons tous que les enveloppes ne seront jamais distribuées intégralement à chaque cadre : ce sera donc au manager de niveau local de répartir, de manière subjective, ces enveloppes par ailleurs faméliques.

La Poste s’interroge sur la raison de ses difficultés à recruter des cadres ? Qu’elle commence par bien les rémunérer. Car la reconnaissance passe aussi par le salaire et exige donc, pour FO Com, plus que 1%. Sans compter que l’engagement quotidien des cadres, quel que soit leur niveau et leur fonction, est tel (heures supplémentaires non payées, responsabilités de plus en plus lourdes, surcharge de travail) que la proposition actuelle s’apparente plus à un pourboire qu’à une augmentation salariale !

Aujourd’hui le compte n’y est pas, FO Com continue à porter la voix des cadres en exigeant des augmentations salariales significatives notamment au regard de l’inflation actuelle.