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FOCom Cadres

Newsletter FO Com Cadres n°4
Avril 2021

Bonjour [prenom]

édito

Vers un changement de « culture managériale »...

Les élections au CA de décembre dernier qui a vu FO Com progresser nous conforte dans notre action syndicale. Votre confiance envers le syndicat réformiste mais exigeant que FO Com représente, nous encourage encore plus à porter haut et fort vos revendications. D’autant plus que vous êtes également de plus en plus nombreux à vous abonner à notre newsletter et à nous solliciter via notre site. Ces encouragements nous obligent à encore plus de rigueur et de détermination dans nos actions.

Parallèlement « l’ambitieux » plan stratégique 2021-2030, l’accord « pacte social » en cours de négociation, place le cadre et le manager au cœur de la stratégie de La Poste. Cet accord prévoit une foultitude de missions pour les managers – encadrer les mobilités, assurer les tutorats, définir les parcours professionnels – sans pour autant en prévoir les modalités et les moyens. Si, dans un monde économique bousculé par la crise sanitaire et les évolutions technologiques, les remises en question, les changements de métiers, la mobilité sont d’actualité, cela ne peut se faire sans moyens. Pourtant, on nous annonce bien un « changement de culture managériale », comme quoi le chantier est vaste ! Donner à l’encadrement les moyens nécessaires à la hauteur de leurs actions et missions, tel a toujours été la base des revendications de FO Com qui continue à exiger de La Poste l’ouverture de négociations exclusivement dédiées aux cadres.

Mais au-delà de tout ça, le pacte social et plus globalement la « nécessaire transformation » de La Poste doivent aussi être l’occasion de redonner du sens aux missions de cadres et de rétablir un nouveau contrat de confiance au sein de l’entreprise. Moteur dans la stratégie de La Poste, les cadres doivent être reconnus avec un statut reposant sur des éléments objectifs : qualification, responsabilité, autonomie...

La Poste ne pourra pas avoir une stratégie ambitieuse sans restaurer le rôle et la place des cadres dans le Groupe.

Bonne lecture !

Christine Simon
Secrétaire Générale Adjointe en charge de La Poste


dossier

Actu du CA
Résultats consolidés, Postiers oubliés !

Résultats consolidés, Postiers oubliés !

La crise sanitaire planétaire de 2020 a impacté les grandes entreprises françaises.

Des fleurons de l’économie française ont encaissé des pertes historiques, comme Air France qui, avec une chute des recettes de 64 %, a subi une perte d’exploitation de plus de 3,4 milliards. Son avenir est maintenant corrélé à une recapitalisation massive de ses principaux actionnaires.

La SNCF, avec 3 milliards d’euros de perte nette, voit s’envoler 6,8 milliards de CA ! La crise a fait dérailler la SNCF qui retrouve un CA au niveau de celui de 2014.

Accor, avec 2 milliards de perte pour un CA de 1,6 milliard, a limité les frais en se délestant de son immobilier.
Enfin, Renault, déjà en difficulté, a vu ses ventes mondiales plonger de 21 %. L’entreprise enregistre une perte historique de 8 milliards d’euros, faisant retomber son CA au niveau de 2013.

La Poste, quant à elle, tire son épingle du jeu et affiche un CA de 31,2 milliards en augmentation de 20 %, un Résultat d’EXploitation (REX) de 3,1 milliards (contre 889 millions en 2019) et un résultat net de 2,1 milliards contre 822 millions en 2019.

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cadres

EAP (Équipes Autonomes et Performantes) et encadrants de proximité : attention danger !

EAP (Équipes Autonomes et Performantes) et encadrants de proximité : attention danger !

Cette nouvelle organisation de travail voulue par la Branche Services Courrier Colis représente un vrai risque pour le management de proximité. Celle-ci tend à donner plus d’autonomie aux agents en charge de la distribution avec des tâches telles que, par exemple : la gestion du parc auto, les indicateurs et le suivi de la prime d’équipe, les réclamations, le contrôle des objets signalés...

Il est évident que La Poste ayant décidé de sanctuariser la partie de distribution attribuée aux ROP avec la création d’une tournée à hauteur de 50 % de sa position de travail, ceux-ci se trouveront moins impactés par cette nouvelle organisation de travail. En revanche, les Responsables d’Équipe (RE), habituellement en charge de certaines des missions qui, dans un futur proche, seront confiées aux facteurs, risquent quant à eux de se retrouver en difficulté. En effet, pour le moment La Poste reste complètement muette concernant leur avenir.

Pour FO Com, il y a urgence que La Poste clarifie l’avenir des Responsables d’Équipe !

Un rappel s’impose à La Poste : la position de Responsable d’Équipe n’a pas 30 ans… Elle date seulement de la mise en place de l’accord Courrier de février 2017 ! Tous ceux et toutes celles qui ont accepté la position de travail de RE se sont investis dans cette nouvelle fonction. La moindre des choses que leur doit La Poste, c’est de leur donner une vision et des garanties précises pour leur avenir professionnel.

Dans le cadre de cette nouvelle organisation de travail, FO Com réclame de la clarté sur l’avenir des Responsables d’Équipe ainsi que de toutes les positions d’encadrement au Courrier.


Accord nouvelles grilles indiciaires : on joue les prolongations !

Accord nouvelles grilles indiciaires : on joue les prolongations !

A plusieurs reprises FO a interpellé La Poste et les politiques sur les dérives interminables et inacceptables de la mise en œuvre de l’accord unanime du 3 octobre 2018 sur la mise en place des nouvelles grilles indiciaires.

Pour les non spécialistes de la Fonction publique, et pour simplifier une question complexe dans sa traduction juridique, il s’agit de quoi ? Tout simplement de la traduction dans un accord d’entreprise d’un accord de la Fonction publique signé au niveau national pour pouvoir ajuster les grilles indiciaires des grades de la Poste sur les nouvelles grilles indiciaires de la Fonction publique.

Face à la lenteur prise sur l’application de cet accord, FO a régulièrement alerté La Poste qui, au final, nous a renvoyé vers le niveau politique à qui elle a transmis le projet.

Nous sommes alors intervenus auprès des cabinets ministériels et au sein des commissions de la Fonction Publique où siègent des élus FO. Pour formaliser ces démarches, nous sommes intervenus au travers de plusieurs courriers du secrétaire général Fonction publique FO au ministre de l’économie et à l’ancien ministre de la Fonction publique, ainsi que par 2 courriers de la secrétaire générale FO Com au ministre de l’économie en janvier 2020 et à la ministre de la fonction publique fin novembre 2020.

En réponse à ce dernier courrier, la ministre s’est voulue pédagogique et rassurante… Sa lettre, en conclusion, nous annonce une mise en œuvre à la fin du premier trimestre. (Lire le courrier de la ministre)

Nous sommes le 31 mars et... point de décret !

Aujourd’hui c’est la parole politique qui est discréditée. Nous allons devoir intervenir au plus haut niveau pour sortir de cet enlisement incompréhensible qui n’est pas sans conséquences.

En effet, depuis la signature de cet accord en attente de décrets d’application, ce sont plus de 17 000 fonctionnaires qui ont quitté La Poste sans pouvoir en bénéficier. Et ce sont plusieurs milliers de fonctionnaires qui en seront écartés car il faudra attendre encore 6 mois pour bénéficier du nouvel indice pour sa retraite ! Enfin, on ne compte pas tous les fonctionnaires qui ont retardé leur départ pour profiter de cet accord !

FO exige que ce préjudice de carrière soit pris en compte et que l’application future de cet accord soit immédiate pour les postières et postiers fonctionnaires !


Télétravail à La Poste: FO demande la fin du provisoire qui dure

Télétravail à La Poste: FO demande la fin du provisoire qui dure

Le 26 novembre 2020, plusieurs organisations patronales et syndicales, dont FO, ont finalisé un accord national interprofessionnel (ANI) « pour une mise en œuvre réussie du télétravail ». Cet accord va-t-il rester lettre morte à La Poste ?

Un an après le premier confinement, il est devenu impossible de ne pas tenir compte des préconisations de ce texte et de continuer à décourager celles et ceux qui souhaitent bénéficier de l’accord d’entreprise en vigueur depuis 2018.

Le télétravail à 2 vitesses, ça ne peut plus durer ! Isolement, sous-équipement, non-droit à la déconnexion sont la règle dans plusieurs endroits du territoire et dans plusieurs métiers. Avec tous les risques pour la santé des postières et des postiers que cela comporte. Quant aux managers, ils attendent encore souvent des consignes claires et un accompagnement à la hauteur des objectifs qu’on leur impose.

Les contingents de travailleurs à distance grossissent mois après mois et des agents n’ont pas rencontré physiquement leur manager depuis 1 an : pour FO, moteur sur le sujet depuis le début, le no man’s land a assez duré.

Le fil des négociations, rompu fin 2020, doit être repris rapidement : FO demande la réouverture rapide de négociations pour adapter l’accord actuel au contexte d’aujourd’hui et aux enjeux de demain !


Sur tous les fronts pour défendre les missions de service public

Télétravail à La Poste: FO demande la fin du provisoire qui dure

Auditionnée par le Ministère de l’économie puis par le Sénat sur les missions de service public postal quant à leur financement et plus globalement leur avenir, FO Com a réaffirmé ses revendications en la matière. Nous avons eu maintes fois l’occasion, et ce fût d’ailleurs notre fil rouge lors des dernières élections à La Poste, de nous exprimer sur le sujet (Lire notre dernier document de décembre 2020), de démontrer le rôle et la nécessité de telles missions dans notre société. Il n’y a pas de République sans Service public !

Aujourd’hui, l’état ne compense plus le service universel postal c’est-à-dire la distribution du courrier 6 jours sur 7 sur tout le territoire, engendrant ainsi un coût de 506 millions d’euros à La Poste en 2020. Les autres missions sont également sous-compensées par rapport au coût constaté. (Lire notre contribution).

Pas besoin de grands discours, il y a juste une évidence : ce dont a besoin La Poste, c’est de pouvoir financer les missions de service public dont la collectivité nationale lui a confié la charge.

Aussi, FO Com demande à l’état d’assurer la contribution financière à hauteur des coûts afin que La Poste traverse sereinement la période de transition et de transformation qui s’annonce et pour qu’elle puisse répondre à trois exigences :

  • Assurer ses missions traditionnelles tout en développant de nouvelles missions.
  • Garantir un haut niveau de qualité dans l’accomplissement de toutes ses missions.
  • Garantir la reconnaissance, le sens du travail ainsi que l’avenir à tous les postières et postiers.

international

Directive Postale Européenne : où en-est on ?

EAP (Équipes Autonomes et Performantes) et encadrants de proximité : attention danger !

Le 13 juillet 2020, la Direction générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME (DG GROW) a lancé une consultation publique dans 23 langues officielles de l’UE intitulée « Consultation publique sur l’évaluation de la directive sur les services postaux ». Cette consultation a duré 17 semaines et s’est terminée le 9 novembre 2020.

L’objectif était de recueillir des avis sur nos services postaux universels, la qualité du service, l’accessibilité, la tarification, l’impact de la crise de la Covid-19 ainsi que le rôle de la directive et ses effets.

Voici quelques extraits des premières des contributions :

  • Au cours des deux dernières années, une grande majorité de consommateurs (dans la plupart des cas plus de 70 %) ont eu recours à des services de correspondance personnelle (lettres, cartes, articles), ont envoyé ou reçu des documents gouvernementaux et ont utilisé des colis et des services de retour de commerce électronique...
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Gouvernance d’entreprise : Protéger les travailleurs avec des droits inscrits !

FO Com vient de répondre à une consultation européenne sur le devoir de vigilance. Au sein de l’UNI, FO Com soutient depuis longtemps les efforts visant à légiférer sur l’obligation de diligence raisonnable ou un devoir de vigilance contraignant en matière de droits humains.

Cette initiative nous permettrait de responsabiliser les entreprises

Cette consultation représente une occasion importante de contribuer, en tant que syndicat, à garantir la mise en place d’une initiative législative contraignante et ambitieuse sur le devoir de vigilance en matière de droits humains. Cette initiative nous permettrait de responsabiliser les entreprises pour qu’elles garantissent le respect des droits des travailleurs en matière de liberté syndicale et de négociation collective dans leurs activités et leurs chaînes de valeurs, quel que soit l’endroit où elles sont implantées, et pas uniquement en Europe.

Il n’existe actuellement aucune obligation générale, globale et contraignante au niveau de l’UE pour les entreprises de se conformer aux mécanismes de diligence raisonnable pour leurs activités et leurs chaînes d’approvisionnement et de sous-traitance (et autres relations commerciales). Seuls des instruments très limités les encouragent à le faire. En l’état, le cadre juridique actuel ne permet pas d’empêcher les violations des droits de l’homme...

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Brexit : où en sommes-nous ?

Depuis le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni n’est plus un état membre de l’Union européenne et ne fait plus partie de l’Espace Economique Européen (EEE). À partir de cette date, un nouvel accord de commerce et de coopération régit les relations entre le Royaume Uni et l’Union européenne en vue de règlementer leur partenariat économique et social.

Parallèlement, le gouvernement anglais entend s’attaquer à la directive « temps de travail » et notamment le temps de travail maximal hebdomadaire de 48h mais aussi toucher au temps de repos, au calcul de l’indemnité de congés payés, etc. Se posent également l’impact de l’emploi local (Brittany Ferries), des flux entre les ports irlandais et européens, la question du référendum écossais ou l’intégration de Gibraltar dans l’espace Schengen...

FO comme les autres fédérations syndicalistes européennes s’opposeront à toute tentative d’affaiblissement des droits des groupes spéciaux de négociation (GSN), des Comités d’Entreprise européens (CEE), des Comités d’Entreprise de SE et des conseils d’administration ou de surveillance de SE qui existaient avant le Brexit, ainsi que la représentation britannique dans ces organes. Aujourd’hui, plus de 700 multinationales exercent des activités au Royaume-Uni et ce sont près de 2400 représentants britanniques qui se trouvent impactés.

Alors pourquoi défendre particulièrement ces instances ? Parce que ce sont dans ces instances que les organisations syndicales peuvent prévenir le dumping social et un nivellement par le bas.

De la même manière, FO s’appuiera sur la clause de non-régression qui garantit que le Brexit ne doit pas entraîner une réduction ou un affaiblissement des droits des travailleurs par rapport à la situation en vigueur avant le 1er janvier 2021.

Il est donc indispensable de s’assurer que les droits à l’information, consultation et participation ne soient pas affaiblis et que l’impact du Brexit sur le GSN ou le CEE soit géré dès que possible.

revue de presse

Ina - 1990 : c’est quoi le téléphone portable ?
l-express.ca : La fameuse 5G sera connecté 20 fois plus rapidement !
Euractiv : Les pays de l’UE sont divisés sur la sécurit » de la 5G, selon la cour des comptes européenne
Franceinfo : Incendie d’un site TDF à Limoges
Courrier international : Vu de l’étranger- La 5G passe mal en France
France culture : 5G des villes, fibre des champs

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