Distribution

Négociations au Courrier, la persévérance commence à payer !

Aujourd’hui s’est tenue la dernière plénière dans le cadre des négociations sur les conditions de travail des factrices/facteurs et de leurs encadrants.
Durant cette séance, La Poste a fait de nouvelles propositions :
– recrutement de 3000 CDI de facteurs à temps plein pour l’année 2017.
– passage de tous les facteurs 1.2 en 1.3 d’ici la fin de la durée de l’accord d’ici 4 ans, y compris les 3000 recrutés en 2017.
– Cadrage de la sécabilité : sécabilité complémentaire (toute forme confondue, hors sécabilité structurelle du début de semaine) limitée à 30 jours par an maximum.
Ces mesures répondent à des revendications fortes portées par FO Com tout au long des échanges avec La Poste. Pour FO, elles représentent enfin des avancées dans les négociations en cours. Toutefois, à elles seules, ces mesures ne permettront pas d’atténuer la souffrance au travail des facteurs. C’est pourquoi FO attend de la Direction des propositions sérieuses concernant le calcul de charges et le dimensionnement des organisations, pour qu’enfin les conditions de travail des agents de la distribution s’améliorent !
Pour FO, le combat n’est pas fini, FO ne lâche rien !

Négociation conditions de travail : La Poste recule déjà !

Alors qu’en fin de semaine dernière, suite aux rencontres de FO et de la Direction, des propositions étaient faites par La Poste pour répondre aux revendications de FO Com… (voir la brève du 5 janvier) aujourd’hui certaines sont déjà oubliées…
Dans la dernière version de l’accord parvenue ce jour est finalement réintroduit la sécabilité programmée et saisonnière « limitée » à un maximum de 10 semaines dites « faibles » et sont rajoutés 15 jours pour la sécabilité complémentaire. On est déjà bien loin de la proposition précédente de La Poste de 25 jours de sécabilité supplémentaires, toute forme confondue, par an et par agent.

Accord conditions de travail au Courrier

FO ne lâche rien!
Le 4 et 5 janvier 2016, FO et la Direction de La Poste se sont de nouveau rencontrés. Objectif : continuer les négociations sur le projet d’accord dédié aux conditions de travail des facteurs (trices) et des encadrants.
FO Com a réaffirmé ses revendications incontournables et a indiqué que les dernières propositions présentées par La Poste n’amélioraient en rien les conditions de travail des agents mais au contraire les aggravaient !!!
Pire, la Direction utilise la crise sociale actuelle avec ses conséquences dramatiques pour tenter d’obtenir la signature de syndicats à propos d’un accord sur les futurs métiers des facteurs( trices). C’est inadmissible ! Pour FO, le sujet des nouveaux métiers ne pourra être traité que lorsque les conditions de travail actuelles des agents redeviendront acceptables.
FO a réaffirmé ses revendications, La Poste en a pris note et fait des propositions.
Pour FO, la charge de travail doit être évaluée de façon réaliste grâce à un suivi personnalisé de chaque tournée et de chaque position de travail. Cela donnera une vision claire des moyens nécessaires pour effectuer les taches.

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Courrier / Distribution – Force Ouvrière ne lâche rien – La Poste doit y mettre le prix

En posant des revendications justes et réalistes, nous voulons contribuer à faire avancer la négociation sur les conditions de travail. Encore faut-il que nos dirigeants soient réceptifs. Ils ne peuvent plus différer les bonnes décisions à prendre. Autrement, La Poste court à la catastrophe. La crise sanitaire et sociale empirera ! Un traitement de choc est nécessaire !

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Distribution postale : Les mauvais comptes de la Cour

Le rapport annuel de la Cour des comptes est toujours attendu avec délectation pour les uns, inquiétude pour les autres. Ce qui incline à penser que les « sages de la rue CAMBON » incarnent de moins en moins la neutralité et la sérénité censées les caractériser.

balanceCette vénérable institution aime à se référer à l’article 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ». Mais il y a loin entre l’examen de la véracité et de la sincérité d’une gestion et l’évaluation de son opportunité ; laquelle relève, en démocratie, des représentants élus par le peuple et de ceux auxquels a été déléguée une part d’exercice de la puissance publique. D’autant que la critique de la pertinence d’un choix conduit, par une pente naturelle de la pensée, à proposer des options de remplacement qui touchent aux fins et non aux moyens. Ce qui conduit des « experts », juges ou technocrates, à s’ingérer dans la sphère politique où ils n’ont théoriquement pas droit de cité. Rappelons aussi à ces gardiens du temple, que leur juridiction fut créée par Napoléon 1er en 1807, au même titre que la Caisse des Dépôts naquit en 1816 sous la Restauration. Autrement dit dans une ambiance modérément républicaine.
Ceci posé, il est vrai qu’au fil du temps la dépense publique est sortie du cadre étroit de l’Administration et de la sphère dite régalienne pour se répandre en participations multiformes et autres subventions tous azimuts.
Le champ d’intervention de la Cour des comptes s’est donc mécaniquement élargi, ce qui lui permet de se saisir, au gré de son inspiration, d’une infinité de sujets. Dans la mesure où s’y trouve impliqué un seul centime de deniers publics.
Du coup, chaque rapport annuel ressemble à un inventaire à la Prévert. C’est ainsi qu’en 2016 cohabitent « La filière de la pêche à Saint-Pierre et Miquelon : un avenir incertain »; « Les liaisons vers les principales îles du Ponant »; « L’Institut français du cheval et de l’équitation : une réforme à conduire, une extinction à programmer » (l’excès de pouvoir chronique de la Cour des comptes se vérifie dans la deuxième partie de la phrase…) ; « le parc végétal de Terra Botanica »…
Noyé dans ce caravansérail on rencontre aussi « Les facteurs face au défi de la baisse du courrier : des mutations à accélérer ». Tel un adjudant-chef effectuant sa revue de casernement, la Cour ne se contente pas de constater, elle donne un ordre. Les intéressés sont prévenus, il va falloir se bouger ! Quant à savoir si les magistrats se sont auto-saisis, furent sollicités de près ou de loin, on l’ignore. Serait-ce le règne du bon vouloir ?
Passons maintenant au crible les thèmes clés abordés par la Cour ainsi que ses préconisations.
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