La tension monte dans les centres financiers

Réorganisations successives, dégradations de la qualité de service, remise à plat des organisations du temps de travail, optimisation des activités et des process… engendrent une dégradation sans précédent des conditions de travail des personnels de ces entités. À cela, s’ajoute la baisse des effectifs par le non-remplacement des collègues partant en retraite qui va accentuer le mal-être au travail. L’automatisation et la volonté de La Banque Postale de faire baisser les charges pour «faire des économies» vont accentuer la dégradation des services du Back et de gestion! Malgré ce contexte, les postières et postiers des centres financiers gardent le sens des responsabilités et continuent d’œuvrer dans l’intérêt des clients et de l’entreprise. En dépit des garanties obtenues grâce à l’accord « Avenir des Métiers Bancaires» (AMB 3), l’impact humain est fort, voire trop fort.
FO et les équipes militantes locales, de par leur engagement syndical et leur proximité de terrain, ont veillé à l’application concrète des garanties de l’accord AMB3, en défendant les intérêts de chacun dans les négociations OTT (Organisation du Temps de Travail) et le suivi des réorientations.logique_economique-2
Fortes des résultats obtenus, en progression lors des dernières élections représentatives, les équipes militantes ne lâchent et ne lâcheront rien. Les 27 et 28 mars, tous les camarades des centres financiers et centres financiers nationaux se réunissent pour définir les axes de revendications afin de faire face à ces enjeux. Notre fil rouge de campagne reste d’actualité: « un seul objectif: défendre un avenir et une carrière pour toutes et tous ! Avec FOCom, un avenir après 2020 ! ».
Pour cela, il est important aussi qu’avant la date d’échéance de l’accord AMB3 (fin 2020) certaines des revendications aboutissent, comme la création de nouvelles activités ; ce serait un gage non seulement de la pérennité de tous les sites mais également de reconnaissance de l’expertise et du professionnalisme des personnels. Ce qui reste primordial face aux enjeux stratégiques de l’après 2020.