Depuis le début de la crise sanitaire FO revendique que l’accord « Télétravail » de 2018 soit appliquée à DSIBR.
Face aux refus systématiques de traiter les demandes de télétravail, FO écrit à notre DSI Mr Cuvelier et vous rappelle vos droits :
Depuis le début de la crise sanitaire FO revendique que l’accord « Télétravail » de 2018 soit appliquée à DSIBR.
Face aux refus systématiques de traiter les demandes de télétravail, FO écrit à notre DSI Mr Cuvelier et vous rappelle vos droits :
Chaque fin d’année, c’est la même rengaine !
Vous êtes invités, pour ne pas dire sommés de poser l’ensemble de vos reliquats de congés avant le 31 décembre. La raison : les congés représentent des charges pour l’entreprise. Le but est donc de réduire la dette sociale.
Et qu’importe la règle en vigueur ! Pour cela La Poste demande l’aide des postiers par le biais de la plateforme d’entr’aide ! Et qu’importent les choix personnels, le stress omniprésent et les exigences à venir lors de la peak période ! Et qu’importe l’humain, seuls les bons résultats comptent !
Pour FO, c’est inacceptable !
La Poste aurait laissé entendre que les effets de la crise sanitaire sur son résultat priveraient les postiers de leur prime d’intéressement en 2021. Bien que non officielle l’information a été largement relayée par des organisations syndicales non signataires de l’accord Intéressement… en sous-entendant lourdement la responsabilité des organisations signataires !
Rappelons tout d’abord aux chaleureux de la critique et aux frileux de l’engagement que la loi impose la signature d’un accord d’intéressement pour obtenir la mise en place d’une formule d’intéressement dans les entreprises et c’est aussi le cas à La Poste.
Si FO a signé 3 accords intéressement successifs depuis 2012 c’est pour défendre la plus juste participation de tous les postiers au résultat de La Poste (y compris au bénéfice des non signataires!)
FO a obtenu des critères de qualité et de performance (courrier J+1, taux de flashage des colis, satisfaction globale des clients en bureau de poste) permettant d’augmenter la prime jusqu’à 24%.
Alors quelle prime pour 2021 ?
Dans l’accord actuel, négocié en 2018, un article prévoit de neutraliser l’arrivée de la CNP à La Banque Postale dans le périmètre du résultat global de La Poste. Mais nous avions obtenu, si l’opération (encore largement hypothétique quant à sa date en 2018) devait se réaliser la réunion d’une commission de suivi afin de revoir ce périmètre une fois l’intégration de la CNP réalisée.
Et parce que c’est désormais le cas, FO en qualité de signataire vient de demander la tenue de cette commission de suivi.
En 2021, La Poste ne pourra pas continuer à ignorer l’impact de la CNP. FO revendique l’intégration du résultat financier de la CNP dans les résultats du Groupe.
Pourquoi cette revendication ? Parce que le calcul de la prime se fait sur la base du résultat financier global de La Poste et l’intégration de la CNP (combattue par les mêmes « non –signataires ») au périmètre du Groupe, va tirer vers le haut le montant de la prime.
Un nouvel accord sera négocié en 2021. Il portera sur la période 2021 -2023 pour les versements de la prime de 2022 à 2024.
FO se bat, comme toujours, pour améliorer les critères de calcul en faveur des postiers et intégrer le résultat de la CNP pour une revalorisation de la prime d’intéressement.
FO a exprimé les remontées du personnel sur ce projet de réorganisation opérationnelle et organisationnelle, a été force de proposition, a permis d’améliorer certains points, mais sans avoir, à ce jour, obtenu suffisamment de réponses, ni de garanties. Tiraillée par le désir de changement des agents et contrainte par ce modèle déjà grandement en place, Force Ouvrière, après de vifs débats, s’abstient :
La troisième plénière sur le sujet du télétravail s’est tenue le 3 novembre. Sans imagination, sans conviction, la direction s’est arcboutée sur sa seule proposition : rédiger un avenant de crise minimaliste qui fera, de facto, des travailleurs à distance, une sous catégorie de télétravailleurs pour la durée de la crise. À mille lieues des propositions innovantes portées par FO Com pour faire du télétravail une force et un atout majeur pour l’avenir ; nos interlocuteurs se sont enfermés dans un dialogue d’une rare pauvreté, jalonné d’arguments économiques imprécis et très contestables, assortis d’un chantage à peine voilé en forme de « c’est ça ou rien ».
Face à l’indignation et à la fronde syndicale, une pièce de 2 euros est sortie subitement de la poche de la direction en fin de réunion, faisant passer la proposition d’indemnité mensuelle de 6 à 8 euros. En attendant l’ultime plénière qui se tiendra dans les jours à venir, FO Com reste pleinement mobilisée pour l’élaboration d’un accord digne et juste pour tous les télétravailleurs, loin des gestes prodigués façon « poker menteur », dont la direction attend peut-être un miracle.