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Non aux délocalisations de l’informatique postale !

Deux ans après les annonces de la direction de La Poste de délocaliser le pilotage de la production de DPI (Direction de la Production Informatique) de La Banque Postale et du Réseau en Pologne, contre l’avis de FO, La Poste poursuit ses projets de délocalisations.

Pour FO, il est inadmissible que nous perdions des emplois. Il est inadmissible que les salariés français soient mis en concurrence avec les salariés étrangers, alors que La Poste empoche 350 millions d’euros de CICE chaque année !

La sous-traitance pose de nombreux soucis en terme de qualité  (les prestataires embauchés en Pologne ne sont pas forcément tous formés et souvent ne sont pas informaticiens). En terme de sécurité, on peut aussi s’interroger sur l’accès aux informations bancaires sensibles par ces prestataires. C’est pourquoi FO demande à La Poste un bilan de ces recours massifs à la sous-traitance.

Si La Poste continue ainsi, le savoir, les compétences et la culture d’entreprise vont poursuivre leur disparition. La Poste doit conserver au maximum la maîtrise de son informatique, regagner son indépendance vis-à-vis de ses fournisseurs qui font la pluie et le beau temps et dont les factures n’ont de cesse d’augmenter !

C’est pourquoi FO revendique la réintégration des activités en sous-traitance, des embauches et des formations dignes de ce nom pour les postiers informaticiens.

DISFE – Stop à la délocalisation en Pologne !

Rappelez-vous… En janvier 2017, FO titrait : «Après le plombier… le pilotage de la production de DPI en Pologne?» Deux ans après, où en est-on? La direction semble s’obstiner puisque le basculement du CDS Sogeti DPI Poste de Travail vers la Pologne est annoncé ! Plus largement, quel bilan des CDS à la DISFE?

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Prime d’intéressement 2018 en baisse : 424.44 € bruts soit 383.27 € nets

Malgré l’engagement et les sacrifices quotidiens de tous les postiers, la prime d’intéressement versée en avril 2019 sera en baisse. La prime sera de 383.27 euros nets pour un temps plein ou 504.44 euros si maintien du versement sur un PEG. Elle est calculée au prorata du temps de présence et ne concerne que les agents ayant plus de trois mois d’ancienneté dans l’entreprise, soit 226.000 postiers.

Cette situation s’explique par la baisse des résultats de La Poste (120 millions de moins que l’année précédente) soit 1030 millions d’euros et par la baisse de 50 millions du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi). Pour rappel, la prime d’intéressement est calculée entre autres selon un barème basé sur le résultat d’exploitation (REX).

Si FO n’avait pas signé l’accord Intéressement le 27 juin 2018, la prime aurait été de 301 euros bruts, soit une perte de 123 euros bruts par postier.

FO interpelle La Poste sur le fait que la baisse de la prime joue sur le moral de ses agents et sur l’implication des postiers dans l’entreprise. A défaut d’avoir une prime d’intéressement digne de ce nom, FO revendique une augmentation significative des salaires et un 13e mois.