Santé / Sécurité

Fin de l’accord social relatif à l’indemnisation des postiers éloignés de leur service pour cause de COVID

COVID

Depuis mai 2020, La Poste a mis en place, grâce à un accord social négocié avec les organisations syndicales, un dispositif relatif à l’indemnisation de l’activité partielle des postières et des postiers éloignés du service en raison du COVID.

Elle nous a annoncé, à 2 jours de la négociation de l’avenant pour le mois d’août, que cet accord ne sera pas reconduit au-delà du 31 juillet 2022.

Cette annonce brutale contraste avec la régularité dont La Poste a fait preuve depuis 27 mois, en renouvelant cet accord chaque mois par un avenant discuté avec les partenaires sociaux.

Il est vrai que ce dispositif qui s’applique aux personnes vulnérables ne pouvant pas télétravailler et aux parents ne pouvant pas télétravailler qui sont contraints de garder leurs enfants, ne concerne désormais que peu d’agents, moins d’une centaine en juin dernier.

Pour autant, La Poste a manqué là une occasion de rester socialement exemplaire. Tout en mettant le dispositif en extinction comme le prévoit la règlementation, elle aurait pu laisser le bénéfice des dispositions encore en vigueur à ce jour aux quelques postières et postiers concernés, afin de leur donner le temps de s’adapter aux nouvelles dispositions.

FO demande qu’un examen bienveillant de toutes les situations individuelles impactées par ce changement brutal, en plein été, soit mis en œuvre et suivi.

L’accord indemnisation COVID ne prend pas de vacances

La Poste a réuni les organisations syndicales pour leur présenter les modalités de reconduction de l’accord activité partielle pour juillet identique au précédent avec, en plus cette mention : « Les fermetures d’établissements scolaires n’ouvrent pas droit à l’activité partielle ».

Bilan temporaire arrêté au 28 juin (incomplet car tous les chiffres ne sont pas arrivés) :

  • 139 salariés en activité partielle pour vulnérabilité
  • 82 fonctionnaires en ASA éviction pour vulnérabilité
  • 5 salariés en activité partielle pour garde d’enfants
  • 0 fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfants

La baisse du nombre de salariés en activité partielle et de fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfant se poursuit.

FO Com reste vigilante à toute évolution de la pandémie qui repart à la hausse et aux mesures gouvernementales.

L’été approche, la canicule aussi

caniculeEn mai et juin, le thermomètre s’est emballé et la température a fréquemment dépassé les 30 degrés sur une grande partie du territoire. A l’approche de l’été, il est toujours bon de rappeler à La Poste de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir la santé physique et mentale des postières et des postiers.

Lorsque ceux-ci travaillent dans des locaux fermés et même si l’employeur n’a pas l’obligation légale d’installer un système de climatisation, il doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé de façon à éviter les élévations exagérées de température.

Par ailleurs, pour l’agent qui travaille en extérieur ou en intérieur, La Poste a l’obligation de mettre de l’eau fraîche et potable à sa disposition notamment quand les conditions particulières le conduisent à se désaltérer fréquemment (travaux pénibles). La liste de ces fonctions se doit d’être établie par l’employeur en concertation avec le CHSCT et le médecin du travail. (Article R4225-3 du Code du travail).

La Poste doit aussi prendre toutes les mesures appropriées en lien avec les écarts de températures (prises de services anticipées par exemple).

La prise en compte des températures constitue un des éléments de la prévention primaire. La Poste a des obligations et elle se doit d’assurer la mise en place de procédures pertinentes prenant en compte l’ensemble des diverses situations.

FO COM sera vigilante sur l’application des mesures adaptées via les CHSCT et les visites des représentants syndicaux.

La Poste reconduit l’Accord social relatif à l’indemnisation des postiers éloignés de leur activité en raison du COVID-19

La Poste a réuni les organisations syndicales le 30 mai pour leur présenter les modalités de reconduction du dispositif d’activité partielle pour les salariés ou d’ASA éviction pour les fonctionnaires.

Bilan temporaire (incomplet car tous les chiffres ne sont pas arrivés) arrêté au 27 mai :

    • 142 salariés en activité partielle pour vulnérabilité
    • 98 fonctionnaires en ASA éviction pour vulnérabilité
    • 13 salariés en activité partielle pour garde d’enfants
    • 0 fonctionnaire en ASA éviction pour garde d’enfants

La baisse du nombre de salariés en activité partielle et de fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfant se poursuit.

L’accord est reconduit dans les mêmes termes que le mois dernier. FO Com reste vigilante à toute évolution de la pandémie et aux mesures gouvernementales.

Accord indemnisation Covid, version mai 2022 : on ne change rien

La Poste a réuni les organisations syndicales le 28 avril pour leur présenter les modalités de reconduction de l’accord activité partielle.

Bilan temporaire (incomplet car tous les chiffres ne sont pas arrivés) arrêté au 22 avril :

  • 140 salariés en activité partielle pour vulnérabilité ;
  • 79 fonctionnaires en ASA éviction pour vulnérabilité ;
  • 60 salariés en activité partielle pour garde d’enfants ;
  • 2 fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfants.

La baisse considérable du nombre de salariés en activité partielle et de fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfant est due au fait que depuis le mois d’avril, seuls les parents d’enfants vulnérables bénéficient de cette mesure.

Aucun changement sur le projet d’accord. Il est reconduit dans les mêmes termes que le mois dernier.

FO Com reste vigilante à toute évolution de la pandémie et aux mesures gouvernementales.