Archives: Charge de travail

BGPN : charges de clientèle, quand votre travail compte pour du beurre

L’effectif des bureaux de poste est calculé par rapport à la charge de travail de l’année n-1. Cette charge de travail se traduit à travers le ROP (Référentiel des Opérations de Production). C’est une sorte de catalogue qui répertorie et quantifie en temps les différentes opérations réalisées en bureau. Par exemple, la souscription d’une assurance scolaire représente en juin 2025, 583 centiminutes soit près de 6 minutes. Bien évidemment le temps imparti à une telle opération nous paraît être bien en deçà de ce qui serait nécessaire.

Mais il y a pire ! En août, les bureaux ont reçu l’information suivante : les opérations de souscription LBP pourraient ne pas être prises en compte et donc ne pas compter en charge de travail.

En effet, La Poste a constaté des écarts parfois importants entre le nombre de souscriptions indiqué dans POLARIS et le trafic ROP. La cause ? Des validations de comptes-rendus non réalisées par les Chargés de Clientèle. La validation de la souscription ne suffit pas.

Des difficultés d’approvisionnement générant une impossibilité de vendre des produits, des opérations non prises en compte dans la charge de travail, un système informatique parfois défaillant empêchant de servir le client … : les difficultés rencontrées par les Chargés de Clientèle vont crescendo.

Certains diront : « quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ». La BGPN n’a pas la rage, mais semble de plus en plus malade. Ce sont les personnels qui trinquent, FO Com ne l’accepte pas.

Nous serons vigilants sur les objectifs de Force de Travail Unique qui seront déterminés pour l’année 2026 .

Côté Cadres – Cadres de proximité au Courrier

La «charge de travail clandestine», star des organisations au Courrier

La Direction du Courrier, toujours en quête d’innovation, a résolu la problématique de la « surchauffe » des cadres. La solution était simple : il suffisait de cacher le thermomètre ! Derrière ce constat affligeant se cache une situation de plus en plus difficile à vivre pour bon nombre de cadres de proximité.

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