Santé / Sécurité

BSCC : après ça, comment réduire les accidents de travail ?

accidents de travailS’il est une décision antinomique, c’est bien celle de réduire à un préventeur par Direction Opérationnelle alors qu’à l’origine, souvenons-nous, il y en avait un par établissement. Pour FO Com, les joies de la mutualisation ont leurs limites ! La Poste a fait de la baisse du taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt un sujet, mieux, une priorité. Pour preuve, elle a même intégré cet élément en tant qu’indicateur de majoration dans le calcul de la prime d’intéressement.

FO Com ne conteste pas qu’il s’agit bien là d’un sujet essentiel pour la santé et la sécurité des postiers. Mais comment réduire les accidents du travail si on ne met pas en face les moyens pour y parvenir ?

Les préventeurs de la BSCC formaient les agents à l’utilisation des moyens de locomotion, expliquaient les bons gestes et veillaient à la sécurité de tous. Désormais, le préventeur formera les managers de proximité (RE, ROP, FSE) pour que ces derniers forment les postiers. Mais auront-ils le temps ? Eux qui sont, il ne faut pas l’oublier, à 35h comme tout le monde et qui ne parviennent pas, pour beaucoup, à effectuer les innombrables tâches qu’on leur impose encore et encore.

Pour FO Com, c’est par la prévention et le maintien de professionnels en termes de sécurité que La Poste obtiendra les résultats qu’elle souhaite ! il faut se donner les moyens de son ambition et ne pas rester tels « des décideurs du bas de la feuille » !

La sécurité des personnes dans le cadre de leur activité professionnelle dépend des préventeurs, seuls habilités à former, informer, agir dans ce domaine si important. FO Com exige un préventeur pour chaque établissement et une véritable réflexion sur la politique de prévention (secourisme, formation, étude d’impacts sérieuses, arbres des causes opérant, etc.). C’est seulement comme ça que La Poste parviendra à réduire les accidents du travail.

Santé & Sécurité au Travail n°7

28 avril : Journée mondiale Santé et Sécurité au Travail

Cette année, cette journée aura pour thème « les impacts des changements climatiques sur la santé et la sécurité au travail »

Reconnaître les véritables conséquences du changement climatique va bien au-delà de simples formalités. Elles ont un impact réel sur notre santé, notre sécurité et notre bien-être. Agir maintenant est capital pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour les générations futures. Les événements météorologiques extrêmes sont évidemment les pires avertissements que la planète nous envoie. Les postières et postiers y sont directement confrontés.

Lire [ notre document « Santé & Sécurité au travail » n°7 – Avril 2024 ]

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Santé – sécurité : quand vient l’hiver

La Poste est, comme toute entreprise, soumise à la réglementation générale en matière de santé et de sécurité au travail, tant pour la canicule que pour la période hivernale.

En ce qui concerne les températures il n’y a pas de loi précisant les minimales. En revanche, l’INRS (Institut National de Recherche et de sécurité) donne une valeur à titre indicatif : en dessous 5°C, il peut y avoir un risque d’accident.

La Poste dans son obligation de sécurité doit veiller à maintenir des conditions de travail adéquates pour ses postiers et ce, en lien avec les activités exercées mais aussi en fonction des conditions climatiques. Les représentants du personnel au CHSCT et le médecin du travail de La Poste peuvent soumettre à l’entreprise des indications plus spécifiques suivant l’environnement de travail et les risques.

Pour les postiers exposés au froid à l’extérieur comme en cas de conditions météorologiques extrêmement froides, La Poste doit leur fournir des équipements de protection individuelle adaptés, tels que des vêtements chauds et imperméables. Des pauses régulières dans un local chauffé doivent également être prévues pour permettre aux agents de se réchauffer.

Pour FO Com la santé et la sécurité au travail demeurent une nécessité immuable. Il est capital de prendre en compte les risques liés au froid avant l’arrivée de températures trop faibles et d’assurer la prévention.

Victime de souffrance au travail, comment réagir?

souffrance au travailLes postières et les postiers victimes de souffrance au travail rencontrent souvent des difficultés à exprimer ce qu’ils ressentent, de peur soit d’être incompris ou de ne pas être crus, soit de ne pas parvenir à formaliser une situation qui les touchent au plus profond, ou bien encore en raison de la honte qu’ils éprouvent.

Pourtant, pour que la situation génératrice de souffrance cesse, il est nécessaire de la faire connaître et d’alerter les instances compétentes.

  • Il est donc important de s’en ouvrir en premier lieu auprès de la médecine du travail, qui a pour mission préventive de veiller à la protection de la santé des salariés.
  • Il est également utile, d’informer un représentant du personnel au CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et le responsable syndical.
  • Une alerte auprès de l’inspecteur du travail peut s’avérer efficace, FO Com vous soutiendra dans vos démarches.

En clair, il est primordial de ne pas rester isolé et de faire savoir publiquement la souffrance que vous éprouvez. Quand bien même cette démarche serait douloureuse, elle est indispensable.

La Poste est tenue à une obligation de sécurité, donc de résultat !

Pour FO COM, il convient de lui rappeler qu’elle doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Voilà l’été…

l’étéLa période estivale est souvent synonyme de soleil, de chaleur et de vacances bien méritées. Mais pour ceux qui doivent travailler, il est essentiel de prendre des précautions supplémentaires pour faire face aux conditions estivales et garantir la sécurité des employés.

Voici quelques démarches importantes à suivre en cas de difficultés liées à la chaleur au travail, en se basant sur les principes de la gestion des risques et de la prévention des accidents : connaître les risques liés à la chaleur ; s’informer sur les mesures préventives recommandées ; veiller à ce qu’il y ait de l’eau à disposition et bien s’hydrater ; s’assurer que la ventilation soit suffisante ; enfin, lorsque la chaleur est intense, il est essentiel de faire des pauses régulières.

Si vous constatez des difficultés liées à la chaleur sur votre lieu de travail, il est important de les signaler immédiatement à votre supérieur hiérarchique en utilisant les canaux de communication appropriés, tel que le cahier d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (HSCT), en alertant les représentants du personnel ou organisations syndicales ou tout autres systèmes d’alerte mis en place dans votre établissement.

Il est également important d’avoir suivi les formations sur la santé et la sécurité au travail (e-learning) car connaître les procédures d’urgence et les premiers secours peut s’avérer vital en cas de situation critique.

Il est aussi possible d’envisager en concertation avec le CHSCT, des horaires de travail modifiés pour éviter les périodes les plus chaudes de la journée en anticipant les prises de services par exemple.

Pour FO Com, la période estivale est évidemment agréable, mais elle peut aussi présenter des défis en matière de sécurité et santé. En suivant ces démarches, la hiérarchie peut contribuer à maintenir un environnement préventif, afin de respecter les conditions de travail dégradées.