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Égalité salariale : un combat toujours d’actualité malgré des avancées législatives

Égalité salarialeLa journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, est une occasion de mettre en exergue les nombreuses luttes encore en cours pour atteindre une véritable égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Dans le contexte français, l’inégalité salariale demeure une problématique constante, malgré l’existence d’un cadre juridique international, européen et national visant à la combattre. Selon une étude de l’INSEE de mars 2023, les femmes continuent de percevoir en moyenne un revenu salarial inférieur de 24 % à celui de leurs homologues masculins dans le secteur privé. Cette disparité salariale persistante constitue un obstacle majeur à l’instauration d’une société véritablement équitable et juste.

Depuis 2019, l’index Égalité, est le nouvel instrument mis en place pour mesurer et rectifier les disparités salariales. Malgré des objectifs louables, il souffre souvent d’un manque de précision et d’une capacité limitée à saisir toutes les dimensions des inégalités salariales. Lors de la commission sociale d’octobre 2023, la Première ministre de l’époque a reconnu la nécessité d’un nouvel index dans les dix-huit mois. Cette mesure vise des objectifs plus ambitieux et d’accroître la transparence, appuyant ainsi la revendication de révision de l’index formulée par FO depuis son instauration.

Face au constat de la persistance des inégalités salariales entre les femmes et les hommes, la nouvelle directive (UE) 2023/970 du 10 mai 2023 vise à renforcer l’application du principe de l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes pour un même travail ou un travail de même valeur, par la transparence des rémunérations. La transposition de cette directive, d’ici le 7 juin 2026, offre l’opportunité de revoir l’index de l’égalité professionnelle pour le rendre plus efficace.

À La Poste, l’index affiche un score de 94 points sur 100 depuis 2019. À première vue, tout semble aller pour le mieux ! Cependant, en scrutant de plus près ces résultats, seulement 3 femmes figurent parmi les 10 plus hautes rémunérations. Ceci met en lumière la difficile ascension des femmes aux échelons supérieurs de l’entreprise. Dans ce cadre, FO Com a défendu et obtenu des mesures concrètes intégrées à l’accord lié à l’égalité professionnelle 2022 – 2025, notamment en favorisant une représentation féminine dans les postes à responsabilité où persiste le plafond de verre. L’objectif est d’atteindre, d’ici 2025, 40 % de femmes dans le groupe C, 45 % dans le groupe B et 50 % dans le groupe A. Ces mesures comprennent également une enveloppe salariale de 600 000 euros pour réduire les écarts salariaux. En 2023, 565 bénéficiaires ont pu en bénéficier.

Le 8 mars et tout le reste de l’année avec FO, déterminée pour mettre un terme aux inégalités salariales et professionnelles !

Conçus pour aider dans les besoins quotidiens, pensez aux CESU

CESULe CESU préfinancé par le Conseil d’Orientation et de Gestion des Activités Sociales de La Poste (COGAS) vous permet de réduire significativement le prix des prestations ! C’est un titre de paiement nominatif qui permet de régler des services à la personne à domicile ou hors domicile (garde d’enfants). Les activités payables par CESU auprès des organismes agréés ou dans le cadre d’un emploi direct sont les suivantes :

  • Services à la famille : garde d’enfants, crèche, halte-garderie, jardin d’enfants, assistante maternelle, garderie périscolaire, soutien scolaire et cours à domicile…
  • Services de la vie quotidienne : entretien de la maison, travaux ménagers, petits travaux de jardinage et de bricolage, assistance informatique et Internet à domicile…
  • CESU « Handicap» : Assistance aux personnes âgées handicapées ou dépendantes, aide à la mobilité et transport des personnes en difficulté de déplacement…

Bon à savoir concernant la période d’échange des CESU « 2023 » périmés

Pour ne pas perdre les CESU 2023 que vous n’auriez pu utiliser avant le 31 janvier 2024, vous pourrez les échanger. La période d’échange des CESU millésime 2023 arrivés à expiration sera ouverte du 1er au 28 février 2024. L’échange, moyennant des frais, se fera via le service en ligne de Domiserve. En quelques clics, la demande sera validée. Vous pourrez bénéficier, soit d’un envoi des CESU papier par courrier, soit d’une prolongation des CESU dématérialisée disponible sur votre compte CESU Domiserve.

Pour effectuer votre demande :

  • Connectez-vous à l’adresse https://www.domiserve.com/echange
  • Indiquez que vous bénéficiez de CESU papiers ou de CESU dématérialisés sur votre Compte CESU Domiserve,
  • Si vous bénéficiez d’un compte CESU, vous serez redirigé vers votre « Espace Bénéficiaire » pour authentification,
  • Déclarez vos numéros de chèques ou sélectionnez le numéro du compte concerné,
  • Choisissez le type de CESU que vous souhaitez recevoir : CESU papiers ou CESU dématérialisés,
  • Réglez vos frais d’échange par carte bancaire (15 € pour alimenter un compte CESU, 18 € pour recevoir des CESU papiers).

Pour tout savoir sur le CESU rendez-vous sur Portail Malin : Info Cesu

PIC de Cestas : on débraye

Les agents de la plateforme industrielle Courrier de Cestas (33) ont fait grève le mardi 23 janvier à l’appel de l’intersyndicale dont FO est partie prenante depuis le 22 janvier. À ce jour, déjà six débrayages avec des interruptions de travail de 59 minutes en milieu de la vacation ou à la fin de service pour les salariés et d’une journée entière pour les fonctionnaires.

L’intersyndicale revendique le grade de II.1 pour tous et une augmentation de salaire significative en rapport avec l’inflation. Mais malgré une nouvelle réunion le lundi 22 janvier, les négociations sont au point mort. La direction n’ayant fait aucune proposition.

FO Com a déposé un préavis de grève illimitée à partir du 30 Janvier 2024 minuit qui couvre l’ensemble du personnel de la PIC.

À la suite du dépôt de celui-ci, FO Com 33 a été reçue le vendredi 26 janvier par la direction. Nous avons fait part de nos revendications (demande de prime de pouvoir d’achat, grade de base en II.1 pour tous les agents), mais celles-ci ont été rejetées par la direction. Pour autant, la section ne lâchera rien et martèlera à qui voudra l’entendre que le travail des agents mérite reconnaissance.

Négociations annuelles obligatoires ne doivent pas rimer avec augmentations dérisoires

Comme chaque début d’année, se tiennent les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires). Ces négociations démarrent dans un contexte particulier avec une inflation encore très élevée, ajoutée aux annonces anxiogènes concernant La Banque Postale ainsi que La Poste Mobile. Les agents ont besoin d’être rassurés notamment en termes de salaire.

Les premières propositions de La Poste ne sont absolument pas à la hauteur.

Pour les Classes I et II : La Poste propose une augmentation générale de 0.6% et pour les classes III et Groupe A et B uniquement des augmentations individuelles dont chacun sait qu’elles sont distribuées dans la plus grande opacité.

Nous exigeons des NAO à la hauteur de l’investissement des postiers et rappelons à La Poste :

  • Que les agents doivent s’adapter en permanence
  • Que les déplacements sont de plus en plus nombreux et ont un impact direct sur le pouvoir d’achat
  • Que les objectifs et les responsabilités sont de plus en plus importants

Les personnels ne doivent pas être les victimes des choix stratégiques de La Poste qui deviennent dangereux socialement et économiquement. FO Com exige des augmentations générales substantielles pour toutes les classes et continuera à revendiquer pour obtenir le 13ème mois.

Le facteur va prendre votre courrier en photo

Lors de la disparition du timbre rouge après 173 ans de bons et loyaux services, FO Com dénonça fermement que La Poste écarte ainsi une frange de la population en imposant un affranchissement totalement numérique pour les courriers urgents.

Le fiasco constaté par la mise en place de la e-lettre rouge est total : cette dernière peine à franchir les 3 500 utilisations par jour alors que l’entreprise tablait sur 8 000 à 10 000 pour être rentable. « UFC Que Choisir », lors d’une enquête sur le sujet, déplore, contrairement à la promesse de La Poste, que 75% des courriers sont parvenus à destination en J+1 contre 89% pour le timbre rouge physique… Il semblerait que le numérique ait ses limites.

Mais La Poste persiste et signe : Désormais, et pour contrer l’illectronisme ou l’impossibilité pour les clients de se déplacer en bureau de poste, c’est le facteur qui va s’y coller. Via une application sur son smartphone professionnel, il scanne le courrier (pouvant aller jusqu’à dix pages) du client, non sans l’avoir informé sur les conditions de vente. Il saisit puis valide ensuite toutes les informations nécessaires à l’envoi : règlement général sur la protection des données, adresses de l’émetteur et du destinataire puis il lui fait choisir les options (avec ou sans suivi, couleur ou noir et blanc) ; Il perçoit ensuite le montant de la prestation et remplit le récépissé du carnet de commission. A son retour au bureau, il remettra les fonds perçus avec sa fiche de reddition des comptes. Ouf ! Voilà une prestation rondement menée et qui prendra tout de même un peu de temps (entre 8 et 10 min).

Même si, pour l’instant cette activité en est encore à ses balbutiements, La Poste a bien l’intention de développer ce process. FO Com sera vigilante pour que celle-ci soit intégrée dans le calcul de la charge de travail du facteur comme c’est le cas pour d’autres prestations ((Veiller sur mes parents ou petits plats portés).