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Actu du CA : OPÉRATION «MANDARINE» L’intégration de la CNP dans le Groupe La Poste en dix questions-réponses

Depuis plus d’un an, le conseil d’administration est consulté sur l’intégration de la CNP (Caisse Nationale de Prévoyance) dans le Groupe. Cette opération exceptionnelle connue par son nom de code «Mandarine », consiste à transférer à La Poste, la majorité du capital de la CNP, détenue aujourd’hui majoritairement par la Caisse des Dépôts et Consignations.
Tout au long de son déroulement, cette affaire a fait l’objet de supputations et d’approximations relayées parfois par la presse.
Au terme de ce long processus, il était donc temps, de faire le point, et d’informer les postières et les postiers sous forme de questions-réponses, sur ce qui constitue pour La Poste, un évènement majeur depuis l’ouverture du capital en 2010.

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Actu du CA – Résultats des comptes du Groupe La Poste pour 2018 : « On a vu meilleur millésime ! »

Les résultats du groupe La Poste ont été présentés en séance plénière du CA, le 21 février 2019. Au-delà de la froideur des chiffres, on constate que le résultat d’exploitation (bénéfices) baisse de 120 millions d’euros soit 12 % en deçà de celui de 2018. Le montant des bénéfices pour l’année 2018 a été de 892 millions d’euros. Il reste néanmoins à un niveau correct, compte tenu de la conjoncture économique et de l’attrition des volumes du courrier.
Le chiffre d’affaires passe de 24110 millions d’euros à 24699 millions d’euros soit une augmentation de plus 2,4 %. Mais cette progression que l’on pourrait qualifier de significative est réalisée pour plus de la moitié, grâce à la croissance externe (achat d’entreprises). Les acquisitions ne se font pas avec de l’argent magique, aussi, le groupe doit emprunter pour réaliser une bonne partie de sa croissance. Ce mécanisme a eu pour effet en 2018 de dégrader l’indice de santé économique (ISE) et la trésorerie de La Poste. L’ISE chute lourdement de 943 millions d’euros pour devenir négatif à moins 507 millions d’euros. La décroissance continue des volumes du courrier, le maintien des taux bas, et la chute des renégociations des prêts immobiliers impactent les résultats financiers. Les résultats de la banque en témoignent. Pour autant, La Poste ne reste pas inactive: pour compenser cette situation, elle poursuit sa politique de baisse des charges en réduisant la masse salariale et en augmentant la productivité des postières et des postiers.

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Actu du CA – Les résultats du premier semestre 2018 : « Plus fragiles qu’ils n’y paraissent ! »

Le conseil d’administration du groupe La Poste du 1er août 2018 a été principalement consacré à la présentation des résultats du premier semestre 2018. Chaque année, cet exercice constitue un très bon indicateur pour vérifier si les objectifs de l’entreprise sont en ligne avec les prévisions.
Les chiffres semestriels et annuels se suivent et se ressemblent. Si l’on remarque une légère progression du chiffre d’affaires (12246 millions d’euros, soit plus 2,9 %) et du résultat du groupe (806 millions d’euros, soit plus 5,9 %), on ne peut éluder l’influence positive sur les bénéfices d’évènements exceptionnels comme d’importantes cessions d’actifs (308 millions d’euros au total).
L’équation pour La Poste et son Président est toujours la même, il faut compenser la chute des volumes du courrier (6,7 % par rapport au premier semestre 2017), mais aussi, l’érosion du Réseau où la fréquentation des bureaux de poste diminue parallèlement de 6,9 % sur la même période de comparaison.

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Actu du CA – Le nouveau contrat d’entreprise entre L’État et La Poste… Révision de la trajectoire financière 2020…

Ca y est, on atterrit !
Le conseil d’administration de fin décembre 2017 avait à son ordre du jour :

  • l’examen du projet du contrat d’entreprise qui a été signé le 16 janvier 2018,
  • la présentation de la nouvelle trajectoire financière 2020,
  • le budget 2018.

Le fait le plus marquant est la révision à la baisse de la trajectoire financière 2020, car, si au vu des différents résultats annuels on avait pu pressentir que la trajectoire financière 2020 serait obligatoirement revue, on ne pensait pas que le « gap » entre les prévisions très optimistes du début de mandat 2015 et l’atterrissage 2020 serait aussi important. Les prévisions de bénéfices pour 2020 seront en réalité diminuées de près de la moitié (moins 44 %) et ramenées à 1 082 milliard d’euros au lieu du 1920 milliard prévu…

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