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Et maintenant…des rendez-vous chronométrés

rendez-vous chronométrésMais où s’arrêteront-ils ?

Courant juillet 2022, beaucoup de conseillers se sont posés la question, s’étonnant de voir apparaître une nouvelle case à remplir dans GDP. Encore une fois, aucune explication en amont, aucun sens donné par la ligne managériale, aucune concertation… Alors, les raccourcis sont vite faits : Les Cobas ne perçoivent cette nouvelle obligation que comme une autre façon d’être « fliqués » et infantilisés. Quel peut bien être l’objectif de La Poste ?

Pour la LCB, il n’y a pas de doute : en mesurant ainsi la durée des rendez-vous, La Poste cherche à ajuster le nombre de conseillers et justifier des suppressions de postes.

Raccourci ou vérité ?

C’est le conseiller qui doit sélectionner la durée du rendez-vous, pouvant aller de 15 minutes à plus d’une heure, ainsi que la méthode de vente utilisée. Les problèmes informatiques, le scan des documents, l’auto-certification, les délais pour joindre la CNP, l’IARD, ou le crédit consommation, les procédures grignotent bien trop de temps sur le temps purement commercial. Il est donc fort à parier que la plupart des rendez-vous dureront plus d’une heure !

De plus, La Poste oublie tout ce qui entoure l’acte de vente. L’importance de l’empathie est primordiale. Aujourd’hui, encore plus qu’avant, le client a besoin qu’on se soucie de lui, il ne souhaite plus être un numéro. Ça, il faut que La Poste l’intègre, tout comme elle doit accepter que le suivi du client ne débouche pas systématiquement sur un rendez-vous concrétisé ! Ce temps-là est difficilement quantifiable et nécessite de faire confiance aux conseillers.

Force est de reconnaître qu’aujourd’hui l’entreprise est à des années-lumière de cette évidence. Un management contre-productif nous semble d’un autre âge et ne permettra pas d’attirer de nouvelles recrues.

Retenez ces 3 lettres : LBP

LBP

Ces 3 lettres seront bien le seul point commun qu’il sera possible de repérer entre le nom de La Banque Postale et le nom de sa nouvelle banque privée. En effet, La Banque Postale associée à sa filiale BPE devient, sous la dénomination Louvre Banque Privée le nouveau pôle banque privée du Groupe.

Nous déplorons évidemment qu’aucune référence à La Poste ne se distingue dans cette appellation, laissant à penser que les clients fortunés préfèreraient ne pas être associés à ce qu’on appelle encore « La Banque du Pauvre ».

Une banque non pas à deux mais à trois vitesses pour :

  • les clientèles dites fragiles et grand public gérées de façon industrielle,
  • les clientèles autonomes et utilisant naturellement le numérique s’orientant vers Ma French Bank,
  • les clientèles à enjeu et patrimoniales prises en charge par des conseillers dédiés, voire par La Banque Privée.

Son ambition de devenir un poids lourd de la place se traduit en termes d’objectif, par l’installation de 180 agences sur l’ensemble du territoire, 25 milliards d’encours gérés, soit une hausse de 21% par rapport à 2021.

A contrario, les fermetures de bureaux se multiplient.

Nous pouvons cependant nous satisfaire des opportunités d’emploi s’ouvrant ainsi aux CSP qui pourront s’orienter vers les agences LBP (Louvre Banque Privée). 250 recrutements sont prévus dans les fonctions régaliennes et commerciales en complément des 1000 CSP déjà présents dans le réseau des bureaux.

Congés des agents aux horaires fixes : FO intervient auprès de la direction

La direction de la DSIBA a décliné une nouvelle règle des congés dictée par le Groupe, faisant porter sur les épaules des agents aux horaires fixes l’augmentation de la dette sociale du Groupe.

La règle en vigueur depuis plusieurs dizaines d’années à la DISFE est balayée d’un trait, défavorisant encore les agents au régime pluri hebdomadaire. Ceux-ci ne pourront plus reporter d’une année civile sur l’autre les congés annuels, sauf pour des raisons exceptionnelles.

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DISFE/DSIBA – 2022 : nouvelle année, bilan et perspectives

2021 s’est terminée comme 2020, à l’ombre d’une situation sanitaire dégradée par le virus, et avec des conséquences toujours visibles dans notre quotidien au travail.

2021 a été dense, la prochaine le sera sans doute tout autant. La deuxième phase du projet BGPN, va voir certains collègues nous quitter, plus particulièrement à Nantes, et pour ceux qui restent, l’organisation DSIBA  va encore devoir s’adapter.

L’équipe FO Com de la DSIBA, qui vous a prouvé son sérieux et son dévouement, présente tous les jours, sur chaque dossier, sur chaque sollicitation continuera le travail.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous une bonne année 2022.

Retrouvez les informations dans le tract [Lire le tract]