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DOMIENS
Des postiers à part entière !

dom_nov2020Les postières et postiers domiens font face à la crise sanitaire, tout comme les postiers de l’hexagone. Ils affrontent avec courage et professionnalisme les dangers de la pandémie dans l’accomplissement de leur mission de service public. Force Ouvrière salue et applaudit des deux mains l’engagement, le dévouement et la conscience professionnelle de l’ensemble du personnel.

Cependant pour FO Com, la crise sanitaire ne doit pas servir de prétexte à toutes les décisions remettant en cause les acquis, les revendications, le pouvoir d’achat et le service public. Les postières et postiers sont soumis en permanence à des changements incessants et méritent d’être justement considérés.

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Coronavirus : La Guadeloupe est placée en « zone d’alerte maximale »

guadeloupeLe ministre de la santé Olivier Véran l’a annoncé lors d’une conférence de presse mercredi 23 septembre : face à l’aggravation de la crise sanitaire du coronavirus, la Guadeloupe est placée en « zone d’alerte maximale ».

  • Accès à la plage et rivière interdit (entre 11h30/14h30 et 19h/5h)
  • Fermeture des restaurants et bars à partir de samedi pour 15 jours
  • Rassemblement de plus de 10 personnes interdit dans les lieux publics
  • Privilégier le télétravail
  • Fermeture des établissements recevant des publics sauf les cinémas et le théâtre
  • Motif impérieux de voyage entre la Guadeloupe, la Martinique et les îles du nord
  • Horaires aménagées pour les personnes vulnérables dans les supermarchés et centres commerciaux.
  • Réunion avec les représentants de cultes pour l’organisation des fêtes religieuses.

Pourquoi en sommes-nous là !

Rappelez-vous avant le déconfinement, la Guadeloupe comptait à peine 156 cas, très peu de décès et de personnes en réanimation.

Sous la pression économique, d’influences en tout genre et la défense d’intérêts privés, accompagné du laisser aller  avec les manquements sanitaires, la situation actuelle était prévisible! Les autorités gouvernementales savaient que le département de la Guadeloupe était déjà sinistré en matière de dépistage, de matériels et d’équipements de diagnostic, de soins et de protections (gants, lunettes, blouses, sur-blouses, masques,). ils n’étaient pas en nombre suffisant pour le personnel soignant, les infirmiers et  infirmières, les auxiliaires de vie sociale.

Une précarité sanitaire et économique, sans dotation soutenue, un système sanitaire mal organisé avec une organisation du CHU de la Guadeloupe qui n’est pas à la hauteur de la gravité de cette  situation exceptionnelle. Manque de médicaments, de protocoles de soins, les règles de désinfection du matériel ne sont pas respectées. Aujourd’hui, ce sont ces mêmes autorités qui nous pointent du doigt, s’affolent et cherchent avant tout à faire porter toutes la responsabilité sur la population Guadeloupéenne.

Alors que le constat est bien là! Des vrais manquements aux missions de services publics, manque d’informations, d’explications, déficits de communication envers la population sont observés. Et c’est sans rappeler la poursuite de leur politique de suppressions de lits et d’emplois au CHU de la Guadeloupe, même après l’incendie de 2017. Pour nous, les pouvoirs publics sont bien responsables de cette situation, conduisant à l’affaiblissement de l’hôpital, source du désastre constaté de cette crise dans notre département.

FO Com apporte tout son soutien à la population et salariés victimes du chômage, des restructurations et plans de licenciements.

Edouard Philippe sonne la fin des congés bonifiés

congés bonifiésEn 1978, les congés bonifiés ont été instaurés pour les fonctionnaires originaires des Outre-mer vivant en France hexagonale. Jusqu’à présent, tout fonctionnaire ne travaillant pas sur son territoire d’origine (hexagone ou Outre-mer) pouvait rentrer chez lui pour se ressourcer dans sa famille restée au pays, tous les 3 ans pendant 65 jours (dont 35 jours de bonification).

Dès 2018, le Président de la République avait décidé de mettre fin à nos congés bonifiés. Comme si le sacrifice de nos parents pour le service de l’État et le bon fonctionnement des administrations ne valait rien.

Ce décret est paru le 4 juillet 2020  sans nouvelles concertations avec les organisations syndicales, alors que l’ancienne ministre des Outre-mer, Annick Girardin, avait annoncé qu’elle souhaitait prendre le temps de la négociation avec les partenaires sociaux.

FO Com appelle à poursuivre le combat contre la réforme des congés bonifiés!

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Situation sanitaire de La Poste Guyane : FO Com écrit à la DEXOM

L’accélération de l’épidémie avec 204 nouveaux cas détectés ce jeudi, les renforts de la réserve sanitaire attendus pour la fin de la semaine interpellent fortement notre organisation syndicale. Cet état de fait doit amener tout un chacun à redoubler de vigilance et à prendre toutes les précautions nécessaires qui s’imposent. La mise en place et le respect des gestes barrière sont essentiels au quotidien et singulièrement sur son lieu de travail…

[Lire le courrier de FO Com envoyé à la DEXOM]

Mayotte : situation extrême dans le département le plus pauvre de la République

mayotteLe déconfinement serait retardé à Mayotte à cause d’un développement accru du virus. Encore une fois, la faute est rejetée sur une population qui ne respecterait pas les mesures de confinement!

Après deux cas avérés, trois nouveaux cas de Covid-19 viennent d’être déclarés à La Poste de Mayotte. La section départementale FO Com exige la mise en quatorzaine des collègues et insiste sur le fait de tester l’ensemble des personnels qui ont été en présence des agents infectés.

En réponse à l’interrogation des membres de CHSCT qui portent les mêmes revendications que Force Ouvrière, le Président rappelle les mesures applicables qui doivent demeurer partout où des signalisations de cas de COVID-19 sont avérés. Par ailleurs, il a informé de la réalisation de tests uniquement sur des personnes qui présentent des symptômes.

Pour FO Com, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Dans ce contexte de crise, Mayotte vie une exposition au danger sans pareil. La Poste doit prendre les mesures nécessaires pour tester l’ensemble des agents ayant été en contact avec des personnes infectées, sans attendre l’arrivée des symptômes. Cela va permettre d’isoler les personnes malades et éviter que les agents contaminent leurs familles.

Chacun peut se rendre compte de la situation à Mayotte. Les « Favelas » sont le lot des habitants et chacun pourra comprendre pourquoi le confinement n’est pas possible au vue de structures hospitalières réduites à la portion congrue. Nous savons que si l’épidémie se poursuit, la seule structure hospitalière existante ne suffira pas pour accueillir la population qui n’aura plus qu’un droit… celui de mourir.

La République, c’est l’égalité de traitement. Alors quid de l’emploi ? Quid de la construction de logements décents ? Et de la possibilité d’être accueilli à l’hôpital ?