Cher(e)s camarades,
L’ordre du jour de cette commission était un bilan des prestations enfance pour l’année 2014, ainsi qu’un point d’étape sur l’expérimentation de garde d’urgence des enfants.
Lors de la présentation du bilan des aides relatives à l’enfance, la DNAS constate que l’ensemble des prestations est en baisse concernant le nombre de bénéficiaires à l’exception de la garde d’enfance en horaires décalées, du CESU dépendance et la prestation pour les enfants handicapés et infirmes de moins de 20 ans. Cependant, le montant d’aide moyen par bénéficiaire évolue positivement pour les prestations enfance, sauf les PAS séjours, où nous observons une baisse de 1€ du montant d’aide moyen.
La DNAS pense que les causes de ces faits sont liées à la baisse des effectifs de La Poste et du vieillissement de la population postale.
FO Com n’est pas contre cette hypothèse, mais il ne faut pas tout ranger derrière cette réalité. Nous avons, depuis quelques temps maintenant, les résultats au sujet de l’enquête faite auprès des postier(e)s sur l’action sociale à La Poste. L’offre sociale n’est pas suffisamment connue. La communication sur le terrain est aléatoire et donc, peu efficace. FO Com demande qu’une réflexion soit engagée sur la diffusion de l’offre sociale lors des commissions COPIL IS.
A propos de l’expérimentation de garde d’urgence enfance, rappelons quelques points :
- Expérimentation lancée le 1er décembre 2014 (durée : 6 mois) ;
- Etablissements concernés :
- Centres de financiers : Bordeaux, Orléans, Nantes,
- Etablissements Courrier : PIC de Bois d’Arcy, PDC Chanteloup les vignes, PPDC Aubergenville,
- Etablissements réseau La Poste : Bois d’Arcy, Chanteloup les vignes, Aubergenville,
- Etablissement Colis : Siège de Coliposte Issy les Moulineaux ;
- Prestations : Garde d’urgence via prestataires, assurantiel et soutien scolaire en ligne.
Nous ne pouvons que remarquer que nos craintes évoquées lors des commissions Jeunesse de fin 2014 sont sans doute les mêmes que nos collègues postier(e)s.
Effectivement, 1 postier(e) seulement est intéressé par la solution de la garde d’urgence effectuée par un prestataire de service et 2 postier(e)s pour l’offre d’assurantielle (couverture d’un proche accompagnant l’enfant). Confier son enfant à des personnes inconnues n’est pas une action naturelle pour les parents. De plus, les dérives managériales qui pourraient en résulter ne sont pas dénués de sens. Dans les métiers, nous savons que les postier(e)s ne sont pas au même régime de traitement.
A l’inverse, la prestation où les postier(e)s pourraient bénéficier d’un soutien scolaire en ligne pour leur(s) enfant(s) bénéficie d’un meilleur engouement.
FO Com demande que les témoignages des postier(e)s ayant bénéficié(e)s de ces prestations, soient soumis aux membres de la commission, à l’issue de l’expérimentation. Ceci permettrait d’avoir des éléments objectifs et réalistes sur les conditions de ces nouvelles prestations.
FO Com a affirmé que si l’expérimentation méritait des ajustements, il fallait les prendre en considération. L’offre sociale enfance doit avoir un sens pour les postier(e)s qui leur permettent de pouvoir les aider dans leur quotidien.
Pour finir, FO COM a rappelé que le taux du Prêt étudiant appliqué par la Banque Postale est encore trop élevé. En effet, bon nombre de parents postiers préfèrent octroyer un prêt pour les études de leur(s) enfant(s) dans une autre banque car les taux sont nettement inférieur, voir même de 0%.
Amitiés syndicalistes,
Affaire suivie par Pauline Couteau et Philippe Maisonnier