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Santé – sécurité : quand vient l’hiver

La Poste est, comme toute entreprise, soumise à la réglementation générale en matière de santé et de sécurité au travail, tant pour la canicule que pour la période hivernale.

En ce qui concerne les températures il n’y a pas de loi précisant les minimales. En revanche, l’INRS (Institut National de Recherche et de sécurité) donne une valeur à titre indicatif : en dessous 5°C, il peut y avoir un risque d’accident.

La Poste dans son obligation de sécurité doit veiller à maintenir des conditions de travail adéquates pour ses postiers et ce, en lien avec les activités exercées mais aussi en fonction des conditions climatiques. Les représentants du personnel au CHSCT et le médecin du travail de La Poste peuvent soumettre à l’entreprise des indications plus spécifiques suivant l’environnement de travail et les risques.

Pour les postiers exposés au froid à l’extérieur comme en cas de conditions météorologiques extrêmement froides, La Poste doit leur fournir des équipements de protection individuelle adaptés, tels que des vêtements chauds et imperméables. Des pauses régulières dans un local chauffé doivent également être prévues pour permettre aux agents de se réchauffer.

Pour FO Com la santé et la sécurité au travail demeurent une nécessité immuable. Il est capital de prendre en compte les risques liés au froid avant l’arrivée de températures trop faibles et d’assurer la prévention.

La garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA)

GIPA22500 postiers fonctionnaires concernés

La garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) est un complément de rémunération dépendant des mesures de la Fonction Publique. Son montant résulte d’une comparaison entre l’évolution du traitement indiciaire brut (TIB) détenu par le fonctionnaire sur une période de référence de quatre ans et celle de l’indice des prix à la consommation (IPC hors tabac en moyenne annuelle) sur la même période de 4 ans.

Si le traitement indiciaire effectivement perçu par l’agent au terme de la période a évolué moins vite que l’inflation, un montant indemnitaire brut équivalent à la perte de pouvoir d’achat ainsi constatée est versé en fin d’année à chaque personne.

Soyons concret : la période référence est fixée du 31 décembre 2018 au 31 décembre 2022, le taux de l’inflation est de +8,19%, la valeur moyenne du point en 2018 s’évaluait à 56,2323 euros et celle de 2022 à 57,2164 euros.

Il ne faut pas confondre cette prime avec la PEPA (Prime Exceptionnel de Pouvoir d’Achat) que FO Com a demandé, en vain, lors des commissions de suivi spécifique en septembre et en octobre.

Intempéries : FO Com sur le pont

Les intempéries de ces dernières semaines qui ont sévit, du sud de la Bretagne jusqu’à la frontière belge, ont impactés des centaines de postières et de postiers à titre professionnel et personnel.

FO Com suit avec la plus grande attention la situation des agents victimes des tempêtes et des crues qui s’en sont suivies car, outre le fait que ces catastrophes impactent fortement la population, elles rendent difficile la possibilité pour les agents d’effectuer leur journée de travail. Parfois même, ils sont dans l’incapacité de se rendre sur leur site. Sans parler du préjudice qu’ils ont parfois subi, car ce sont aussi des citoyens qui vivent dans ces départements.

Selon Météo-France et les pouvoirs publics, la situation risque de ne pas s’améliorer rapidement partout et l’état de catastrophe naturelle est reconnu dans de nombreuses communes tandis que d’autres pansent encore leurs blessures. C’est pourquoi FO Com est intervenue auprès de la Branche Service Courrier Colis et de la BGPN afin d’obtenir de sa part un suivi attentif des agents concernés. Les syndicats locaux sont mobilisés et informent, accompagnent et soutiennent les camarades impactés. Même si la nature sait reprendre ses droits, ceux des postières et des postiers doivent être respectés. A fortiori dans ces moments-là !

Face à ces changements climatiques de plus en plus violents, nous avons sollicité La Poste pour la négociation d’un accord cadre sur la gestion de ces intempéries.

FO Com suivra de près les mesures pouvant être prises par La Poste pour soulager son personnel pendant cette période difficile et veillera à ce que les règles en matière de droit du travail soient respectées.

FO Com solidaire de « Paris Adresse »

Paris AdresseDepuis 2020, les neufs postiers du service de domiciliation de Paris Adresse basé dans le 17èmearrondissement, trient et stockent le courrier des 15 000 personnes inscrites et déclarées comme « sans domicile stable » dans la capitale. Ces clients en situation de précarité sont hébergés soit par un tiers, soit dans une chambre d’hôtel ou en foyer. Leurs courriers arrivent au bureau de Poste et les agents les rangent dans une machine automatisée à plateaux tournants. Les destinataires sont alors alertés via une notification et ont trois mois pour retirer leur pli. Ils sont plus de 600 à se présenter quotidiennement au guichet.

Nous considérons ce service comme un bel élan de solidarité à l’égard des personnes les plus en difficultés qui sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses. FO Com se félicite de constater que le service public n’est pas encore mort et suggère à La Poste d’étendre ce service à d’autres villes de France et qu’elle propose des tarifs d’affranchissement préférentiels à cette population.

NAO : une réponse qui se fait attendre

NAOFO Com est intervenue le 13 septembre auprès de la DRH Groupe pour exiger une nouvelle augmentation générale des salaires. La situation économique reste très compliquée et l’inflation encore très élevée notamment en ce qui concerne les produits alimentaires et l’énergie.

Nous avons également demandé le versement de la prime PEPA (Prime Exceptionnelle de Pouvoir d’Achat). Notre demande est bien le versement pour tous, fonctionnaires comme salariés.

La Poste nous a fixé une nouvelle rencontre le 26 octobre pour nous apporter des réponses à nos propositions. Cette réponse tient en 3 lettres : NON.

Pour FO Com c’est inacceptable. 60% des salaires des postiers sont en dessous du salaire médian français. Pour résumer, les postiers sont mal payés. Nous avions d’ailleurs déjà alerté La Poste quant aux difficultés d’emploi : rupture conventionnelle, démission, absentéisme, difficultés d’embauche, etc. Malgré tous ces échanges nous ne sommes ni écoutés ni entendus !

Trop c’est trop. Nous sommes mécontents de cette décision et continuons d’intervenir auprès de la DRH pour faire entendre nos revendications qui sont montées jusqu’au Président du Groupe en espérant une réponse satisfaisante pour les postiers.