Perte de sens, déresponsabilisation, ignorance et mépris, sentiment d’iniquité… les cadres des Centres Financiers et des Centres Financiers Nationaux souffrent.
Montée des RPS et aggravation de l’absentéisme sont autant de preuves de cette souffrance et sont des signaux de plus en plus alarmants.
une assemblée studieuse et attentive – salle de la CE. Photo : FO Com
Les coordonnateurs des Directions à Compétence Nationale (DCN) se sont réunis mi-octobre pour 2 journées d’échanges et de travail à la fédération.
Cela faisait presque 2 ans qu’ils n’avaient pu le faire en présentiel à cause de la crise sanitaire. Des réunions en visio avaient pris le relais pendant cette période. Mais se rassembler de nouveau en physique a été bien plus motivant et a permis de vivre de très beaux moments fraternels !
De nouveaux coordonnateurs ont aussi pu participer pour la première fois à cette commission.
Ces directions ont vu leurs populations proportionnellement croître dans notre entreprise. En effet, les réorganisations régulières ont eu pour conséquence un accroissement des périmètres de ces entités, comme par exemple avec la création de la nouvelle Branche Grand Public et Numérique [ Lire notre tract DRC, Direction de la Relation Client : en fusion !]
C’est aussi le cas avec le projet SURF [ Voir le Journal des DAST du Réseau – Projet SURF : indolore, vraiment ?] où des agents de DAST sur tout le territoire vont rejoindre les NOD* du Siège. Ainsi, ces NOD vont avoir de nouveau un caractère national et c’est pourquoi ils seront désormais considérés comme des DCN au sein de notre structure.
Outre ces réorganisations, de nombreux sujets ont été abordés et débattus durant ces 2 jours, comme l’actualité confédérale, développée par notre Secrétaire Générale, les négociations en cours présentées par la responsable du secteur Poste, mais aussi le télétravail ou les perspectives d’avenir de l’entreprise, avec l’intervention de notre administratrice au CA.
Les coordonnateurs ont ainsi pu passer 2 jours riches en échanges, formels et informels, et ont pu repartir avec une motivation grandie pour poursuivre nos combats quotidiens pour la défense et la reconquête des droits de nos collègues.
Droit dans ses bottes, depuis de nombreux mois, FO continue de demander l’abandon du taux de décroché.
Lors du 1er trimestre 2021, La Poste, soucieuse de calmer le jeu face aux problèmes informatiques avait accepté que le suivi n’impacte pas la RVB. Aujourd’hui, la pression est revenue de plus belle et l’outil s’est même « enrichi » de la possibilité de suivre les appels sortants.
Face au désarroi des conseillers bancaires qui subissent cette pression insupportable et inacceptable, nous avons lancé une alerte nationale. Elle est restée à ce jour sans réponse.
Comme chaque année, le 1er novembre marque le départ de l’alimentation du CET (Compte épargne-temps) au titre des droits à congés ou à repos acquis au cours de l’année N, et ce, jusqu’à la date limite de report des droits à congés ou repos ou JRS en vigueur à La Poste.
L’agent doit être présent pendant cette période ; aucune alimentation n’est possible en cas d’absence, quelle que soit la nature de l’absence.
Les jours que l’on peut verser dans le CET :
Tout ou partie des congés annuels (CA) au-delà de la 4e semaine de congés annuels.
10 RC (repos compensateur pour les fonctionnaires) ou 10 RCE (repos compensateur équivalent pour les salariés) ou COR (compensation obligatoire en repos) pour les salariés.
3 RE (repos exceptionnels).
2 jours de bonifications.
Si pas de bonification, possibilité de reporter 2 RC ou RCE à la place.
Tout ou partie des jours de repos supplémentaires (JRS) pour les cadres et cadres supérieurs sous forfait annuel jours.
Le CET peut être alimenté via maBoxRH ou GTM.
Rappelons qu’un CET peut être ouvert tout au long de l’année sur simple demande validée par le supérieur hiérarchique. Une ancienneté minimale d’un an est nécessaire.
N’hésitez pas à vous rapprocher de vos correspondants FO Com pour plus de renseignements.
Réservée aux postiers en activité, fonctionnaires et salariés permanents ou postiers en contrats à durée déterminée dont la durée est supérieure à trois mois, l’aide à la parentalité est destinée aux parents d’enfants jusqu’à 11 ans et se présente sous deux formes selon votre choix :
Soit vous avez la possibilité d’utiliser des CESU préfinancés. Ceux-ci s’ajoutent aux droits individuels en titres préfinancés de chaque collaborateur. Ces titres peuvent être utilisés pour payer n’importe quel service à la personne.
Soit vous pouvez bénéficier du remboursement d’une partie des dépenses liées à une garde d’enfant rémunérée. Cette offre est exclusivement dédiée à cette dépense.
Cette aide est fonction du quotient familial, avec abondement de parts fiscales pour les aidants familiaux, les familles monoparentales et les postiers Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi.
Dès le 11 septembre et jusqu’au 10 décembre de chaque année civile, vous devez faire un choix sur le mode de financement souhaité en vous rendant sur le site de commande en ligne des CESU [https://eas.portail-malin.com/cesu-web/web/home?execution=e1s1] et anticiper vos besoins pour l’année à venir.
Le site vous donne instantanément une vision de vos droits et détaille le montant de l’aide annuel dont vous pouvez bénéficier.
Si c’est votre première demande d’aide financière, vous devez remplir une fiche de renseignements généraux en la téléchargeant ici.
Un postier qui a plusieurs enfants doit faire la même sélection pour tous ses enfants. Attention, une fois le choix effectué, celui-ci devient irrévocable pour toute l’année civile.
Les parents qui ne souhaitent pas se connecter sur le site de demande en ligne du CESU contacteront la Ligne des activités sociales 0 800 000 505 qui mettra à leur disposition un formulaire papier pour effectuer leur choix.
L’aide à la parentalité n’a pas été revalorisée depuis sa nouvelle version en janvier 2019. FO demande sa revalorisation au-delà de l’indice officiel du coût de la vie.