Les remontées du terrain sont unanimes : les challenges sont omniprésents.
En début d’année, l’arrêt des animations commerciales locales qui fleurissent régulièrement sur tous les territoires nous avait été présenté, avec pour objectif, de se concentrer essentiellement sur les animations nationales. Force est de constater, que les vieux réflexes ont la vie dure et que le « COMBIEN » a repris le pas sur le « COMMENT ».
A ce jour, 112 716 PEG (Plans d’Épargne Groupe) et 4 768 PERCOL ont été ouverts par les postiers.
Si l’ensemble des postiers peuvent bénéficier de l’épargne salariale, tous aujourd’hui n’en ont pas la possibilité ou le souhait.
Les plus prudents, soit ceux qui ont orienté leur épargne vers les fonds monétaires et obligataires ne cessent de voir leur rémunération diminuer. Or, 35% des épargnants ont choisi le support monétaire et 40% le support obligataire. Ils sont donc directement impactés par la baisse des taux. Parmi les différentes pistes explorées pour que les rémunérations soient le moins possible affectées, La Banque Postale Asset Management (le gestionnaire financier), a retenu la possibilité d’orienter les fonds obligataires vers un univers d’investissement plus large.
En marge des décisions de LBPAM, une nouvelle règlementation vient améliorer de fait les rémunérations des épargnants. En effet, la nouvelle orientation de l’autorité européenne des marchés financiers modifie les commissions de surperformance qui vont passer de 30% à 10%. Cette commission de surperformance correspond au « bonus » que s’octroie la société de gestion lorsque le fonds est parvenu à battre l’indice qui lui sert de référence. Ce différentiel de 20% de commission bénéficiera désormais à l’épargnant.
Au-delà de la performance des fonds, l’abondement est aussi un moyen de « doper » la rémunération. Il n’a pas évolué depuis 2006. Ne serait-il pas temps d’en reparler ?
FO, signataire de l’accord « Épargne Salariale » de 2006 reste constamment à l’écoute des orientations de LBPAM, par le biais du Conseil de Surveillance dont il est membre et est force de propositions.
Mais beaucoup trop de postiers ne peuvent entrer dans le dispositif d’épargne salariale. La faute à une rémunération insuffisante, un pouvoir d’achat qui se dégrade… Aussi FO n’a de cesse de se battre et revendiquer pour augmenter #maremu #monpouvoirdachat
Perte de sens, déresponsabilisation, ignorance et mépris, sentiment d’iniquité… les cadres des Centres Financiers et des Centres Financiers Nationaux souffrent.
Montée des RPS et aggravation de l’absentéisme sont autant de preuves de cette souffrance et sont des signaux de plus en plus alarmants.
une assemblée studieuse et attentive – salle de la CE. Photo : FO Com
Les coordonnateurs des Directions à Compétence Nationale (DCN) se sont réunis mi-octobre pour 2 journées d’échanges et de travail à la fédération.
Cela faisait presque 2 ans qu’ils n’avaient pu le faire en présentiel à cause de la crise sanitaire. Des réunions en visio avaient pris le relais pendant cette période. Mais se rassembler de nouveau en physique a été bien plus motivant et a permis de vivre de très beaux moments fraternels !
De nouveaux coordonnateurs ont aussi pu participer pour la première fois à cette commission.
Ces directions ont vu leurs populations proportionnellement croître dans notre entreprise. En effet, les réorganisations régulières ont eu pour conséquence un accroissement des périmètres de ces entités, comme par exemple avec la création de la nouvelle Branche Grand Public et Numérique [ Lire notre tract DRC, Direction de la Relation Client : en fusion !]
C’est aussi le cas avec le projet SURF [ Voir le Journal des DAST du Réseau – Projet SURF : indolore, vraiment ?] où des agents de DAST sur tout le territoire vont rejoindre les NOD* du Siège. Ainsi, ces NOD vont avoir de nouveau un caractère national et c’est pourquoi ils seront désormais considérés comme des DCN au sein de notre structure.
Outre ces réorganisations, de nombreux sujets ont été abordés et débattus durant ces 2 jours, comme l’actualité confédérale, développée par notre Secrétaire Générale, les négociations en cours présentées par la responsable du secteur Poste, mais aussi le télétravail ou les perspectives d’avenir de l’entreprise, avec l’intervention de notre administratrice au CA.
Les coordonnateurs ont ainsi pu passer 2 jours riches en échanges, formels et informels, et ont pu repartir avec une motivation grandie pour poursuivre nos combats quotidiens pour la défense et la reconquête des droits de nos collègues.
Droit dans ses bottes, depuis de nombreux mois, FO continue de demander l’abandon du taux de décroché.
Lors du 1er trimestre 2021, La Poste, soucieuse de calmer le jeu face aux problèmes informatiques avait accepté que le suivi n’impacte pas la RVB. Aujourd’hui, la pression est revenue de plus belle et l’outil s’est même « enrichi » de la possibilité de suivre les appels sortants.
Face au désarroi des conseillers bancaires qui subissent cette pression insupportable et inacceptable, nous avons lancé une alerte nationale. Elle est restée à ce jour sans réponse.