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Chronopost dit ne pas pouvoir répondre aux revendications des salariés en raison de la situation financière du groupe La Poste.

Cette situation est due aux obligations de service public du Groupe et ne doit en aucun cas peser sur les salariés de la filiale Chronopost, qui avec les autres filiales colis et banque apportent chaque année du cash et des parts de marché au Groupe. Par ailleurs, l’inflation repart dans certains domaines contraints, comme l’énergie ou l‘alimentaire frais, en pesant sur les plus bas salaires.

Après l’échec des NAO 2020, celles et ceux qui sont en première ligne, au contact des clients et des fournisseurs ou sous-traitants, et celles et ceux qui ont bouleversé leur vie en travaillant à la maison (ce qui génère de nouveaux frais), attendent plus du leader en France et en Europe du colis express pour les NAO 2021.

[Lire le tract]

Auditionnée par le Ministère de l’économie puis par le Sénat sur les missions de service public postal quant à leur financement et plus globalement leur avenir, FO Com a réaffirmé ses revendications en la matière. Nous avons eu maintes fois l’occasion, et ce fût d’ailleurs notre fil rouge lors des dernières élections à La Poste, de nous exprimer sur le sujet (Lire notre dernier document de décembre 2020), de démontrer le rôle et la nécessité de telles missions dans notre société. Il n’y a pas de République sans Service public !

Aujourd’hui, l’état ne compense plus le service universel postal c’est-à-dire la distribution du courrier 6 jours sur 7 sur tout le territoire, engendrant ainsi un coût de 506 millions d’euros à La Poste en 2020. Les autres missions sont également sous-compensées par rapport au coût constaté. (Lire notre contribution).

Pas besoin de grands discours, il y a juste une évidence : ce dont a besoin La Poste, c’est de pouvoir financer les missions de service public dont la collectivité nationale lui a confié la charge.

Aussi, FO Com demande à l’état d’assurer la contribution financière à hauteur des coûts afin que La Poste traverse sereinement la période de transition et de transformation qui s’annonce et pour qu’elle puisse répondre à trois exigences :

• Assurer ses missions traditionnelles tout en développant de nouvelles missions,
• Garantir un haut niveau de qualité dans l’accomplissement de toutes ses missions,
• Garantir la reconnaissance, le sens du travail ainsi que l’avenir à tous les postières et postiers.

Qu’il soit subi ou choisi, le télétravail doit être régulé. Pour ceux (peu nombreux) qui avaient eu la possibilité de faire ce choix bien avant la crise sanitaire, FO avait réussi à obtenir des compensations lors des négociations portant sur la qualité de vie au travail (QVT). C’est ainsi que dans le but de participer à divers défraiements (Électricité, Internet, Téléphonie, etc…) une prime annuelle de 100 euros bruts avait été obtenue.

Depuis, la crise de la Covid-19 est passée par là !

[Lire le tract]

FO Com milite pour l’égalité des chances et faciliter la vie des postiers ainsi que pour leurs grands enfants.

Grâce à l’action de FO, l’offre sociale à destination des « grands enfants » est une nouvelle fois étoffée! L’association AVEA La Poste, bien connue pour organiser les colonies de vacances des enfants de postiers, leur offre aussi l’opportunité de se former pour devenir à leur tour animateur.

Afin de leur donner un coup de pouce financier, lors de la 1^ère étape de ce parcours de formation, le COGAS a décidé d’apporter une aide pour se rendre sur les centres de Narbonne-Plage (11) ou de Saint-Julien-Chapteuil (43) où se déroulent les formations BAFA.

L’aide forfaitaire est fonction de l’éloignement de la résidence du postier du centre de formation. Pour les DOM, les enfants de postiers choisiront le centre de leur choix et bénéficieront d’une aide de 150€.

L’aide est attribuée une seule fois par enfant sur présentation d’une attestation de présence.

* Conseil d’Orientation et de Gestion des Activités Sociales de La Poste  

** Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur

Suite à la bilatérale du 17 février et à la plénière du 3 mars 2021, FO se félicite que de nombreuses revendications aient été entendues, mais vos remontées du terrain sont toujours précieuses. Maintenons l’effort jusqu’au 31 mars, date de la CDSP qui clôturera ces négociations !

Notre tract pour en savoir plus :[Lire le tract]