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FO a voté POUR la proposition budgétaire proposée au COGAS ( Conseil d’Orientation et de Gestion des Activités Sociales ) du 5 février 2021 parce que les Activités Sociales et Culturelles sont un gage de redistribution et de solidarité.
Le budget 2021 s’élève à 170 millions d’euros. Si La Poste aimerait voir ce budget diminuer autant que les effectifs, cette baisse a pu être contenue (- 1,60 %).

Avec la crise sanitaire, la consommation des budgets des Activités Sociales et Culturelles est fortement perturbée !

FO s’est attachée en 2020 à ce que ce budget revienne aux postiers par le lancement d’opérations exceptionnelles. Cet objectif n’a été atteint que partiellement puisque 2,5 % (4,4 millions d’euros) du budget n’a pas pu être dépensé.

FO y veillera avec d’autant plus de force et de vigilance en 2021 !

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Le service universel postal (distribution 6 jours sur 7) risque dans un avenir proche d’être remis en question faute de contribution suffisante de l’État. Si cela devait se concrétiser, ce sont des milliers d’emplois qui disparaîtraient.

Au Courrier, activité la plus en difficulté, les réorganisations sont reparties de plus belle et les effectifs fondent comme neige au soleil. Les conditions de travail sont telles qu’il est impossible d’assurer un service de qualité : tournées à découvert, manque de moyens, colis en souffrance sans parler du dialogue social devenu quasi inexistant.

Et pourtant, des réflexions sont engagées et prises au sérieux au plus haut sommet de l’État. Le premier ministre devrait faire une désignation prochainement, rendant ses premières conclusions fin mars.

A l’heure où l’activité des postiers du Courrier correspond de moins en moins au réel, FO Com alerte l’entreprise!

Il est de la responsabilité de chaque acteur de prendre conscience de la situation précaire et catastrophique des agents. Les stratégies d’avenir liées à la raison-d’être fièrement affichée de La Poste doivent inclure chaque postier, et ils sont nombreux. Étant le premier employeur de France et agissant pour des missions de services publics, il est grand temps de concrétiser ces dires! La suppression du samedi ne répondra pas aux besoins des citoyens, cassera des emplois et dégradera les conditions de travail des postiers restants.

Présents sur le terrain au quotidien, FO Com ne saurait tolérer une casse sociale des métiers de « première ligne », et revendique urgemment une reconnaissance financière et des conditions d’emplois dignes. Quand vous aurez épuisé tout le monde, que restera-t-il de notre Poste?

Tandis que certains représentants du personnel s’embourbent dans des procédures stériles dans le cadre du CHSCT,
Tandis que la Direction profite de ces ‘actions’, DGI (danger grave et imminent) et autres expertises pour ré enchérir sur la suppression de postes,
Tandis que nombre d’organisations syndicales semblent oublier que nous vivons une période difficile de pandémie et que les personnels sont inquiets, fatigués, et manquent cruellement de reconnaissance,
Tandis que la clientèle postale ne se comporte pas toujours dans un total respect des mesures barrières, voire même dans le simple respect des personnels qui sont là pour les servir.

FO Com passe une fois de plus à l’action et interpelle cette fois-ci les Préfets de chacun des départements bretons !

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Jusqu’en 2020, la distribution des plis électoraux était confiée à 70 000 facteurs professionnels de la distribution adressée. Désormais, Adrexo effectuera cette prestation en Auvergne-Rhône ­Alpes, Bourgogne-France-Comté, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Hauts-de-France, Normandie et Pays de la Loire pour une durée de quatre ans.

Ceci est le résultat d’un appel d’offres de l’Etat !

Lors des dernières Heures d’information syndicale de fin d’année dernière et en ce début d’année, les agents ont alerté le syndicat des dégradations sans précédent des conditions de travail, de la surcharge de travail, du manque de reconnaissance ainsi que du stress lié au management dans certaines équipes.

Rappelons que la «Peak Period » fut hors norme si l’on peut la qualifier ainsi. En pleine crise sanitaire, les volumes de colis ont atteint sur l’ensemble des PFC y compris à Rennes des chiffres historiquement élevés.

[Lire le tract] [Préavis de grève]