Depuis des années, La Poste attribue des missions supplémentaires à ses agents sans aucune reconnaissance ! Pour FO, cette situation doit cesser !

En 2015, une indemnité kilométrique annuelle (facultative) pour les salariés à vélo avait été mise en place dans les entreprises… Sauf dans la fonction publique d’État, si ce n’est au ministère de l’Écologie !

Dans le cadre du “plan Vélo”, le gouvernement vient de valider la prise en charge des frais engagés par les agents publics ou les salariés du privé pour effectuer leurs déplacements domicile-travail à vélo. L’État va mettre en place une indemnité de 200 euros par an, à partir de 2020. Dans les entreprises, le montant pourra aller jusqu’à 400 euros.

Cette prise en charge devrait faire prendre conscience aux agents de l’impact sur l’environnement sur leur choix de moyen de déplacement.

FO Com demande à La Poste de mettre en place cette indemnités qui pourrait concerner un grande nombre de postiers et favorisait l’utilisation du vélo.

Malgré les multiples réunions et négociations de ces dernières semaines, la DRIC (Direction du Réseau Industriel du Courrier) n’a pas voulu négocier sur la revendication la plus légitime pour FO : la prime annuelle pour les agents des PIC (Plateforme Industrielle du Courrier).

Le combat répété de FO aura porté ses fruits sur le passage de tous I.2 et I.3 dans les trois prochaines années. Le grade d’entrée restera malgré tout en I.2, alors que FO revendique le grade de base en II.1 pour tous les agents des PIC.

La Poste, en refusant de négocier sur ces deux points essentiels, ne prend aucunement en considération la qualité du travail des agents des PIC. Devant ce refus total de reconnaissance de la Direction, FO prend ses responsabilités en en signant pas cet accord.

FO revendique une prime annuelle, à l’instar des agents du Courrier, ainsi que le grade de base en II.1 pour tous les agents des PIC.

[lire le tract]

Malgré la détermination de FO à porter vos revendications, la Direction du Réseau Industriel du Courrier (DRIC) a manqué son rendez-vous avec l’Histoire en refusant d’accéder à la plus légitime d’entre elles : la reconnaissance financière du travail via une prime annuelle pour le travail fourni chaque jour par chacun d’entre vous en PIC et CTC.