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Engagée très jeune à Force Ouvrière, je milite depuis le début des années 80, d’abord à Orange puis à La Poste.
A FO Communication, j’ai notamment pris la responsabilité de la région Alsace-Grand Est puis, au niveau national, celle des activités bancaires. Je suis également membre du bureau fédéral national depuis 2006.
Mon ambition à la tête du Secteur Poste : donner une impulsion et une dynamique nouvelle à la défense des salariés au sein des activités postales de la Fédération FO Communication, créer une synergie entre les différents acteurs syndicaux et ceux qu’ils représentent.
En effet, La Poste, 4ème employeur français, s’est embarquée dans une politique incessante de restructuration et de réorganisation de l’ensemble de ses métiers, souvent dans une logique plus financière qu’industrielle. Cet état de fait nuit gravement aux conditions de travail des personnels, de même qu’à l’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle.
Les postières et les postiers ont besoin de retrouver du sens à leur investissement professionnel. Aucun d’entre eux ne doit souffrir au travail, que ce soit physiquement ou psychologiquement.
Je mettrai en œuvre toutes les actions nécessaires au bien être quotidien de nos collègues mais également à l’aboutissement de leurs revendications comme au respect intégral des accords signés par FO Communication.
Dans cette optique, il est fondamental qu’une commission de suivi permette de contrôler la réalité de l’application de ces accords.
Si nous négocions, c’est pour obtenir le maximum en portant des revendications ambitieuses et adaptées au contexte. « Un bon compromis, c’est quand le syndicat considère qu’il aurait pu obtenir plus et que le patronat considère qu’il a trop lâché ». Ainsi s’exprime notre Secrétaire Confédéral, Jean-Claude Mailly. Et c’est ainsi que je m’inscris dans l’esprit de notre action réformiste au bénéfice de toutes les postières et de tous les postiers.

Il faut devenir agile ! Cette injonction traverse la société et le monde de l’entreprise. Elle commence à se répandre de plus en plus à La Poste.
Le mot est bien choisi et amène spontanément l’adhésion: qui oserait dire
« personnellement, je préfère rester les deux pieds dans le même sabot » ?
Mais que signifie-t-il exactement? Que peut éventuellement cacher cette invitation/incitation au mouvement?
Car l’agilité est devenue un terme fourre-tout, un mot-valise pour accompagner le meilleur (l’adaptabilité nécessaire à toute organisation) mais aussi le pire (la précipitation dans la conduite des projets, la déshumanisation des rapports entre les différents
acteurs notamment). Revenons ici aux fondamentaux : les méthodes agiles, c’est quoi exactement ?…

L’absentéisme ?
Oui, il augmente mais rien n’est mis en oeuvre pour en déterminer les causes… Jusqu’où le réseau laissera-t-il s’enfoncer ces indicateurs ? Pour le management et le pilotage des équipes commerciales, nous ne supportons plus le double discours qui consiste à nous faire croire que les éléments de stratégie et de communication sont correctement transmis mais mal répercutés par les équipes sur le terrain.
MC2 va installer des référents managers pour aider au développement managérial d’une nouvelle génération. Quels moyens seront accordés à cette poignée d’hommes ? Quel suivi de leurs actions sera fait ? Pour que des améliorations dans ce domaine soient sensibles, il faut impérativement que l’action de ces personnels soit tracée et visible…

Voilà plus d’un an que ce chantier a débuté, fut laissé en suspens puis à nouveau relancé suite à notre forte mobilisation du 14 mars dernier. Oeuvrer dans de bonnes conditions de travail est un minimum, avoir les outils nécessaires est juste une évidence, infantiliser n’est pas constructif. Il faut que les choses changent et ce chantier doit apporter des solutions concrètes.

Ce que nous obtenons :

• Terminée, la norme de quinze entretiens vente concrétisés chaque semaine! Cette norme sera retirée des contrats de performance dès le 1er janvier 2018.
• La fixation des objectifs se fera obligatoirement lors d’un entretien et non plus sur la base d’une simple division de l’objectif secteur !
• Le temps passé à monter des dossiers immobiliers sera pondéré dans l’appréciation de l’activité.

FO a dénoncé :

• Les conditions de travail dégradées, le malaise ambiant des commerciaux du Colis, les fortes incitations à la mobilité par certains managers : d’où des départs « volontaires » (par dépit)
• La décision unilatérale, sans concertation, sur le seul critère économique du 100 % vrac/caisses mobiles. FO s’oppose à la détérioration de la santé des postiers, et refuse l’externalisation du traitement vrac
• L’augmentation de la sous-traitance au Colis