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Témoins d’une situation générale qu’ils jugent majoritairement très préoccupante, dépositaires ultimes des confidences des postières et des postiers en situation de très grande fragilité, les médecins du travail de La Poste éprouvent de plus en plus de difficultés à absorber l’onde de choc des souffrances qu’ils constatent quotidiennement dans l’exercice de leur fonction.

Responsable PSST en groupe A, préventeur généraliste en niveau III.2 et préventeur en niveau III.3.
Après des mois de négociations, ces trois métiers piliers de la prévention ont été qualifiés de “fonction” par la branche Courrier de la poste.
Pour FO, cette exigence constituait une revendication primordiale.
Sans ce postulat, en effet, les postiers auraient perdu gros… car entre “fonction” et “fonctionnalité”, il y a un gouffre…

Comment concevoir la bonne santé de l’entreprise si ses agents et cadres n’en bénéficient pas ?
FO ne baisse pas les bras et continuera à dénoncer les dérives de toute nature.

Si “Paris ne s’est pas fait en un jour”, cet accord non plus ! Comme tous les autres accords, il sera nécessaire de bien le suivre car si certains points ont été actés, d’autres ont été renvoyés à plus tard à l’instar des COCLIS III-3, des COFIS III-2.

Nous dénonçons l’attente interminable de mise œuvre de l’accord du 5 février 2015. En cause, la parution des décrets qui se font toujours attendre. Ce retard a des conséquences sur l’application statutaire des grilles indiciaires et pénalise les postier(e)s qui devraient partir à la retraite avec un nouvel indice.