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FO a alerté la Direction de l’EMRG et la DRH SGS sur la dégradation sensible des conditions de travail des Espaces Mobilité. 

Tout avait pourtant bien commencé : FO avait obtenu des accompagnements pour une réorganisation qui semblait alors vouloir se donner les moyens de ses ambitions. Nous avions salué la qualité du dialogue social. Mais que reste-t-il aujourd’hui des bonnes intentions ? 

Fort opportunément, La Poste s’est engagée dans une décarbonisation de son parc de véhicules. C’est très louable parce qu’il s’agit là d’une nécessité écologique et économique. L’entreprise est capable d’innover dans ce domaine très en vogue dans notre société, l’objectif étant d’atteindre le « zéro émissions nettes » de gaz à effet de serre avant 2050. Pour ce faire, elle a commencé par investir 600M€ dans le transport bas carbone… La Poste est également la plus grosse flotte électrique d’Europe. Dans ses communications sur le sujet, elle met régulièrement en avant le biogaz et les biocarburants.

FO Com aimerait qu’elle se penche d’une manière aussi motivée sur les bio-salaires et les bio-conditions de travail. FO Com aimerait également que La Poste accélère aussi vite qu’elle le fait en matière de gestion environnementale à propos de l’emploi et de son personnel en difficulté.

Aujourd’hui toutes les pistes pour gagner en pouvoir d’achat sont à explorer et à exploiter. La clause de revoyure nous a permis de revenir sur le sujet des salaires, cependant les revalorisations accordées par La Poste restent insuffisantes.

Dans ce contexte il est également important de ne pas passer à côté d’augmentations liées à la promotion et surtout il est hors de question de subir des diminutions de rémunération.

Effectifs et mouvements : le compte est bon (pour La Poste)

Le bilan social 2027 faisait état d’un effectif total de 776 866 postières et postiers mais, en réalité, si on enlève les TPAS, les agents en longue maladie, etc … on comptabilise 734 727 personnels permanents dont 73165 femmes.
Une fois qu’on a dit cela, on regarde les tableaux d’un peu plus près: 5 449 embauches en CDI pour 11957 départs !

Fixé à 19 € auparavant, le montant maximal journalier d’utilisation des tickets restaurant est passé à 25 € au 1^er octobre 2022.

à noter :

A partir du 18 août 2022 et jusqu’au 31 décembre 2023, les titres-restaurant peuvent être utilisés pour payer tout produit alimentaire, qu’il soit directement consommable ou non, auprès d’un restaurant, un supermarché ou tout autre magasin alimentaire.