JOURNAL

Commission Réseau et Centres Financiers : TOUS POSTIERS !

Les commissions des Centres financiers et des Centres financiers nationaux, ainsi que celle du Réseau, se sont tenues du 5 au 9 février 2018 à La Rochelle. Ces commissions ont permis à quelque 80 coordinateurs de se retrouver, de partager et d’échanger sur les situations locales. Elles ont également permis de faire un point sur la situation actuelle des métiers dans une Poste en pleine évolution, tout en mettant en avant la synergie Réseau et Centres Financiers. Notre Secrétaire Général, Philippe Charry, était présent pour l’ouverture des travaux. Dès le début de son discours, la campagne pour les élections a été le mot d’ordre. Ensuite, chaque responsable, Noëlle Pelegris pour les CF et CFN, et Patricia Nadaud pour le Réseau, a présenté le contexte actuel de son métier. Les groupes de travail ont pu ensuite commencer. Les thèmes principaux furent les accords nationaux et leurs applications locales, puis le lancement de la campagne pour les élections. Isabelle Fleurence, Responsable du Secteur Poste a clôturé les débats et remercié tous les participants pour ces échanges enrichissants.

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Entretien avec Jean-Yves MURA, secrétaire départemental FOCOM des Alpes-Maritimes

Quel est ton parcours militant ? Je suis adhérent depuis 1977 ! J’ai suivi ainsi les conseils de mon père qui me disait : « Syndique-toi et choisis ton syndicat ! » Les valeurs républicaines de Force Ouvrière me correspondaient bien. En 2004, lors des élections professionnelles, il y a eu une grande victoire : FOCom est devenu le premier syndicat des Alpes-Maritimes sur les trois métiers que sont les bureaux de poste, la distribution et les colis. Ces résultats étaient le fruit d’un travail de terrain et de gestion des cas personnels. Pour toi, quel est le rôle du secrétaire départemental ? Le rôle du secrétaire départemental, c’est, avant tout, d’animer une équipe. Il harmonise la vie de la section. C’est aussi un homme ou une femme de terrain avec les visites de bureaux, la distribution de tracts, les discussions avec les collègues… La gestion des cas individuels est également capitale. L’écoute, le fait de donner des renseignements et le fait d’en demander par écrit auprès de la direction sont des atouts ! La communication est un enjeu phare. Nous rédigeons une publication locale à l’adresse de tous les collègues, nous communiquons via les adresses électroniques et nous nous emparons des réseaux sociaux. J’ai d’ailleurs délégué à un camarade retraité, Daniel Roger, la gestion et l’alimentation de notre blog. Il gère aussi notre présence sur Twitter, sur LinkedIn et même mon compte Facebook : nous formons un binôme 2.0 de choc ! Les médias sociaux comme Twitter (@FCom06) plaisent aux jeunes : c’est réactif et immédiat ! Le secrétaire départemental ne doit pas subir la réunionite ! Il doit détecter des camarades qui doivent participer aux réunions fédérales et monter en compétence. Le sigle FO est la locomotive, pas le SD ! Celui-ci doit savoir passer le relais. D’ailleurs, je suis pour limiter le nombre de mandats des SD : place aux jeunes ! Quels sont les axes de développement du syndicat FOCom des Alpes-Maritimes ? l existe un syndicat des cadres dans le 06. En 2014, aux dernières élections professionnelles, FOCom 06 a fait 78 % chez les cadres supérieurs et …

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3 questions à marcel régis, secrétaire départemental fo – la poste de guyane

Quel est ton parcours ? Facteur en 1979, j’ai réussi le concours d’agent d’exploitation en 1981. En 1983, je suis muté en Guyane puis retour à la métropole au centre de chèques postaux de Paris en 1987. En 1990 je fais une nouvelle demande de mutation suite à la réforme portant sur la séparation entre La Poste et France Télécom. Grâce à FO, je suis rentré puis j’ai milité en Guyane. En 2017, je deviens Secrétaire Départemental FOCom de Guyane. Qu’est-ce qui motive ton engagement ? Les deux enjeux qui guident notre action sont d’assurer la visibilité du syndicat et faire du développement. En ce qui concerne la visibilité, nous avons constaté qu’il y avait beaucoup de sympathisants mais peu de militants. Il faut donc montrer l’existence de notre syndicat et son activité. Avec +18 % de représentativité lors des dernières élections, FO est incontournable de par le sérieux des militants qui connaissent bien leurs dossiers. Pragmatiques, les représentants du syndicat donnent une bonne image de l’organisation et sont en phase avec les valeurs de FO : les valeurs républicaines, la laïcité et le fait d’être un syndicat apolitique. Concernant le développement, notre objectif est de permettre aux sympathisants de se mettre en avant – Tous militants ! Telle pourrait être notre ligne de conduite. Il faut aller vers les collègues, les inciter à adhérer et leur demander de s’affirmer en tant que militant. Cela constitue une force pour porter nos revendications auprès de la Direction. Existe-t-il des revendications spécifiques en Guyane ? Nous devons défendre les collègues en termes d’évolution professionnelle, pour protéger leur santé et pour la sécurité au travail. Les conditions de travail sont à surveiller de près. En Guyane, il existe notamment une population venant de l’immigration. Cette clientèle sociale demandant une prise en charge adaptée. Ainsi, une partie de la clientèle sociale n’utilise quasiment pas les distributeurs de billets, ils viennent retirer de l’argent auprès des guichetiers. Pour certaines populations qui ont des besoins particuliers, le centre financier de Cayenne doit prendre des mesures spécifiques. Elles ne sont pas en adéquation avec les « process » de La …

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État des lieux des postes en Europe

La 5e conférence d’UNI Europa Poste et Logistique s’est déroulée du 3 au 5 octobre à Riga en Lettonie. Elle a regroupé près de 130 délégués syndicaux. Cette année marque le 20e anniversaire de la première directive postale de l’UE. Au cours des deux dernières décennies, la Commission européenne a permis la libéralisation des postes en utilisant trois directives postales (1997, 2002, 2008). Les différents syndicats n’ont pu que constater l’échec de la libéralisation des postes en Europe. Il n’y a quasiment pas de concurrence sur le marché postal traditionnel. Il n’y a pas non plus de signes d’amélioration des services postaux pour les consommateurs. La libéralisation, en raison de ses règles et à ses contraintes artificielles dans le financement des services postaux, a ajouté aux difficultés rencontrées par les opérateurs postaux, comme la substitution numérique et la crise financière. En Europe, le secteur est confronté à d’énormes changements, mais à des vitesses différentes. Les postes ont dû développer de nouveaux services et innover pour contrer la baisse du volume des lettres. Les postiers sont maintenant des transporteurs de colis, des agents d’assurance et de banque, ou des employés de commerce et tous ont dû s’adapter à cette nouvelle réalité. Les postes européennes représentent encore plus de 1290605 postiers, dont 220572 en France. Une 4e directive postale serait en cours de rédaction. Elle pourrait conduire le marché postal à une concurrence encore plus exacerbée et réduire l’obligation de service universel au strict minimum, détruisant encore plus d’emplois postaux. Les syndicats, dont FOCom, appellent le législateur européen à soutenir les entreprises postales dans le développement de nouveaux services au lieu d’attaquer encore plus leur structure et leurs missions. C’est le seul moyen de garantir des emplois de qualité dans le secteur. FOCom, au travers de l’UNI, a rappelé la nécessité d’une campagne active pour maintenir les missions de service public et promouvoir des emplois de qualité. Elle a également demandé la mise en place d’un système de réglementation parmi les entreprises du colis transfrontalières afin de préserver les conditions de travail et les rémunérations des salariés. La France restera au coeur …

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Contre le harcèlement au travail !

L’Organisation Internationale du Travail (OIT) prévoit de discuter d’une norme sur « les violences contre les femmes et les hommes dans le monde du travail ». Interrogée comme les autres États, la France refuse « systématiquement toute approche spécifique des violences fondées sur le genre ». L’argument est que le code pénal français s’articule autour d’un principe d’équivalence des discriminations (origine, sexe, situation de famille, grossesse, apparence physique, situation économique…) ce qui rendrait « inopportun de mettre en exergue certains types de discriminations par rapport à d’autres ». Pourtant, refuser de traiter la question des violences fondées sur le genre dans la norme OIT conduirait à empêcher la mise en oeuvre de politiques de prévention et de sanctions appropriées. Ce que FO a fait valoir avec d’autres organisations syndicales, au premier ministre, avant la journée internationale contre les violences faites aux femmes.

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