Les Activités Sociales et Culturelles au bénéfice des postiers et de leurs familles. Sans cesse mobilisées pour des activités sociales solidaires, adaptées aux besoins et accessibles au plus grand nombre en tout point du territoire, FO Com s’est toujours battue pour des prestations sociales de qualité en particulier concernant ce temps fort de l’année : la rentrée scolaire. Notre engagement permanent pour améliorer l’offre et notre communication continue sur les activités sociales contribuent à améliorer le quotidien des postières et des postiers, à obtenir et faire connaître ce « petit plus » indispensable pour accompagner nos collègues au plus près de leurs attentes. Allocation de scolarité Cumulable avec la prestation CAF de rentrée scolaire, cette aide financière de secours est destinée à prendre en charge une partie des frais de scolarité des enfants de postiers. Celle-ci est aussi valable pour la poursuite des études secondaires et supérieures et est ouverte pour les enfants à la charge effective et permanente du postier (ou de l’ayant-droit) qu’il y ait ou non un lien de parenté entre les deux. Le parent postier disposant de la garde alternée de son enfant pourra bénéficier en totalité de cette allocation en fournissant son avis d’imposition. Les bénéficiaires sont les postiers (fonctionnaires ou salariés permanents) en activité, les retraités fonctionnaires de La Poste régis par le Code des pensions civiles et militaires (jusqu’à un QF inférieur ou égal à 9 425 euros) et les ayants droit de postiers (veufs, veuves, tuteurs d’orphelins) et orphelins majeurs (sans conditions de ressources). aide à la parentalité et aide périscolaire Le COGAS offre une prestation financière pour la garde des enfants de 0 à 11 ans. La garde des enfants peut être réglée par CESU. Si ce mode de règlement n’est pas possible, un remboursement sur facture sera octroyé avec un montant d’aide similaire au CESU, en fonction du Quotient Familial. Le COGAS participe également aux dépenses d’activités périscolaires (frais d’accueil en centres de loisirs et garderies périscolaires) au travers de l’aide à la périscolarité. La prise en charge varie de 27 % à 45 % de la facture mensuelle dans une limite allant de 27 € …
Lire la suite »JPGU - FO COM – Un échange constructif
Depuis des années et par notre affiliation commune à UNI Global Union, FO Com a entretenu des liens réguliers avec le JPGU, syndicat de la Poste Japonaise. Nos deux entreprises, plutôt similaires sur certains points, nous ont conduits à travailler sur des thèmes communs comme la digitalisation croissante de nos métiers, la présence postale en zone rurale, La Banque Postale, la robotisation, la prise en compte du e-commerce ou la question du dernier kilomètre. C’est donc, aujourd’hui, le fruit de douze années d’échanges ayant conduit nos camarades japonais à venir rencontrer FO Com cette année encore pour des discussions sur cette mutation. Ces 17 et 18 juillet, la Fédération FO Com, représentée par la Secrétaire Générale, Christine BESSEYRE et les responsables des secteurs Poste et International, Christine SIMON et Alex SIRIEYS, a accueilli une délégation japonaise composée d’un responsable syndical, d’un représentant de leur institut de recherche et d’un universitaire spécialisé dans l’étude des postes et notamment française. Le programme, après l’aspect protocolaire et linguistique, a mené la délégation à se déplacer sur plusieurs sites de Paris. Après une première visite des bureaux, il y a quelques années, en province et en zone rurale, c’était donc l’occasion pour eux de voir des sites BGPN et BSCC en zone urbaine, de rencontrer des postiers parisiens et d’échanger avec nous sur la nouvelle stratégie de La Poste Groupe. Avec le soutien du Secrétaire Départemental Thierry CHAISE, la délégation a pu visiter un nouveau bureau BGPN et répondre aux nombreuses questions de nos délégués japonais au sujet des diverses activités proposées : automates, passage du permis de conduire, conseillers spécialisés, instances, affranchissements, retraits d’argent. Les postiers présents ont pu aussi prendre part aux échanges et expliquer les changements de l’entreprise. Nous avons visité une antenne Logissimo gérant la prise en charge des paquets suite à des commandes en ligne qui reste, comme partout dans le monde, une activité en pleine croissance. Nous nous sommes ensuite rendus sur une Plateforme Colis pour leur présenter la nouvelle flotte électrique composée entre autres de vélos cargo ; l’occasion pour nos amis japonais de découvrir nos technologies et …
Lire la suite »MAYOTTE – FO Com au plus près des postiers
Mayotte est un archipel situé dans l’océan Indien. Le chef-lieu, Mamoudzou se trouve sur la plus grande île qu’on nomme Grande-Terre et compte près de 75 000 habitants soit autant que Cannes ou La Rochelle. C’est en 2009 que les mahoraises et les mahorais décident, par référendum, de devenir un « département et région d’outre-mer » (DROM), le 101ème département français. L’officialisation de ce statut a eu lieu le 31 mars 2011. Les compétences du Conseil Général et du Conseil Régional sont réunies dans une même assemblée entraînant une uniformisation du système social comme l’augmentation des minima sociaux ou l’instauration du RSA. Mais l’intégration administrative de l’île de Mayotte n’empêche pas une situation sociale qui demeure difficile. Les mahorais sont-ils sur un même pied d’égalité en termes de santé, d’éducation, de services publics que les français de métropole ? Au regard de diverses statistiques, nous sommes en droit d’en douter. Qu’en est-il à La Poste ? 210 postiers sont présents à Mayotte, représentant les branches courrier-colis (130) et réseau (80). La Poste met-elle les moyens pour que les conditions de travail de ses salariés et fonctionnaires soient optimales ? Non, définitivement non ! En témoigne l’expertise du cabinet Technologia concernant une réorganisation à la PDC de Chirongui, initiée par FO Com et démontrant que l’absence de structure ne permet pas à l’ensemble des postières et des postiers de s’épanouir dans leurs activités. Le rapport dénonce notamment la vétusté et l’exigüité des locaux, l’absence de salle de repos digne de ce nom, des risques accrus de troubles musculosquelettiques… Il met en lumière aussi les difficultés que pourraient rencontrer les postiers dans l’exercice de leur fonction (routes non-goudronnées, trafic difficile, topographie des lieux non-alignés sur les standards d’adressage…). Il ressort également que les postiers mahorais ont le dégradant ressenti d’être considérés comme des agents de seconde zone, de ne pas avoir les mêmes droits en termes de santé et sécurité que leurs collègues métropolitains. L’absence d’assistants sociaux, de médecins du travail sur le territoire ne leur permet pas de libérer leur parole et de faire part de leur souffrance. FO Com, présents et constructifs ! Malgré ces conditions difficiles, …
Lire la suite »Les dangers de la rupture conventionnelle
Le principe de la rupture conventionnelle individuelle, qui permet un départ de l’entreprise non contentieux est désormais bien connu. Il permet à l’entreprise de laisser partir un salarié sans avoir à lui reprocher une faute ni invoquer de motif économique, et au salarié de partir en ayant droit aux allocations chômage. Néanmoins, il est important de bien prendre en compte deux risques qui sont consubstantiels à ce mode de rupture. 1. La non prise en charge du crédit immobilier Lorsqu’on souscrit un crédit immobilier pour l’achat d’un bien, le banquier prend soin de glisser dans le package une assurance perte d’emploi qui vient se substituer au débiteur en cas de perte involontaire d’emploi. Les polices d’assurances sont rédigées de façon à ce que la garantie ne puisse être actionnée que dans les cas de perte involontaire d’emploi. Or, la rupture conventionnelle individuelle matérialisant le fait que le salarié est d’accord pour partir de l’entreprise, celle-ci n’ouvre pas droit à la garantie, contrairement à un licenciement, quel qu’en soit le motif. La charge du remboursement va donc continuer à peser sur le salarié. 2. Le différé d’indemnisation Avant de pouvoir percevoir les allocations de retour à l’emploi (ARE, ou allocations chômage dans le langage courant) trois différés d’indemnisation vont se succéder. a) Le différé ICCP Il correspond aux congés payés non pris qui ont été versés sous forme d’indemnité compensatoire de congés payés au moment de la rupture (ICCP). En divisant l’ICCP par le salaire journalier de référence (SJR, ce que vous gagnez en moyenne en 1 jour) vous obtenez le nombre de jours de différé, avec un maximum de 30 jours calendaires. Il faut y ajouter : b) Le différé spécifique d’indemnisation Il est obtenu en ajoutant toutes les indemnités ou sommes inhérentes à une rupture de contrat, quelle que soit leur nature, dont le montant ou les modalités de calcul ne résultent pas directement de l’application de dispositions législatives. Autrement dit, tout ce qui dépasse l’indemnité légale de licenciement va entrer dans l’assiette de ce différé. Pour le calculer, on va soustraire le minimum légal de ce que vous avez …
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Les aides sociales
font reculer la pauvreté d’un tiers !
Dans sa dernière publication intitulée « Minima sociaux et prestations sociales – édition 2022 », la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques, rattachée au Ministère de l’économie et des finances (DREES) indique qu’en 2019, près de 25 millions d’habitants (40 % de la population) ont un niveau de vie mensuel inférieur à 1 645 € bruts. Ces personnes sont considérés comme modestes. Au sein de cette population, plus d’un tiers, soit 9,2 millions (14,6 % de la population) sont estimés comme pauvres monétairement. Leur niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté (1 102 € pour personne seule, 2 134 € pour un couple avec deux enfants). Cette étude révèle notamment que les aides sociales (minima sociaux 1, prestations sociales non contributives) 2 versées à ces populations ont permis de faire reculer la pauvreté d’un tiers de diminuer le taux de pauvreté de 7,6 %. Sans ces versements, le taux de pauvreté en France atteindrait 22,2 % de la population ; soit 14,1 millions de personnes. En 2019, les 9,2 millions de personnes pauvres ont perçu, en moyenne, 335 € d’aides sociales par mois. Femmes, jeunes, familles monoparentales ou nombreuses y sont surreprésentés. LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ A ENCORE DE BEAUX JOURS DEVANT ELLE La lecture de ce rapport sur la population pauvre indique que 20 % des personnes vivent seules et 53 % sont des femmes. La moitié a moins de 30 ans (les moins de 20 ans représentent 1 tiers de cet effectif) et 18 % de cette population sont des personnes âgées de 60 ans et plus. 11 % de la population française bénéficient de l’un ou de minima sociaux, soit 1 personne sur 10 en métropole et 3 sur 10 en Outre-Mer. La configuration familiale est un facteur qui influe sur la pauvreté. Ainsi, 44 % d’entre eux vivent dans une famille monoparentale ou dans une famille nombreuse (au moins 3 enfants). Les personnes en situation de handicap représentent 32 % (9 % chez les plus de 15 ans « y compris personnes âgées » et 22 % chez les moins de 15 ans). 3 bénéficiaires sur 5 du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), de …
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