FO Com a obtenu, pour les postiers Colissimo, la pérennisation de la prime Challenge, fixée à 700 euros, reconduite pour la période de pic d’activité de fin d’année.
Pour en savoir plus, colis-prime-challenge-octobre-2025
FO Com a obtenu, pour les postiers Colissimo, la pérennisation de la prime Challenge, fixée à 700 euros, reconduite pour la période de pic d’activité de fin d’année.
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Il semblerait que, sur plusieurs parties du territoire, La Poste prévoit la mise en place de réorganisations durant la Peak Period, là où le trafic colis est le plus fort (entre octobre et début janvier).
Pour FO Com, c’est inadmissible !
En effet, mettre en place une nouvelle organisation de travail à ce moment de l’année ne peut que dégrader fortement les conditions de travail des agents déjà fortement détériorées à cette époque. Et pour cause :
C’est pour ces raisons que FO Com a écrit à la Branche Service Courrier Colis afin d’exiger le gel ou le report de toutes les réorganisations prévues durant la période d’octobre décembre.
Les réorganisations s’enchainent et sont trop souvent réalisées au doigt mouillé. D’autant plus que La Poste fournit de moins en moins de documents lors de l’élaboration des tournées. Elle prétend associer les facteurs dans le processus mais ce n’est que de la poudre aux yeux.
Ensuite, c’est parfois du n’importe quoi :
Les facteurs ont un levier à activer ! L’accompagnement de tournées
Pour en savoir plus, lire le tract
En mars, la PIC de Roye a récupéré une partie de l’activité du CNAP (Centre National d’Approvisionnement). Cette activité logistique consiste à traiter la préparation de vêtements, d’affiches, de timbres, d’ordinateurs portables et de téléphones professionnels ou de fournitures diverses à destination des bureaux de poste.
Le personnel de la PIC a dû s’adapter à cette nouvelle activité, sans accompagnement (ou trop peu). FO Com aurait apprécié que La Poste permette aux agents de venir en immersion au CNAP afin d’acquérir des compétences avant la mise en place. Il n’y a pas non plus eu de présentation de process (changement de Système d’Info par exemple). De plus, les imprimantes nécessaires pour effectuer cette activité manquent cruellement. Quant aux conditions de travail, c’est le même constat : les agents manipulent les colis 5 à 6 fois par commande, pas génial pour prévenir les TMS. Pour préparer une commande complète, c’est le parcours du combattant : une partie de celle-ci se trouve à la PIC tandis que l’autre se situe au CNAP.
Bref, les agents sont dans l’impossibilité d’accomplir convenablement leur mission !
Conséquence : la direction de la PIC a décidé de faire appel à des volontaires pour travailler en nuit afin de rattraper le retard (ils sont une vingtaine dont 12 titulaires et des intérimaires) et la DEX-CIL a envoyé des agents (volontaires) venant de toutes les PIC en entraide. Malgré toutes ces péripéties, les agents ont fait preuve de patience et de professionnalisme et à ce jour la situation est en passe de revenir à la normale.
Mais, face aux difficultés du personnel de la PIC et suite à leurs remontées, FO Com demande une prime à la hauteur de l’impact.
FO Com a prévu, non seulement de rencontrer la DEX-CIL, mais aussi de se déplacer dès septembre pour constater si les conditions se sont améliorées et avoir un échange avec l’ensemble du personnel. Pour FO Com, la proximité, c’est notre engagement !
On a appris cet été que dès 2026, les affranchissements (courriers, colis) vont, en moyenne, augmenter de 7,4 %. Pour la lettre verte, la hausse sera de 9,35 % passant de 1.39 € à 1,52 €. La Poste le justifie par la nécessité « d’assurer la pérennité du service universel postal avec une qualité élevée ».
Pour FO Com, cette hausse aura des impacts négatifs et il s’agira toujours les mêmes catégories qui en seront les victimes : En premier lieu, il y a ceux qui ont un très faible pouvoir d’achat et pour qui toute augmentation est fatalement néfaste. Et puis, et surtout, il y a les personnes frappées d’illectronisme (13 millions en France). En effet, soit elles n’ont pas accès à internet, soit elles ne maîtrisent pas les outils et donc utilisent encore le timbre pour communiquer, envoyer des documents, etc. La Poste nous dira que, dans ses bureaux, il y a une aide, un accompagnement, des solutions alternatives proposées par les agents… Encore faut-il qu’il y ait un bureau de Poste dans le secteur ! (88% des communes et 33% de la population sont déclarées en « zones rurales », là où, souvent, le bureau de poste n’existe plus…
L’État ne devrait pas donner son autorisation (car c’est l’État qui valide cette hausse via l’ARCEP). En acceptant, donc, il éloigne, de facto, une partie des Français d’un service public pourtant essentiel.