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PIC de Clermont : FO souhaite un accord valide

ClermontLe 28 janvier, le CSE de la DEXCIL (Plateformes Industrielles de Courrier) avait pour point à l’ordre du jour une information en vue d’une consultation sur le projet de transformation de la PIC de Clermont-Ferrand.

La PIC de Clermont est la seule parmi celles qui se sont transformées (Valence, Caen) ou qui vont se transformer (Poitiers, Orléans, Strasbourg) à ne pas avoir un accord valide englobant un volet social et financier (avec, entre autres, des primes de mobilité allant jusqu’à 4500 €).

C’est pourquoi FO Com est intervenue en demandant au Président du CSE  de reproposer à la signature l’accord social et financier. En effet, celui-ci n’avait pas obtenu les 30% requis fin juillet pour qu’il soit valide et donc, que les agents puissent bénéficier d’un accompagnement social. Il est à noter que, depuis la mise en place des CSE, s’il y a réouverture à la signature, il faudra 50% de représentativité. La Poste nous répond qu’elle va y réfléchir et communiquera rapidement.

FO suivra de près notre revendication légitime.

Facteurs : prime de remplacement, soyons clairs !

prime de remplacementCette prime de remplacement recueille parfois, sur le terrain, de multiples interprétations toutes aussi alambiquées les unes que les autres. Pourtant le texte (l’accord courrier 2024) est très simple : Tu es facteur, tu n’es pas titulaire de tournée, tu connais au moins 6 tournées sur ton site, tu as droit à 8€ par jour de remplacement. Même le samedi ! Même si tu es positionné pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines sur une tournée, tu as droit à la prime !

L’encadrant de proximité doit saisir sur l’outil dédié les numéros de tournées effectués au cours de la période. Ainsi, le service de paie pourra déclencher le versement de la prime. S’il ne saisit rien, tu n’auras rien. FO Com te conseille donc à contrôler attentivement les jours travaillés et à comparer avec ce qui te sera versé. Les erreurs sont si facilement possibles.

Rapproche-toi de ton correspondant FO Com si tu rencontres la moindre difficulté.

Augmentation des tarifs des affranchissements postaux

affranchissements postauxUne fausse bonne solution

Le 1er janvier 2025, La Poste augmentera les tarifs courrier et colis d’environ 6,8% (en moyenne) afin « d’assurer la pérennité du service universel postal avec une qualité élevée dans un contexte d’inflation et de baisse des volumes du courrier, et de continuer à répondre aux usages et aux besoins de ses clients.».

FO Com comprend les motivations de La Poste dans sa démarche économique, la baisse du trafic appelant à rechercher d’autres  moyens de financement. C’est également dans cette logique que La Poste privilégie de plus en plus les commandes et les affranchissements en ligne et ferme de plus en plus de bureaux de poste.

Or, comme l’a déjà fait remarquer FO Com, ces choix risquent d’avoir l’effet inverse de celui recherché. La hausse des tarifs accélère de facto la baisse du trafic, notamment celui des colis. Quant à la dématérialisation de ses produits et services, elle laisse près de 13 millions de clients souffrant d’illectronisme sur le bord du chemin. Si l’on conjugue ces décisions à la fermeture de nombreux bureaux de poste, La Poste se donne de moins en moins les moyens de répondre aux besoins de  ses clients et donc n’assure plus un service public de qualité.

Pourtant, la définition du Service Public est claire : Il s’agit d’une activité d’intérêt général, soumise aux principes d’égalité, de continuité permettant d’assurer la cohésion et les solidarités économiques sociales et territoriales.

S’il suffisait d’augmenter les tarifs, la question serait longtemps résolue. Or la réponse se situe à un autre niveau : celui de l’État qui doit subvenir au financement total des missions de service public. Pour l’heure, malgré les  sollicitations de l’entreprise et les inquiétudes récentes de l’actionnaire majoritaire, il fait la sourde oreille. Pendant ce temps-là La Poste galère et cherche des solutions aussi destructrices les unes que les autres : réorganisations, fermetures de bureaux, dégradations des conditions de travail des personnels et…hausse des tarifs.

Pour FO Com, il faut une compensation à l’euro près des missions de service public, l’augmentation des tarifs et la dématérialisation ayant montré leurs limites. La solution c’est la compensation pas l’augmentation !

PEAK PERIOD : la galère sans fin

Revoici la fameuse PEAK PERIOD qui rend difficiles voire infernales les conditions de travail des agents de la BSCC. Le nombre de colis représente une hausse d’environ 70% du trafic habituel. FO Com se réjouit que l’activité progresse mais déplore que les moyens mis en place dans les établissements demeurent très largement insuffisants.

Comme chaque année, les renforts prévus couvriront seulement les vacances d’emplois. Comme chaque année, les personnels embauchés ne bénéficieront pas suffisamment des formations leur permettant d’effectuer leur travail correctement. Comme chaque année, il n’y aura pas assez de véhicules pour faire face.

À cela, viennent s’ajouter des paramètres de plus en plus prégnants depuis longtemps déjà dégradant fortement les conditions de travail des postières et des postiers :

  • La non-prise en compte de cette période dans le calcul du flux annuel moyen d’une tournée.
  • La mise en place de plans de production qui ne reflètent en rien la charge de travail subie par les agents.
  • L’arrivée massive des imprimés publicitaires suite à la restructuration de Mediapost, dont le flux n’est pas pris en compte dans les organisations de travail.

Face à ces constats, FO Com  revendique un moratoire de toutes les réorganisations et l’ouverture sans délai de négociations concernant les organisations de travail lors de cette période que de nombreux établissements ne parviennent toujours pas à gérer comme il se doit.

FSE / Prime de remplacement – STOP à l’injustice

En 2017, La Poste a introduit les fonctions de Facteur Polyvalent 1.2 et 1.3 ainsi que celles de Facteur de Service Expert en 2.1, 2.2 et 2.3.  Selon La Poste « La fonction de Factrice/Facteur de Service Expert valorise l’aptitude à réaliser des services complexes, la capacité à assumer les fonctions de Factrice/Facteur Polyvalent sur un périmètre plus large (…) et la maîtrise des référentiels. ».

Parallèlement, la prime de remplacement avait été instaurée, initialement fixée à 7€ par jour, et aujourd’hui à 8€ par jour. Le problème ? Seuls les Facteurs Polyvalents bénéficient de cette prime de remplacement !

Depuis 2017, FO Com réclame sans relâche l’extension de cette prime de remplacement aux Facteurs de Service Expert et à tous ceux qui effectuent des remplacements. Mais La Poste reste sourde à cette demande, pourtant légitime. Pour FO Com, cette situation est injuste et aberrante. L’écart de rémunération entre la classe 1 et la classe 2 étant minime, les FSE se retrouvent à la fin du mois avec une rémunération largement inférieure à celle des Facteurs Polyvalents qui eux, perçoivent la prime de remplacement.

Comment s’étonner qu’il y ait de moins en moins de volontaires pour être promus et prendre des responsabilités, si cela signifie perdre du pouvoir d’achat ? Certains FSE en 2.1 demandent même régulièrement à être rétrogradés ! Ceci n’est plus acceptable !

Pour demander l’extension de la prime de remplacement à tous ceux qui effectuent des remplacements sur des tournées de distribution, quelle que soit leur fonction et appuyer cette revendication de FO Com, nous vous invitons à ajouter votre signature à la pétition en ligne : https://www.change.org/primederemplacement