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#maremu #monpouvoirdachat : Sandrine, factrice à Muzillac

FO Com exige des augmentations salariales qui compensent la hausse des prix et anticipent l’inflation pour les postières et les postiers.

Alors que 83 % d’entre nous, postières et postiers, gagnons moins que le salaire médian français, soit 1 789 € net mensuels, alors que les fins de mois difficiles se font de plus en plus précoces, l’augmentation de nos salaires est aujourd’hui plus qu’une priorité !

Postières et postiers, le 27 janvier 2022, mobilisons-nous pour nos salaires!

Salaires : le 27 janvier, toutes et tous mobilisés

27 janvierSi la crise sanitaire nous laisse encore dans l’incertitude, 2022 n’en sera pas moins une année de batailles et de revendications : mobilisation contre les réformes destructrices de droits et pour de vraies revalorisation salariales.  Et c’est sur ce dernier point que, dès le 27 janvier prochain, nous allons nous mobiliser.

Cette journée n’est pas une journée de plus mais bien un appel pour obtenir des augmentations significatives de salaires et de surcroît, dans un contexte particulier. Paradoxalement, le gouvernement, lorsqu’il verse un chèque énergie, lorsqu’il organise un bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, valide la justesse de notre analyse tout en refusant notre revendication d’augmentation pérenne des salaires, traitements, minimas sociaux, pensions, retraites…

Il est également pertinent de revendiquer haut et fort dans cette période de négociations annuelles obligatoires notamment à La Poste. Enfin, l’inflation, aujourd’hui à 2,8%, rend les produits de première nécessité de plus en plus inabordables pour bon nombre de travailleurs. Cette légitime revendication devient une urgence sociale et la mobilisation doit être à la hauteur de cet enjeu social et économique.

Les postières et les postiers doivent imposer, par leur mobilisation, l’augmentation des salaires et traitements.

Alors descendons toutes et tous dans la rue le 27 janvier! Ne lâchons rien ! C’est maintenant !

Cadres : comment négocier son salaire à La Poste ?

La rémunération reste un sujet essentiel pour les cadres de toutes les entreprises. Elle est pour beaucoup un indicateur majeur du dynamisme d’une carrière. Elle conditionne le niveau de vie des cadres et par conséquent le sentiment de réussite, d’accomplissement et de bien-être de bon nombre d’entre eux. Elle participe directement à la possibilité de pouvoir (ou pas) préparer et se constituer une retraite. A contrario, elle peut être un élément de frustration qui peut miner l’adhésion d’une partie de l’encadrement à la politique d’une entreprise…

Qui aujourd’hui pourrait donc s’étonner qu’un cadre ait des prétentions salariales ?

Vouloir dynamiser son évolution et toutes les composantes de sa rémunération, en particulier à certains moments de sa carrière, est logique et légitime. Vouloir préserver son pouvoir d’achat l’est tout autant.

Quel manager, digne de ce nom, peut-il encore prétendre devant ses collaborateurs, qu’on ne négocie pas son salaire à La Poste ?

De telles affirmations donnent une image ringarde de notre entreprise, de ses pratiques, et ne permettent pas d’attirer les talents dont nous avons besoin. Pire encore, elles sont en décalage complet avec le monde réel.

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Défendons nos salaires et traitements : postières, postiers, tous mobilisés le 27 janvier

27 janvier

Selon l’Insee, le début d’année 2022 sera marqué par une inflation toujours forte, globalement autour de 2,7 % sur un an. Le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation entraînent une érosion de notre pouvoir d’achat.

FO Com exige des augmentations salariales qui compensent la hausse des prix et anticipent l’inflation.

Alors que 83 % d’entre nous, postières et postiers, gagnons moins que le salaire médian français, soit 1 789 € net mensuels, alors que les fins de mois difficiles se font de plus en plus précoces, l’augmentation de nos salaires est aujourd’hui plus qu’une priorité !

Lire nos tracts:

Le 27 janvier 2022 toutes et tous en grève, toutes et tous en manifestation !

Salaires : retrouver de la dignité dans le travail

Le salaire permet de subvenir à ses besoins, à celui de sa famille ainsi qu’au financement de plusieurs composantes de notre modèle social. Il est une reconnaissance du temps de travail effectué et/ou des tâches réalisées. Mais ce que beaucoup de dirigeants oublient, c’est qu’il est le symbole de l’effort, souvent invisible à leurs yeux au moment où il est produit. Au-delà du pouvoir d’achat des personnels, le salaire permet d’alimenter les différentes infrastructures liées aux services publics, mais aussi aux caisses de retraites, d’assurance maladie, de formation, etc. Ce double enjeu est primordial à intégrer dans tout processus de relance économique, surtout après une crise telle que nous venons de vivre.

Rendre le travail décent par un salaire juste

Et pourtant, sans revalorisation des salaires, pas de relance économique. L’amortisseur social que constitue le salaire est évident. Dans le même temps, la croissance ne pourra repartir que si la consommation des ménages est au beau fixe. Comment lutter contre la précarité et la récession ? Le salaire est une réponse partielle à ce sombre paysage qui se dessine un peu plus chaque jour. Les entreprises arbitrent sans cesse entre l’emploi et les salaires, avant tout déterminés par la répartition des gains de productivité. Mais quand on regarde le nombre de positions de travail supprimé (équivalent temps plein) et les augmentations salariales au ras des pâquerettes, nous pouvons nous poser légitimement la question : mais où va l’argent ? Dans l’investissement, la recherche, le développement ? Dans la poche d’actionnaires toujours plus avides ?

D’après les données de l’INSEE publiées en avril 2019, le salaire médian mensuel net se situe à 1 789 euros. Beaucoup de postiers trouveront cette somme astronomique tellement elle est éloignée de leur réalité. Cependant, il est demandé aux postiers davantage d’agilité et d’adaptabilité, de compétences et de productivité et une augmentation des salaires permettant de valoriser la participation de chacun à l’effort collectif. Car qu’on se le dise, les vœux pieux de l’entreprise et les boîtes de chocolat ne peuvent payer les impondérables de la vie de tous les jours. Et ce ne sont pas les demandes d’aides pécuniaires – faites par les postiers à La Poste – fortement liées aux charges courantes, voire aux achats de première nécessité, qui nous prouvent le contraire…

Reconnaître l’engagement de toutes et tous

Considérée comme ayant des activités essentielles à la Nation, La Poste ne valorise pas la force de travail et la disponibilité de ses agents à remplir leurs missions de services publics. Les Négociations Annuelles Obligatoires de ces dernières années, ponctuées par celles de 2020, ne nous démontrent pas le contraire : seulement 0,3 % d’augmentation générale des bas salaires et 0,4 % en moyenne pour les personnels cadres. Rapportée à l’inflation qui se si-tue à 1,1 % en 2020, on est bien loin du compte ! Ajoutons à cela les hausses successives des dépenses liées à l’énergie, au logement, aux mutuelles et autres assurances, aux achats du quotidien, la conclusion est assez simple : l’augmentation du pouvoir d’achat n’est pas une priorité ! Or, les gains de productivité réalisés par La Poste sont bels et bien palpables.

En tout cas, les « derniers de cordées » n’en voit pas la couleur… Ils doivent faire face à la descente infernale et lente vers la précarité. « Serrer-vous la ceinture ! » Cette expression connue depuis des décennies n’est pas valable pour tout le monde… Elle s’applique surtout à ceux qui fournissent un effort considérable pour répondre aux exigences de La Poste.

À FO Com, nous continuons de revendiquer : le grade de base 2.1, le 13e mois pour tous, et la nécessaire transposition des grilles indiciaires pour les fonctionnaires (PPCR).

« Qui se contente de belles paroles risque d’attendre fort longtemps »

À cette maxime, les fonctionnaires peuvent aisément s’identifier. Depuis plusieurs années, toujours aucun prémisse de la transposition des grilles indiciaires de la fonction publique aux postiers concernés. En plus du point d’indice gelé depuis plus d’une décennie, les postiers fonctionnaires subissent de plein fouet l’austérité salariale. Et quel mépris ! En juin 2020, un énième courrier est parvenu au Ministre de l’économie chargé de faire publier les décrets relatifs à ce changement. Mais pour seule réponse, nous n’avons simplement qu’un accusé de réception du courrier. L’urgence n’est encore une fois pas du côté de l’augmentation des salaires.