La Poste a présenté en CDSP le 6 janvier 2022 son projet de refonte du système d’information du contrôle de gestion.
Pour en savoir plus, lire Côté Cadres n°1 – Spécial contrôle de gestion
La Poste a présenté en CDSP le 6 janvier 2022 son projet de refonte du système d’information du contrôle de gestion.
Pour en savoir plus, lire Côté Cadres n°1 – Spécial contrôle de gestion
Perte de sens, déresponsabilisation, ignorance et mépris, sentiment d’iniquité… les cadres des Centres Financiers et des Centres Financiers Nationaux souffrent.
Montée des RPS et aggravation de l’absentéisme sont autant de preuves de cette souffrance et sont des signaux de plus en plus alarmants.
Pour FO, il est temps de réagir!
Voici nos revendications: [Lire le tract]
Aujourd’hui, après neuf mois d’exercice 2021, les signes du redressement et d’une reprise d’activité sont là et de bon augure pour cette rentrée. Si l’économique se porte mieux, les projets quant à eux ne s’inscrivent pas toujours sous les meilleurs auspices.
Le rapatriement au Lemnys des postiers de Brune en est un bel exemple. Que présage-t-il demain dans les territoires ? [Lire l’inFO du Siège n°3]
La Poste poursuit un objectif de réduction de ses surfaces de bureaux et elle a dû mettre en place de nouvelles organisations de travail appelées « flex office », « desk sharing » ou encore « free seating » pour parvenir à un taux d’occupation des surfaces désormais fixé à 70%.
Concrètement, quels changements ? L’agent pourra changer de bureau chaque matin, aura un casier pour ranger ses affaires personnelles et ne travaillera plus avec les mêmes collègues tous les jours… Dépersonnalisation, perte de repères sont le corollaire de ces organisations dites flexibles.
En prolongement du « free seating », le « home seating » ou télétravail. Le travail à distance est donc entré dans la vie des entreprises et dans les nôtres. Économies de temps de trajet, de carburant, de fatigue, confort, conciliation pro-perso améliorée, oui, mais pas que… La crise du COVID aura marqué l’abolition des frontières entre la vie professionnelle et la vie privée. Mais, à distance comme sur place, les salariés expriment des besoins essentiels et concrets sur le travail : avoir les équipements de travail de qualité avec des applications professionnelles qui fonctionnent !
La Poste évolue, elle écrit son histoire dans un environnement désormais en perpétuelle évolution. Les conséquences pour tous les salariés et fonctionnaires de La Poste sont nombreuses. Dans cette équation complexe, la place accordée dans le plan stratégique à tous les niveaux de l’encadrement pose aujourd’hui question.
Au-delà des discours convenus, des éléments de langage, force est de constater que les cadres sont trop souvent considérés comme une « population docile » pour laquelle on ne s’est pas toujours donné les moyens des ambitions affichées. Tout se passe encore comme si l’engagement allait de soi, qu’il n’y avait pas vraiment d’urgence à « entretenir la flamme »…
Un alibi commode souvent mis en avant par la DRH est encore d’affirmer que les moyens accordés (salaires, variables, conditions de travail…) aux cadres ne conditionnent ni leur motivation, ni leur engagement.
Ces dernières années, notre gouvernance a trop souvent fait l’impasse sur ces questions.
L’encadrement représente pourtant une part importante de l’effectif de notre entreprise et reste la clé de voûte de notre capacité à évoluer.
Nos revendications pour améliorer le statut collectif des cadres de La Poste font sens au moment où le nouveau plan stratégique présenté par la direction nous laisse souvent face à nos interrogations.
La mise en œuvre du nouveau plan stratégique, les « objectifs de départs naturels » (retraites, TPAS,…) ne risquent-ils pas de mettre fortement sous tension l’encadrement, en particulier les seniors ?
Rappelons que plus de 63 % des cadres de la classe III et du groupe A ont plus de 50 ans.
Le risque de décrochage d’une partie de l’encadrement, face à l’accélération du changement, à l’apparition de nouvelles organisations hybrides et à l’émergence de nouveaux outils toujours plus technologiques, est-il sérieusement analysé et anticipé par la direction ?
Face à un plan stratégique dont l’équilibre financier repose sur la baisse des effectifs, sommes-nous à la veille d’une nouvelle vague de Risques Psycho-Sociaux (RPS) dont les cadres pourraient être les premières victimes ?
Si ces questions s’imposent à nous, des réponses sont néanmoins possibles. Encore faut-il sortir du dogme selon lequel une bonne gestion des cadres est une politique qui ne coûte rien ou presque. Et pourtant, investir pour un encadrement de qualité, c’est donner un avenir à tous les postiers.
Enfin n’oublions pas que sans réelle attractivité des carrières au sein de notre Groupe, La Poste risque bien d’avoir du mal à recruter ou même simplement à garder ses talents.
Nous souhaitons travailler collectivement à de nouvelles négociations nécessaires pour traverser sereinement les nouvelles périodes de tensions et de crises auxquelles tous les cadres seront de plus en plus surexposés tout au long de leur carrière.
Les règles de gestion des cadres doivent être clarifiées. Elles ne doivent plus viser essentiellement des logiques individuelles mais aussi des logiques collectives.
Nous contestons les pratiques, voire les dérives, qui valorisent uniquement la figure du cadre manager aux dépens des autres formes de cadres.
FO demande l’ouverture de chantiers nationaux sur le statut des cadres à La Poste.
Nous souhaitons qu’une véritable réflexion soit engagée sur :
Plus que jamais, les encadrants supports ou managers, opérationnels ou fonctionnels, ont besoin d’un statut transverse engageant tous les métiers de notre Groupe.
Pour FO, il n’est pas pensable que l’encadrement puisse être le grand oublié du plan stratégique de La Poste.
FO entend bien jouer son rôle : celui d’un créateur de droits pour les cadres.
FO va organiser un débat et une réflexion sur ces thèmes. De nombreux cadres nous font d’ores et déjà confiance et nous apportent leurs témoignages. Vous êtes toutes et tous invités à nourrir ce débat par vos contributions.
Des horaires à rallonge, un droit à la déconnexion bafoué, être le relais d’injonctions contradictoires, tel est le quotidien de nombreux cadres du Réseau.
Bien souvent, pour pallier le manque de personnel, REC, RE ou RCPART sont obligés de prendre en charge les opérations du guichet au détriment de leur propre travail. De ce fait, il n’est pas rare que les tâches qui leur incombent soient réalisées le soir ou le week-end à la maison. La journée n’est jamais terminée et la déconnexion mentale inexistante. Jongler avec les plannings, ménager les agents, se sentir responsables des mauvais résultats du bureau : aujourd’hui, la coupe est pleine.
FO Com entend faire prendre conscience à La Poste que la réalité du terrain est tout autre que celle que les dirigeants constatent lors de leurs visites. Rien de tel que vos retours d’expérience pour alimenter nos propos lors de nos échanges avec La Poste. Usez, abusez et partagez le lien suivant pour vous exprimer : https://www.focom-laposte.fr/chantier-cadres-reseau-etat-lieux/
Nous nous ferons le relais de vos témoignages lors du chantier des cadres du Réseau et partagerons avec nos dirigeants vos préoccupations.
FO Com réclame ce chantier depuis 2019. La Poste attendait la communication du plan stratégique et nous a certifié qu’il serait mené à terme. Fidèles aux engagements que nous prenons pour l’ensemble des personnels, nous vous tiendrons informés de toutes les avancées concernant ce chantier, que nous portons depuis le début.