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Activités sociales 2025 : c’est parti

Activités socialesFaisant suite aux travaux de la Commission Nationale Préparatoire au Transfert des Activités Sociales (CNPT), le CSE Central a validé et signé la Délégation de Gestion des Activités Sociales Mutualisées. Par cette signature, et comme cela était prévu par l’Accord ASC de février 2024, La Poste (par le biais de sa Direction Nationale des Activités Sociales – DNAS) gérera en 2025, pour le compte du CSE Central, l’ensemble des Activités Sociales Nationales (prestations et offres).

Cette Délégation de Gestion, reprenant les travaux de la CNPT, prévoit le budget prévisionnel des Activités Sociales 2025, soit 103,6 M€ et sa répartition par activité sociale. La Commission ASC du CSE Central fera le suivi de la consommation budgétaire et mènera des réflexions sur l’évolution des prestations et offres pour 2026.

Pour cette année particulière de transition, FO Com a obtenu 60% de moyens humains supplémentaires permettant au CSE Central de mettre en œuvre les ASC de demain.

Concernant les offres locales, un budget spécifique de 10 M€ est à la main des CSE d’établissement (au prorata des effectifs de chacun) afin de proposer aux postières et postiers de leur périmètre des offres culturelles locales.

Les militants et élus  FO Com, engagés tant dans les travaux préparatoires de 2024, que dans les travaux à venir en 2025 (au CSE Central et dans les CSE-E), continueront à œuvrer pour un Social de haute qualité pour tous, fidèlement attachés aux valeurs portées par FO Com :

  • Défendre le pouvoir de vivre mieux,
  • Préserver le bien commun et développer le lien social,
  • Construire une offre sociale solidaire.

Et ainsi, servir toutes les postières, tous les postiers, dans tous leurs besoins de la vie quotidienne : les vacances, les loisirs, la culture et le sport, la vie familiale dans toute sa diversité, la restauration et la solidarité.

SST : les dangers du froid

froidComme toutes les entreprises, La Poste est tenue de se conformer aux régulations relatives à la santé et à la sécurité au travail, que ce soit pendant les mois d’été ou en hiver. Depuis la mise en place du CSE-E, les CSSCT (Commissions Santé, Sécurité et Conditions de Travail) commencent à se constituer. Les enjeux liés aux températures extrêmes, tant de froid que de chaleur, devront y être examinés. Il est important de souligner que, bien que les représentants ne jouissent pas du même pouvoir que précédemment dans les CHSCT, la CSSCT ne représente qu’une des nombreuses commissions sous l’égide du CSE-E.

Pour rappel, en matière de températures, il n’existe pas de réglementation établissant des valeurs minimales. Toutefois, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) propose une indication : lorsque la température descend en dessous de 5°C, un risque d’accident peut survenir.

Conformément à son engagement en matière de sécurité et en plus de leur fournir des équipements appropriés, La Poste doit s’assurer que les conditions de travail des postiers demeurent appropriées, en tenant compte des missions effectuées et des conditions climatiques. Et au-delà des effets du froid, il existe également un risque accru de chutes sur des surfaces potentiellement verglacées ou glissantes, telles que celles recouvertes de neige, de feuilles mortes, ou de sols peu « adhérents » par temps humide.

Il est essentiel de faire remonter sans délai les problèmes rencontrés à votre hiérarchie, ainsi qu’à vos RPX (Représentants de Proximité) et à vos élus FO Com au CSE-E.

Pour FO Com, la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs est une priorité indiscutable. Il est crucial de procéder à une évaluation proactive des dangers représentés par les basses températures, afin d’agir avant que les effets ne deviennent graves, et d’instaurer des mesures préventives appropriées.

Augmentation des tarifs des affranchissements postaux

affranchissements postauxUne fausse bonne solution

Le 1er janvier 2025, La Poste augmentera les tarifs courrier et colis d’environ 6,8% (en moyenne) afin « d’assurer la pérennité du service universel postal avec une qualité élevée dans un contexte d’inflation et de baisse des volumes du courrier, et de continuer à répondre aux usages et aux besoins de ses clients.».

FO Com comprend les motivations de La Poste dans sa démarche économique, la baisse du trafic appelant à rechercher d’autres  moyens de financement. C’est également dans cette logique que La Poste privilégie de plus en plus les commandes et les affranchissements en ligne et ferme de plus en plus de bureaux de poste.

Or, comme l’a déjà fait remarquer FO Com, ces choix risquent d’avoir l’effet inverse de celui recherché. La hausse des tarifs accélère de facto la baisse du trafic, notamment celui des colis. Quant à la dématérialisation de ses produits et services, elle laisse près de 13 millions de clients souffrant d’illectronisme sur le bord du chemin. Si l’on conjugue ces décisions à la fermeture de nombreux bureaux de poste, La Poste se donne de moins en moins les moyens de répondre aux besoins de  ses clients et donc n’assure plus un service public de qualité.

Pourtant, la définition du Service Public est claire : Il s’agit d’une activité d’intérêt général, soumise aux principes d’égalité, de continuité permettant d’assurer la cohésion et les solidarités économiques sociales et territoriales.

S’il suffisait d’augmenter les tarifs, la question serait longtemps résolue. Or la réponse se situe à un autre niveau : celui de l’État qui doit subvenir au financement total des missions de service public. Pour l’heure, malgré les  sollicitations de l’entreprise et les inquiétudes récentes de l’actionnaire majoritaire, il fait la sourde oreille. Pendant ce temps-là La Poste galère et cherche des solutions aussi destructrices les unes que les autres : réorganisations, fermetures de bureaux, dégradations des conditions de travail des personnels et…hausse des tarifs.

Pour FO Com, il faut une compensation à l’euro près des missions de service public, l’augmentation des tarifs et la dématérialisation ayant montré leurs limites. La solution c’est la compensation pas l’augmentation !

Chèques-Vacances

Chèques-VacancesDécembre ! L’hiver et le froid sont là mais il est déjà possible de penser au soleil !

Ayez une longueur d’avance, ouvrez d’ores et déjà votre plan épargne Chèques-Vacances 2025 et économisez en douceur !

Tous les postiers actifs permanents (salariés en CDI et fonctionnaires) ainsi que les CDD de plus de 3 mois peuvent commander en ligne leurs Chèques-Vacances. Abondés de 5% à 50% par La Poste selon le quotient familial et majorés selon certaines conditions, les Chèques-Vacances permettent de régler diverses prestations de tourisme et de loisirs en France.

L’épargne peut s’étaler sur 1 à 12 mois (1 mois pour les CDD), avec des versements de 20 à 400€, l’abondement peut s’élever jusqu’à 850€ !

Pour faire votre demande, il suffit de vous connecter à « Espace Activités Sociales »: https://eas.portail-malin.com/du-web/web/home?execution=e1s1

Bon à savoir : Vous pouvez utiliser vos Chèques-Vacances auprès des associations de loisirs et de vacances de La Poste. Azureva, Touloisirs, l’AFEH (Association Familles d’Enfants Handicapés), les COS, les ASPTT, AVEA,… il y en a pour tous les goûts !

Pour FO Com, les vacances pour tous, c’est une priorité !