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Sobriété énergétique : la tête dans le guidon et les pieds dans la glace

Sobriété énergétiqueAlors que l’automne fait son œuvre précédant peut-être un hiver difficile, La Poste a annoncé, il y a quelques jours, en CNSST (Commission Nationale Santé et Sécurité au Travail), un plan de sobriété énergétique.

Certes, la planète, l’augmentation des coûts du gaz et de l’électricité, l’instabilité économique due au conflit Russo-Ukrainien pousse à réfléchir différemment. Bref, il faut participer à cet « engagement sociétal » comme dit le Président Wahl. Mais… Attention, il faut toutefois veiller à ce que les conditions de travail des postières et des postiers ne s’en trouvent pas dégradées, risquant des dommages collatéraux sérieux.

Postimmo et la DT sont en charge des dispositions concernant le chauffage et l’éclairage.

Pour le chauffage, il a été décidé de placer le curseur à 16° pour les locaux industriels et 19° pour les sites tertiaires. 14° pour les locaux inoccupés pendant 24h à 48h.Les chauffages d’appoints sont interdits.16° dans les locaux industriels ? Ceux avec le plafond très haut ? La chaleur monte, il fera donc 16° sous le plafond, mais combien à hauteur de casier ?

Dans toutes les branches, la période hivernale, est une période où l’activité croît fortement, toutes et tous seront « au taquet », il ne faudrait pas que le personnel souffre des écarts de températures et tombent malades. La Poste n’aura rien à y gagner.

Pour FO Com, il faut adapter en fonction de la météo et de la configuration des locaux, être vigilant aux alertes des représentants du personnel dans les CHSCT et agir en rapport. Appliquer une politique de sobriété énergétique pour faire des économies, oui ! Mais pas au détriment de la santé des postières et des postiers.

Le Coba Libre n°24 – Octobre 2022

Retour sur la consultation LCB 2022

Nous vous avions sollicité lors de notre dernière parution afin que vous participiez à un questionnaire relatif à vos conditions de travail en bureau de poste.Vous avez été nombreux à y répondre et nous vous en remercions. Toutes les fonctions ont été représentées, l’ancienneté moyenne dans la fonction est de 10 ans et 4 mois. Comme nous nous y étions engagés, nous présenterons, mi-octobre, nos analyses et vos témoignages à la Direction du Développement Commercial de la BGPN.

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Championne des mesures contre-productives : La RAD

S’il est un irritant majeur qui ressort systématiquement lors de nos rencontres avec les conseillers bancaires, c’est bien la Relation À Distance. Quand le siège de La Poste dit : « les habitudes de consommation de nos clients ont évolué, ils sont demandeurs de relation à distance », personne ne répond que c’est faux.

MAIS il y a la manière… et lorsqu’il s’agit de mettre le discours en musique, c’est une tout autre histoire…

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Et maintenant…des rendez-vous chronométrés

rendez-vous chronométrésMais où s’arrêteront-ils ?

Courant juillet 2022, beaucoup de conseillers se sont posés la question, s’étonnant de voir apparaître une nouvelle case à remplir dans GDP. Encore une fois, aucune explication en amont, aucun sens donné par la ligne managériale, aucune concertation… Alors, les raccourcis sont vite faits : Les Cobas ne perçoivent cette nouvelle obligation que comme une autre façon d’être « fliqués » et infantilisés. Quel peut bien être l’objectif de La Poste ?

Pour la LCB, il n’y a pas de doute : en mesurant ainsi la durée des rendez-vous, La Poste cherche à ajuster le nombre de conseillers et justifier des suppressions de postes.

Raccourci ou vérité ?

C’est le conseiller qui doit sélectionner la durée du rendez-vous, pouvant aller de 15 minutes à plus d’une heure, ainsi que la méthode de vente utilisée. Les problèmes informatiques, le scan des documents, l’auto-certification, les délais pour joindre la CNP, l’IARD, ou le crédit consommation, les procédures grignotent bien trop de temps sur le temps purement commercial. Il est donc fort à parier que la plupart des rendez-vous dureront plus d’une heure !

De plus, La Poste oublie tout ce qui entoure l’acte de vente. L’importance de l’empathie est primordiale. Aujourd’hui, encore plus qu’avant, le client a besoin qu’on se soucie de lui, il ne souhaite plus être un numéro. Ça, il faut que La Poste l’intègre, tout comme elle doit accepter que le suivi du client ne débouche pas systématiquement sur un rendez-vous concrétisé ! Ce temps-là est difficilement quantifiable et nécessite de faire confiance aux conseillers.

Force est de reconnaître qu’aujourd’hui l’entreprise est à des années-lumière de cette évidence. Un management contre-productif nous semble d’un autre âge et ne permettra pas d’attirer de nouvelles recrues.