Actualités/Tracts

Transformation du Réseau en mode dégradé

Transformation du RéseauDu guichet à la gondole : quels services pour demain ?

La Poste affiche un objectif de diminution des charges de son Réseau qui se traduit par la transformation d’un nombre important de ses bureaux de poste en « Poste Relais » ou « La Poste Agence Communale ».

La Poste présente toujours ces transformations comme un avantage pour les clients en assurant qu’ils retrouvent les services essentiels de La Poste sur des horaires élargis. Or elle fait tout pour diminuer l’amplitude d’ouverture de ses bureaux avant transformation !

FO a donc fait un tour d’horizon auprès de différents partenaires « La Poste Relais » en région et des services proposés…

Tout d’abord, il faut reconnaitre que La Poste ne se soucie guère du type de commerces qui veulent bien être partenaires. Nous retrouvons en vrac : Franprix, Intermarché, Carrefour, Monoprix, Vival Casino, MyAuchan, Buralistes, Pressing, Fleuriste, Papeterie, commerces en tout genre…Au niveau des services proposés, il n’y a aucune comparaison.

La Poste Relais consiste bien souvent à l’habillage d’une caisse aux couleurs de l’entreprise La Poste, avec, dans le meilleur des cas, une gondole où sont disposés entre les bouteilles d’alcool, les lames de rasoir et les journaux quelques colis prépayés et des enveloppes préaffranchies. Les clients peuvent donc affranchir du courrier et déposer des colis au milieu des clients venus faire leurs courses, effectuant la même queue à la caisse.

Pas d’opérations financières ou alors très rarement, et limitées. Bien souvent les bureaux fermés disposaient de distributeurs automatiques de billets, maintenant eux aussi sont fermés définitivement. Où sont les clients bancaires de ces bureaux ? Restent-ils à La Banque Postale ? Rien n’est moins sûr.

Il n’y a donc aucune comparaison possible ! Les services proposés par ces points de contact ne remplacent absolument pas ceux d’un « vrai » bureau de poste. Simplement, La Poste fait du un pour un, afin de respecter l’obligation d’avoir les 17000 points de contacts prévus dans le contrat de présence postale, et poursuit ainsi uniquement un objectif de baisse des coûts de son réseau physique de bureaux. Les attentes et besoins clients sont-ils réellement pris en compte ? Seule certitude: les fermetures effectives de bureaux de Poste se poursuivent, mettant à mal le service public postal.

FOCom exige que La Poste préserve un Service public digne de ce nom qu’elle clame essentiel à la Nation dans d’autres circonstances.

Missive adressée à la DRH de La Poste : prime exceptionnelle pour tous les postiers!

prime exceptionnelle En commission de suivi de l’accord intéressement, FO Com a demandé le versement d’une prime exceptionnelle en lieu et place de la prime d’intéressement qui sera à 0€ cette année. Face au refus de La Poste, nous avons par courrier renouvelé notre demande au Président de La Poste, courrier qui reste à ce jour sans réponse !

Aujourd’hui, nous nous adressons à la DRH du Groupe pour exiger à nouveau le versement d’une prime exceptionnelle [Lire la lettre adressée à la DRH]

En effet, les postières et les postiers ont fait preuve depuis le début de cette crise sanitaire d’un courage exemplaire face à ce virus et d’un grand professionnalisme pour répondre aux besoins des clients.

Ce sont eux qui font que La Poste réalise un chiffre d’affaires aussi important. Ce sont eux qui proposent les nouveaux services ou les nouveaux produits. Quant à l’image de La Poste, ce sont eux qui la véhiculent chaque jour !

Après une prime d’intéressement à 0€, des négociations salariales (NAO) inexistantes depuis deux ans, l’injustice doit cesser !

Les postières et les postiers méritent la juste reconnaissance du travail qu’ils effectuent au quotidien. FO Com se battra jusqu’au bout pour obtenir cette prime exceptionnelle !

Sur tous les fronts pour défendre les missions de service public

missions de service publicAuditionnée par le Ministère de l’économie puis par le Sénat sur les missions de service public postal quant à leur financement et plus globalement leur avenir, FO Com a réaffirmé ses revendications en la matière. Nous avons eu maintes fois l’occasion, et ce fût d’ailleurs notre fil rouge lors des dernières élections à La Poste, de nous exprimer sur le sujet (Lire notre dernier document de décembre 2020), de démontrer le rôle et la nécessité de telles missions dans notre société. Il n’y a pas de République sans Service public !

Aujourd’hui, l’état ne compense plus le service universel postal c’est-à-dire la distribution du courrier 6 jours sur 7 sur tout le territoire, engendrant ainsi un coût de 506 millions d’euros à La Poste en 2020. Les autres missions sont également sous-compensées par rapport au coût constaté. (Lire notre contribution).

Pas besoin de grands discours, il y a juste une évidence : ce dont a besoin La Poste, c’est de pouvoir financer les missions de service public dont la collectivité nationale lui a confié la charge.

Aussi, FO Com demande à l’état d’assurer la contribution financière à hauteur des coûts afin que La Poste traverse sereinement la période de transition et de transformation qui s’annonce et pour qu’elle puisse répondre à trois exigences :

  • Assurer ses missions traditionnelles tout en développant de nouvelles missions,
  • Garantir un haut niveau de qualité dans l’accomplissement de toutes ses missions,
  • Garantir la reconnaissance, le sens du travail ainsi que l’avenir à tous les postières et postiers.

Chantier social à la DSEM : ça avance !

dsem_OTT_chantier_social_mars21_Page_1

 

Suite à la bilatérale du 17 février et à la plénière du 3 mars 2021, FO se félicite que de nombreuses revendications aient été entendues, mais vos remontées du terrain sont toujours précieuses. Maintenons l’effort jusqu’au 31 mars, date de la CDSP qui clôturera ces négociations !

Notre tract pour en savoir plus :[Lire le tract]

CAISSIÈRE, CAISSIER – Cette position qui n’existe plus….

caissiere…Et pourtant :

Face au souhait d’externalisation des opérations, il faut que les DAB (Distributeurs Automatiques de Billets) soient chargés, que les automates fonctionnent.

Face au besoin de satisfaction client, il faut que les produits soient en rayon.

Face aux exigences de qualité de service, il faut que la gestion soit rigoureuse.

Face aux responsabilités et aux enjeux, il faut que le caissier soit une femme ou un homme de confiance.

Face aux consignes de dernières minutes, il faut que les capacités d’adaptation soient là.

[Lire le tract]