Actus Courrier – Colis

Cadres de proximité au Courrier

Cadres de proximitéLa « charge de travail clandestine », star des organisations!

La Direction du Courrier, toujours en quête d’innovation a résolu la problématique de la « surchauffe » des cadres. La solution était simple : il suffisait de cacher le thermomètre ! Derrière ce constat affligeant se cache une situation de plus en plus difficile à vivre pour bon nombre de cadres de proximité.

Aux responsabilités de l’encadrement viennent s’ajouter structurellement les tâches d’exécution sans qu’aucune évaluation sérieuse de la charge de travail totale ne soit menée correctement.

Pour La Poste, ce que l’on ne chiffre pas n’existe pas ! 

Les cadres de proximité sont ainsi devenus une variable d’ajustement, corvéables à merci, à faibles coûts et dont les conditions de travail ne cessent de se dégrader. Est-il besoin de rappeler que le statut des cadres III-1 et III-2 ne cesse de poser question dans notre entreprise : toujours plus de contraintes et d’exigences sans pour autant bénéficier des contreparties et garanties propres aux cadres (cotisations retraite, rémunérations …)

Le système ainsi mis en place présente certains « avantages » puisqu’il permet à La Poste de s’exonérer du paiement des heures supplémentaires.

En agissant ainsi, La direction crée le terreau de la grogne et participe activement, à sa manière, à préparer la rentrée sociale… Pour FO, il y a urgence à mettre en place un outil effectif et opérationnel de suivi de la charge de travail pour tous les cadres Courrier.

DSI BSCC – FO négocie l’avenant sur le temps de travail

Bénéficiant d’un moratoire lui permettant de ne pas appliquer les règles de la loi de 2008 réformant le temps de travail, La Poste impose à présent  à la DSI-BSCC de s’y conformer.

FO prend acte et négociera un avenant à l’accord RTT de 2000 qui préservera les intérêts des agents de la DSI-BSCC.

[Lire le tract]

La fin d’une époque… la fin du facteur ?

La Poste vient d’annoncer la suppression du timbre rouge au 1er janvier 2023. Ce dernier permettait théoriquement une distribution en 1 jour contre 3 pour le timbre vert.

Même si l’effondrement du flux de courrier est une évidence, même si les contextes environnementaux et technologiques peuvent prétexter une bifurcation économique de la part de l’entreprise, il faut garder à l’esprit que moins de courrier = moins de facteurs. L’alternative principale de cette baisse de trafic ne doit pas être la suppression de postes.

FO Com redoute la mort à petit feu des métiers de proximité au profit de quelques automates ou autres e-services. Et puis que fait-on des usagers souffrant d’illectronisme ou vivant dans les zones blanches ? Comment maintenir un service public universel si on ne donne pas les moyens de ses ambitions ?

FO Com exige que les choix stratégiques de La Poste prennent essentiellement en compte le volet humain à travers le maintien des emplois, la formation, la diversification des tâches.

Logissimo : la logistique à La Poste version Amazon

Logissimo

En utilisant les arguments de la transformation de l’entreprise et de la baisse du courrier, La Poste lance son nouveau projet LOGISSIMO.

Elle envisage de transformer ses Plateformes Industrielles Courrier en véritables centres de logistique industriels. D’ailleurs, la mutation a déjà débuté en région parisienne. En effet, des partenariats ont été passés avec des chaînes de réparations et de fournitures automobiles. NORAUTO, pour ne pas le citer, fait partie des entreprises partenaires et a choisi La Poste pour faire livrer ses pneumatiques dans ses centres de réparation.

Bien entendu La Poste ne compte pas s’arrêter là : de multiples partenariats seraient en cours de finalisation avec des dizaines d’entreprises allant de COCA-COLA à AUCHAN en passant par SODEBO ou L’OREAL.

FO Com constate que La Poste a décidé de copier le modèle logistique d’AMAZON. Soit ! Mais il est hors de question qu’elle reprenne le modèle social de l’entreprise américaine ! FO Com restera vigilante à toute remise en cause du modèle social de La Poste.

Agents de la distribution et du traitement : Plus de travail pour moins de reconnaissance…

distributionL’obtention de primes est soumise à des critères décidés de manière unilatérale par La Poste. Depuis le départ, nous dénonçons l’application du critère d’absentéisme impactant directement le montant des primes.

En cette période de reprise épidémique, nous avons donc à nouveau alerté la BSCC à ce sujet en exigeant la neutralisation des absences liées au Covid dans le calcul de la prime d’équipe. Si La Poste n’accède pas à notre revendication, alors, les conséquences pourraient être pires :

  • Démotivation totale des personnels,
  • Absentéisme encore plus important,
  • Démissions.

Nous rappelons que plus de 60% des postiers se trouvent en dessous du salaire médian français.  Nous rappelons également les nombreuses difficultés de l’entreprise à embaucher mais aussi de conserver son personnel au sein de ses établissements.

Au-delà de cette demande légitime, nous continuons de revendiquer l’augmentation générale des salaires et un 13eme mois pour tous.