Pouvoir d’achat

Déblocage exceptionnel de l’ épargne salariale

épargne salarialeParmi les mesures de soutien au pouvoir d’achat, le déblocage anticipé de l’ épargne salariale a été adopté par le parlement. Jusqu’à présent, ces fonds devaient être conservés cinq ans avant d’être défiscalisés et seuls certains motifs permettaient de les débloquer sans être imposé (naissance, achat de la résidence principale, etc.).

Avec cette mesure, il sera désormais possible de débloquer les sommes accumulées sur le Plan d’Epargne Entreprise, et ce, jusqu’à 10 000 euros d’ici à la fin de l’année 2022. Toutefois, cet argent ne pourra pas être épargné et devra permettre « l’acquisition de biens ou la fourniture de services ».

D’autre part, nous avons demandé à revoir l’accord du Plan d’Epargne Salariale de La Poste qui n’a comporté aucune modification depuis sa création. Nous serons reçus avec les autres syndicats signataires le 22 septembre prochain. Ce sera pour nous l’occasion de demander la revalorisation des montants et pourcentages d’abondement Poste.

Même si ces « coups de pouce » vont dans le bon sens pour le pouvoir d’achat des postiers, ces mesures sont éphémères face à une inflation qui risque de perdurer au-delà de 2022.

FO Com réitère sa revendication prioritaire à savoir l’augmentation générale des salaires qui redonnera du pouvoir d’achat à tous les salariés.

Fonctionnaires des groupes A et B

fonctionnairesLe subterfuge d’une augmentation

La valeur du point d’indice des fonctionnaires a augmenté de 3,5 % au 1er juillet 2022. Cette augmentation reste cependant loin des revendications de FO car bien inférieure à l’inflation.

Mais… Car il y a toujours un « mais » avec La Poste… Certains pourraient bien ne pas en profiter !

Pour les fonctionnaires cadres des groupes A et B, la situation s’annonce encore plus complexe voire ubuesque !  En effet, cette revalorisation de 3,5% sera, conformément aux règles de la Nouvelle Gestion des Cadres, corrigée par la reprise d’une somme équivalente sur le Complément Poste.

FO Com a alerté la DRH sur une subtilité qui pourrait bien transformer une annonce d’augmentation en une immense déception pour les fonctionnaires groupes A et B et a sollicité une audience pour début septembre.

Nous ne comptons pas en rester là !

Point d’indice : enfin une hausse…

Point d’indice…En exigeant mieux

Comme tous les agents de la Fonction Publique, les fonctionnaires de La Poste vont bénéficier d’une augmentation de leur point d’indice de 3,5%.  Cette mesure, effective dès le 1er août avec effet rétroactif au 1er juillet concerne 49 984 fonctionnaires (classes I, II, III).

Cette augmentation intervient dans un contexte inflationniste sans précédent avec une hausse des prix qui devrait atteindre 6% en juin et 5,5% sur l’ensemble de l’année 2022 selon les projections de l’INSEE. Autant dire que le compte n’y est pas, la perte du pouvoir d’achat se chiffrant à 25% depuis 2000 dont 8% en 5 ans. Les fonctionnaires vont donc continuer de subir cette forte inflation.

Pour FO, l’urgence est à la revalorisation des salaires et des traitements. Cette revendication est au cœur de tous nos échanges avec La Poste. Trop de postières et postiers se trouvent encore en dessous du salaire médian français, ce qui est inacceptable devant les exigences de plus en plus fortes de nos métiers.

« Revoyure » de l’ accord NAO 2022

accord NAO 2022FO Com maintient ses revendications

A la suite de notre courrier envoyé à la DRH du Groupe en juin pour activer « la clause de revoyure » prévue dans l’accord NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), nous avons été reçus en commission de suivi avec les organisations syndicales signataires.

Même si nous sommes loin de les trouver entièrement satisfaisantes, les propositions de La Poste offrent tout de même un coup de pouce immédiat :

  • Prolongation et revalorisation des engagements actés lors de la commission de suivi de mai pour les indemnités kilométriques et l’indemnité transport jusqu’au 30 septembre 2022.
  • Mise en place progressive de l’application de co-voiturage

Pour FO Com, en plus de ces mesures temporaires liées au contexte économique, l’urgence est à l’augmentation générale des salaires. Nous avons exigé, en tant que signataires de l’accord NAO, une nouvelle rencontre dès septembre autour de ce sujet, précisant à La Poste que le sujet « des salaires » était une des préoccupations principales des postières et des postiers.

Notre ADN : LA NÉGOCIATION

Nous privilégions toujours la négociation avant l’action et les mobilisations. C’est notre ADN, notre conception du dialogue social, notre façon d’obtenir des avancées concrètes pour les postières et postiers. Nous restons tout de même vigilants sur le risque d’embrasement social au sein de La Poste, quand le climat est aride, même la plus petite étincelle peut créer un incendie. C’est pourquoi La Poste doit entendre nos revendications pour un 13e mois et une augmentation générale des salaires, et ce urgemment.

L’accord NAO 2022 était, au moment de sa signature en tout début d’année, un bon compromis. Surtout avec une clause de revoyure obtenue pour la première fois dans un accord.  Avec une inflation à près de 6%, il est donc urgent de se remettre autour de la table.

Vous pouvez compter sur nous pour faire respecter les engagements pris et négocier de nouvelles mesures portant sur vos rémunérations.

Revalorisations salariales TPAS : « no man’s land »

TPASCela n’aura échappé à personne, l’inflation galopante met à mal le porte-monnaie de tout un chacun. Dans ce contexte difficile, toutes les revalorisations, bien qu’insuffisantes, sont les bienvenues.

FO Com a bataillé dur pour obtenir une augmentation pour les postières et les postiers actifs lors des NAO (+2.5%). Les retraités bénéficieront également d’une hausse de leur pension (+1.1% depuis janvier puis +4% à partir de juillet).

Et les agents en TPAS ?

Quand il entre dans la phase « non active », qui peut d’ailleurs durer plusieurs années, le postier en TPAS n’entre dans aucune des deux catégories susnommées. Il devient donc un oublié du système, un égaré au cœur d’un « no man’s land » dont la traversée pourrait s’avérer compliquée.

Oui, mais on fait quoi ?

FO Com reste aux côtés de ces postières et de ces postiers. Il est urgent d’évoquer ce « statut » lors des NAO et d’intégrer ce personnel dans le dialogue social afin qu’ils bénéficient des mêmes avancées que les autres.