Vers une mobilité forcée?

Forte de proposition en matière d’emplois en 2018, La Poste annonce un recrutement de 5500 recrutements externes, et étend son offre de mobilité pour les postiers et les agents des filiales en interne. Face à la fermeture de nombreux sites (PICS, bureaux de Poste, centres de tri…), nombreux sont les agents à reclasser lors de ces réorganisations ou mutualisations.

Depuis le 2 janvier 2018, pour permettre aux agents d’être mieux accompagnés dans leurs différentes démarches lors de leur mobilité, La Poste a créé un réseau de douze centres Espaces Mobilité et Regroupement Groupe (EMRG), eux-mêmes issus de la mutualisation de différentes structures spécialisées dans la mobilité et le recrutement.

Le postier sollicitant l’EMRG, par le biais du RH de proximité ou du CEP (Conseiller en évolution professionnelle), entre dans un processus d’accompagnement complet débutant par un entretien découverte, puis des ateliers CV, lettre de motivation, préparation aux entretiens…  Cette prise en charge favorise les mobilités intra-groupe sur tout le territoire, mais également les mobilités externes (créations d’entreprise, vers la fonction publique…).

FO Com se désole du semblant d’homogénéisation du recrutement alors que chaque NOD reste décisionnaire en la matière. Les postiers se retrouvent confronter à différents entretiens et à différentes procédures, et donc à un véritable parcours du combattant, et ne permet pas toujours de comprendre les décisions finales prises.

FO Com demande à La Poste de privilégier les emplois dans sa propre entreprise tout en respectant les missions de service public qui lui sont dévouées.