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Qui sont les Monets ?

MonetsFemmes de ménage mais postières avant tout

Malgré l’externalisation du nettoyage de ses locaux, à la fin des années 90, La Poste compte encore aujourd’hui quelques « Monets » (Main d’œuvre de Nettoyage).

Ces techniciennes de surface en blouse bleue ou grise rendaient propres les Centre de Tri, les bureaux de poste, les salles de réunions et de production, … Si la plupart ont été reclassées, d’autres pratiquent encore cette activité au combien essentielle pour que tous les agents bénéficient d’un environnement sain et propre.

Au départ, classées I.1, leur salaire et leur plan de carrière demeuraient au point mort ou quasiment. Aujourd’hui, celles qui restent encore ont le grade de I.2, soit le plus faible à La Poste. Ces postières à part entière méritent une reconnaissance bien meilleure de la part de l’entreprise. C’est pourquoi, après plusieurs interventions pour elles, FO Com a écrit à la DRH du Groupe afin que nos collègues puissent obtenir le grade de I.3. Cette dernière nous a répondu positivement en acceptant d’ouvrir, dès 2025, un dispositif de promotion spécifique à destination de ces personnels de ménage.

En parallèle, nous continuons à demander également le grade de I.3 pour toutes les postières et tous les postiers qui sont encore classés au niveau inférieur.

Quand l’État abandonne La Poste…

contrat de présence postaleEn annonçant une coupe budgétaire de 50 millions d’euros sur les 177 prévus dans le cadre du contrat de présence postale territoriale, l’État vient d’envoyer le plus mauvais signal pour La Poste, les postiers mais aussi pour les citoyens et la démocratie. Cette décision est aussi une trahison au regard de l’accord signé en 2023 entre La Poste, l’association des maires de France et l’État.

Le financement prévu dans cet accord aidait jusqu’à présent La Poste à proposer à 97% des citoyens un point de contact postal à moins de 5 km de  leur domicile. En 2023, le reste à charge après compensation s’élevait à 165 millions d’euros. Inutile de dire que la coupe budgétaire décidée par l’État sonne aujourd’hui comme un abandon..

Depuis de nombreuses années, FO Com revendique le financement des quatre missions de service public postal à l’euro près. C’est la condition indispensable pour permettre à l’entreprise d’assurer ses missions imposées tout en se développant notamment par l’investissement dans de nouveaux services. C’est aussi garantir l’avenir des postiers. Enfin, assurer le service public postal, c’est s’inscrire, avec les autres services publics, dans la cohésion sociale  et la démocratie.

Soutien scolaire : toutes les solutions offertes aux enfants de postiers

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  • Union des Jumelages
  • Participation financière du COGAS pour les séjours linguistiques: pour les moins de 18 ans partant avec un organisme extérieur à La Poste avec une aide de 10 à 24€ par jour en fonction du Quotient Familial
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Soutien aux apprentissages

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  • Du CP à la Terminale
  • 40% de prise en charge des frais engagés dans la limite de 400€ par enfant (600 pour les enfants en situation de handicap)
  • Organisme au choix de la famille
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Tarifs négociés par le COGAS avec des partenaires spécialement pour les postières et les postiers

Parce que la jeunesse est notre avenir, FO Com s’engage pour qu’en chaque enfant naisse le citoyen éclairé de demain !

La Poste embauche mais…

Le bilan social de La Poste est sorti, comme traditionnellement, au cours de l’été. FO Com s’est penchée sur quelques chiffres et notamment sur ceux qui concernent l’effectif. L’entreprise comptabilise157 000 CDI et fonctionnaires. Elle a embauché 9 500 nouveaux CDI en 2023 mais accuse un nombre de départs de 13 700.

Outre le fait que, sur l’autel de la productivité, on a réduit l’effectif de plus de 4 000 agents, on peut s’attarder un moment sur les départs : 13 700 départs de l’entreprise.

Comment sont-ils répartis ? On compte 4 000 démissions soit le double d’il y a 2 ans. 1 400 licenciements dont la moitié pour inaptitude. Inaptitude bien souvent acquise au cours de la carrière. 7 300 départs en retraite et 730 départs au cours de la période d’essai, soit le double de l’année dernière. De plus en plus de nouveaux CDI rompent leur contrat avec La Poste (et vice versa sans doute) dont les trois quarts en Classes I et II.

Pour FO Com, cela mérite une réflexion plus pointue sur le rêve qu’on vend aux éventuels futurs postiers lors des appels à candidatures édulcorés qui fleurissent sur les sites de l’entreprise. Oui, postier, ce n’est pas ce qu’on croit ! Fini les clichés sur les PTT et leur Petit Travail Tranquille. Aujourd’hui, c’est un métier extrêmement difficile, tant en distribution qu’au guichet d’un bureau de poste. Sans doute que les candidats n’ont pas exactement conscience de cela mais on constate également, qu’outre les conditions de travail difficiles et la polyactivité déstabilisante, les départs volontaires lors de la période d’essai interviennent à la réception de la fiche de paie. Le lien avec les salaires peut aussi aisément être fait lorsqu’on étudie l’absentéisme.

Dans cette période compliquée en termes de pouvoir d’achat, FO Com ne dit pas que La Poste ne fait aucun effort, mais pense qu’elle pourrait faire mieux. On dit que la reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu’un salaire. Pour le coup, nous n’avons aucun des deux. Force est de constater qu’une meilleure rémunération éviterait certainement cette démission silencieuse à laquelle l’entreprise tente de faire face. FO Com se battra, lors des Négociations Annuelles Obligatoires pour des hausses importantes de salaires en concordance avec le travail fourni.